23/08/02.
Affaire Yacin Yabeh. Le silence et la non-réponse
de l'Ambassade de France sont éloquents !
Le
22 juillet nous avions adressé une lettre ouverte(*)
à l'Ambassadeur de France à Djibouti pour
lui demander les mesures que comptaient prendre la France
pour restaurer son autorité morale, à partir
du moment où il était avéré
que Guelleh avait trahi ses engagements à son égard,
en refusant d'accorder au Général Yacin
Yabeh les conditions de détention normales dans
un pays de droit ...
Nous rappelons que l'Ambassade de France qui avait remis
(illégalement ? en tout cas sans passer par la
procédure d'extradition) le Général
(réfugié à la base aérienne)
aux autorités djiboutiennes après l'affaire
du 5 décembre 2000, avait déclaré
à l'AFP qu'elle avait reçu de Guelleh toutes
les assurances que le Général serait traité
selon les directives internationales pour la protection
des détenus .
Le
Général est mort, rappelons-le, par manque
de soins. A ce sujet Guelleh pourrait bien être
recherché pénalement pour refus d'assistance
à personne en danger .. si quelqu'un déposait
une plainte (à Paris par exemple). Le Général
avait aussi la nationalité française selon
des proches ... comme aussi probablement Guelleh !
Au
bout d'un mois, délai de rigueur, nous n'avons
reçu aucune réponse de l'Ambassade de France,
ce qui trahi justement son embarras dans cette affaire
....
Mais
qu'importe, la France continuera à soutenir Guelleh
et à se faire rouler dans la farine. Les fonctionnaires
français doivent aimer cela !
(*)
La lettre avait bien été reçue par
Fax à l'Ambassade et par E-Mail au Consulat, puisque
nous disposons des accusés de réception.
_________________
Haut de page ________________
23/08/02
Air France a-t-elle le projet de fermer son escale de
Djibouti ?
Nous
avons lu dans La Nation un article sur le sujet. Il y
est écrit qu'Air France pourrait avoir des projets
de fermeture de l'escale de Djibouti.
Cela
est assez étonnant. Par principe, il faut se méfier
de tout ce qui est écrit dans La Nation : est-ce
encore un article téléguidé par les
sbires de Guelleh pour mettre la pression sur Air France,
comme cela a souvent été le cas à
maintes reprises, dans d'autres domaines.
Mais
il pourrait aussi y avoir du vrai.
D'un
côté Air France se doit assurer un service
pour les Français, qui sont nombreux à Djibouti
: coopérants, commerçants et hommes d'affaires,
militaires sans compter les familles...
De
l'autre, Air France pourrait être confronté
à des difficultés de plusieurs ordres :
-
concurrence
sauvage de Daallo, qui pourrait ne pas appliquer les règles
internationales et bénéficier en quelque
sorte de coûts d'exploitation allégés
.... et dont les bénéfices pourraient être
partagés par Guelleh,
-
pression
de Guelleh qui pourrait exiger des versements extra-fiscaux,
comme il le fait avec tous les commerçants de la
place dès qu'il a besoin d'argent de poche.
Il
se dit d'ailleurs à ce sujet que Coubeche, le grand
distributeur local (de Coca Cola en particulier), Président
de la CCI de Djibouti, qui a longtemps soutenu Guelleh
et son système d'accaparement du pouvoir, pourrait
s'être rebellé il y a quelque temps ... Il
aurait dit en réunion que l'accroissement des demandes
de prélèvements extra-fiscaux devenaient
insupportables et que le commerce ne s'en relèverait
pas. Il aurait même refusé de cotiser récemment
aux bonnes oeuvres de Guelleh, mais cela reste à
vérifier, bien entendu. Si c'était vrai,
nous lui souhaitons bien du courage, car Guelleh est rancunier
: par exemple, une menace de contrôle fiscal musclé
à l'horizon ? Ou l'emprisonnement d'un proche,
comme cela vient d'arriver au fils de la famille Taher,
d'origine yéménite aussi ...
Les
Ets Coubeche à Djibouti : l'un des plus
grands commerçants de la place
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Haut de page ________________
22/08/02
La France nomme un grand ami de Guelleh, comme nouvel
Ambassadeur de France à Djibouti !
Comme
nous l'avions laissé entendre, dans le numéro
B150 le 13 juin 2002, la
France vient de nommer le Général Gondoli
au poste d'Ambassadeur de France à Djibouti, à
effet probable le 1er septembre.
Après
la publication de nos informations, Guelleh se serait
montré inquiet et il s'en serait ouvert aux autorités
françaises. Il aurait exercé des pressions
pour que la France maintienne et confirme un choix qui
est particulièrement favorable à son régime
corrompu.
Avec
ce nouvel homme à la tête de notre diplomatie,
IOG devrait être plus tranquille : d'une part, c'est
la preuve évidente que la France est favorable
à la dictature et qu'elle le soutient toujours.
D'autre part le nouveau représentant de la France
pourrait continuer à servir les intérêts
de la tyrannie et de l'injustice, comme il aurait pu le
faire dans le passé et même à accroître
son assistance ... à dictateur en danger.
Rappelons
quelques extraits de notre article du 13 juin :
_________________________________
13/06/02
Portrait d'un hypothétique général
français, qui aimerait bien devenir Ambassadeur
à Djibouti le 1er juillet prochain.
Ce
Général ne serait pas un militaire comme
les autres
Si
l'information qui nous a été transmise
par un haut responsable des Services de Documentation
et de Sécurité djiboutiens est vérifiée,
elle pourrait nous apporter un nouvel éclairage
sur des zones d'ombre dans certaines « Affaires
» politico-judiciaires, franco-djiboutiennes.
Ce
Général de Brigade ( « quart de
place » et du cadre de réserve), qui
aurait pris ses quartier d'hiver comme restaurateur,
probablement dans la région dAuxerre
(Restaurant Ali Sabieh), serait un interlocuteur bien
connu du FRUD et de certains milieux djiboutiens.
Il aurait fait état, à qui veut bien
lentendre, de sa prochaine nomination comme
Ambassadeur de France à Djibouti pour compter
du 1er juillet 2002.
Son
nom pourrait avoir été prononcé
dans diverses « affaires » mais nous ne
le dévoilerons pas ?
Notre
informateur, qui paraît bien documenté
sur la question, nous dit qu'il aurait effectué
un premier séjour à Djibouti comme Lieutenant
affecté au Groupement des Commandos des Frontières
de 1974 à 1976 et comme Officier de renseignements.
Si
cela était confirmé, il aurait eu alors
sous ses ordres lAdjudant FATHI, le Sergent
ZAKARIA et le Caporal Chef Youssouf KAYAD qu'il aurait
pu soutenir lors du choix du chef du GCF.
Un
nouveau séjour possible à Djibouti de
1992 à 1994 : cette fois, comme Colonel, commandant
les Forces terrestres COMTER des FFDJ. Il aurait pu
mettre à profit la période de négociations
de Paix durant le « cessez le feu », pour
faire répertorier, avec un Commandant Officier
de Renseignements lui aussi bien connu des Afars,
les coordonnées de tous les points de résistance,
tenus par le FRUD.
Qu'aurait-il
pu faire ensuite de cet inventaire stratégique
?
Le
donner à Guelleh ? Eh bien OUI, l'homme l'aurait
transmise au Commandement militaire djiboutien avec
copie à Ismaël Omar Guelleh.
Si
cela savérait exact, nous pourrions avoir
la confirmation des déclarations de certains
officiers djiboutiens à qui le commandement
militaire avait fourni une liste des coordonnées
de points censés être tenus par le FRUD.
Certains
de ces officiers auraient été fort surpris
car les informations n'auraient pas pu provenir des
services de l'AND. Les officiers d'observation djiboutiens
ayant toujours rencontré les plus grandes difficultés
pour localiser les résistants du FRUD..
Lutilisation
de ces renseignements aurait contribué à
la destruction dune partie du système
de défense des Afars tout en freinant lavance
du FRUD qui a subi de très lourdes pertes,
en raison de ce qui pourrait constituer une trahison
française, si c'était vérifié
et un manquement aux devoirs et engagements de l'Armée
française qui sont de protéger Djibouti
contre les agressions extérieurs mais de ne
pas intervenir dans les affaires internes..
Notre
informateur, affirme, preuves à lappui
( qui devraient être rendues public dans la
presse au cours des prochains jours) que ce Général
aurait pu avoir constitué un réseau
de renseignement très performant ayant la «
totale mainmise » sur toutes les informations
à destination du Quai dOrsay, de Matignon
et de lÉlysée...
Énorme
! Invraisemblable ! OUI, mais on déjà
a vu pire !
Si
cela était confirmé, pourrait-on alors
dire que les services ministériels français
auraient pu avoir été intoxiqués
par des informations revues et corrigées par
un service sous-terrain, agissant plus ou moins directement
en faveur de Guelleh ? Il y a un fossé que
nous ne nous permettrions pas de franchir dans ce
support.
_____________________________
IOG
est-il une sorte de marionnette des services secrets
français ?
S'il
on prend au sérieux les informations ci-dessus,
on peut effectivement se poser la question. A de nombreuses
reprises, la France a manifesté clairement
et publiquement son soutien sans faille à la
dictature à Djibouti et au régime plus
que contesté de Guelleh.
La
France n'agit pas sans raisons !
Soit
il y a un cadavre dans le placard et Guelleh l'utilise
pour exercer des pressions : sait-il des choses au
sujet d'affaires dans lesquelles, la France ou des
Français seraient aussi sérieusement
impliqués ? Exemple : affaire Borrel, affaire
des faux-dollars, attentats du Café de Paris
et de l'Historil, ... etc....
Soit
elle utilise Guelleh, pour assurer la tranquilité
de ses forces militaires dans la région et
surtout pour protéger ses systèmes d'écoute
et de détection dont le centre opérationnel
pourrait bien être justement installé
à Djibouti.
Dans
cette deuxième hypothèse, on pourrait
imaginer que Guelleh pourrait être manoeuvré
par les services secrets français, qui lui
permettraient en échange de se donner une image
d'indépendance et de réussite - exclusivement
financière, car en dehors de l'accroissement
honteux de sa fortune, on voit mal ce qu'il a pu réussir
pour le pays ....
Les
Français auraient-ils aussi un intérêt
direct ou indirect à ce que Guelleh fabrique
des Armes en Afrique du Sud et qu'il les revende dans
la région ? (La France lui désigne-t-elle
aussi les Clients à servir en priorité
?)
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Haut de page ________________
17/08/02
Après lEthiopie et le Somaliland
IOG
s'attaque au Yémen et se livre à des manipulations
dangereuses et hasardeuses.
Après
avoir tenté de jeter la discorde en Ethiopie et
au Somaliland, allant jusqu'à y entretenir une
rebellion montée de toutes piéces, Ismaël
Omar lance une nouvelle manoeuvre délatrice auprès
des USA et cette fois, il prend pour cible le régime
politique du Yémen.
Il
tente de jeter le discrédit sur la République
du Yémen dont on sait que son Ambassadeur a reçu
ces jours derniers cinq des personnalités politiques
dopposition dont AHMED DINI, ISMAEL GUEDI HARED
et MOUSSA AHMED IDRISS.
Cette
nouvelle démonstration aussi ridicule que pitoyable,
prouve qu'au « Royaume dIsmaël 1er »
personne (ni même l'Ambassadeur d'un pays voisin)
ne peut inviter ou rencontrer librement un Djiboutien
ou une personnalité d'opposition sans que le Squatter
du Palais de lEscale ne fasse une nouvelle crise
de paranoïa dont il a le secret.
Nous
le savions agité, anxieux, inquiet, mais nous ignorions
quil pouvait aller jusquà prendre un
jeune homme en odieux otage pour exercer un chantage par
personne interposée.
Adel
Taher a-t-il été torturé ?
Après
avoir fait incarcérer dans un fortin en plein désert,
sans aucune raison le jeune Djiboutien ADEL TAHER, fils
d'une famille honorablement connue au motif qu'il prenait
des photos des avions dans la zone de Nagad Douda, Ismaël
Omar tente dexercer des pressions ignobles sur ledit
jeune homme en conditionnant son hypothétique libération
à des aveux dans lesquels il déclarerait
qu'il pourrait avoir effectué ses prises de vues
au profit du Gouvernement du Yémen !!!!!
Nous
sommes dans un mauvais scénario de roman de bas
étage monté de toutes pièces par
Ismaël Omar afin de tenter de laisser croire que
le Gouvernement du Yémen (dont les responsables
pourraient lui apprendre beaucoup, ne serait-ce que dans
le domaine de la démocratie) puisse envisager de
lancer en un quelconque moment des actions contre les
forces américaines stationnées à Djibouti.
Cette
nouvelle manuvre grossière du Squatter du
Palais de lEscale vient compléter toutes
les autres pirouettes qu'il a effectuées pour tenter
de masquer, aux yeux des observateurs américains,
ses propres implications dans les réseaux dAl
QAIDA
tout en semant le désordre au niveau
des relations YEMEN USA qui ne connaissaient pas
de problèmes particuliers.
Le
ridicule ne tue plus, hélas ! Sinon Guelleh aurait
déjà rejoint ses ancêtres !
Encore
une fois, c'est la Nation djiboutienne toute entière
et les pays de la corne de la Corne qui sont victimes
des gesticulations du "Dictateur Ismaël Omar
Guelleh" qui ne sait plus quoi inventer pour se faire
bien voir des bailleurs de fonds potentiels, afin de leur
soutirer aides et subventions qu'il utilise pour accroître
ses avoirs personnels et ceux de ses proches.
Il
est grand temps que le Gouvernement américain,
que les Gouvernements des pays d'Europe, que les grandes
Organisations internationales, comme le FMI ou la Banque
mondiale prennent conscience de la réalité
et qu'elles cessent de financer le régime djiboutien.
En contribuant à octroyer ces aides, elles lui
permettent de perdurer et elles ne font qu'offrir des
moyens pour asservir la population, sans aucun bénéfice
pour les familles.
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Haut de page ________________
16/08/02
Un jeune djiboutien incarcéré à Ali
Adde. Est-ce pour assurer une sorte de couverture à
Guelleh ? que va faire la justice djiboutienne ?
C'est
une aventure consternante qui se termine mal pour le moment
!
Adel
Taher, jeune djiboutien, fils d'une famille connue, a
décidé de prendre des photos des avions
américains, dans la zone de Nagad Douda.
Très
vite les services de sécurité américains
l'ont intercepté et ils l'ont interrogé
'en profondeur'. Il leur est apparu que le jeune homme
était de bonne foi et qu'il n'avait rien à
voir avec des réseaux terroristes et en particulier
avec ceux d'Al-Quayda qui pourraient bien avoir des antennes
à Djibouti, comme nous l'avons déjà
signalé.
En
fait, prendre des photos des bâtiments de guerre
ou des nouveaux avions qui arrivent, cela se fait depuis
des dizaines d'années. Chacun souhaite conserver
le souvenir de ce qui est un événementà
Djibouti.
Le
jeune homme a été 'blanchi' et relâché
rapidement par les Américains. L'histoire aurait
du s'arrêter là.
Mais
ce serait oublié Guelleh ! Aussitôt, Guelleh
l'a fait interner à Ali Adde, un fortin en plein
désert qui avait servi de "résidence"
dans les années 91 à MM. Ali et Mohamed
Aref. C'est un endroit où les 'invités
de marque' manquent un peu d'occupation ! Mais ils
y bénéficient d'un ensoleillement maximum,
sans compter les visites possibles, impromptues ou organisées
de quelques serpents dangereux .. et les risques d'empoisonnement
alimentaire .... fréquents dans ce fortin.
Pour
quelles raisons, le sinistre Guelleh a-t-il fait incarcérer
ce jeune homme sans jugement bien entendu ?
nous
y voyons deux raisons possibles qui peuvent se cumuler
car elles ne sont pas contradictoires.
D'un
côté, Guelleh pourrait être mis en
cause pour ses relations possibles avec Al-Quayda, via
des ONG djiboutiennes, des transferts de fonds douteux
vers des banques de la nébuleuse (au Soudan) et
des ventes d'armes en infraction avec les règles
internationales.... Il pourrait donc être surveillé
de près par les Américains, bien que cela
ne soit jamais dit officiellement. Dans ce cas, IOG tenait
là une bonne pour montrer qu'il était plus
'royaliste que le roi" ! En se montrant beaucoup
plus sévère que les Américains eux-même
(à l'encontre un jeune homme dont, au fond, il
se moque éperdument, puisqu'il ne fait pas partie
de ses proches), il peut chercher à se donner une
façade : celle du plus farouche opposant au terrorisme
! Qui le croira vraiment, le pauvre IOG ! c'est comme
le fait de participer à des conférences
sur la non prolifération des Armes de Guerre :
ça fait toujours rire de savoir qu'il y a les représentants
d'un fabricant et exportateur d'armement dans l'Assemblée
!
D'un
autre côté, la famille de ce jeune homme
pourrait être riche et connue. Elle ferait partie
d'une autre composant de la société djiboutienne
sur laquelle il n'a pas d'autorité. En se réservant
un otage de choix, notre génie de la Corne pourrait
avoir l'espoir de faire chanter la famille entière
(voire la communauté) et d'exiger une rançon
(financières) ou des avantages nouveaux ... comme
une reconnaissance ou une légitimité dont
il a le plus grand besoin actuellement.
La
communauté dont est issue ce jeune homme n'est
pas connue ni pour son opposition ni pour son interventionnisme
dans les affaires de l'État. Un certain nombre
de ses membres sont même des commerçants
proches (très proches) du pouvoir ... Pourtant,
cette sordide affaire ne risque-t-elle pas de mettre le
feu à la poudre, qui couvait ?
De
toutes les façons, rien n'a changé ! L'injustice
continue, la corruption et le chantage règnent
en maîtres à Djibouti.
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Haut de page ________________
16/08/02
Une mafia belge tiendrait les commandes d'un pan entier
de l'économie à Djibouti ? (Lecteur)
Pourquoi
ne pas faire un tour au grand Port de Djibouti qui a pour
directeur un certain Luc Deruyer alias Luc Dutroux, belge
de nationalité et travaillant pour le compte du
régime iogien. Lequel régime prône
la discrimination ethnique, par exemple.
Bien
d'autres nagent entre deux eaux, comme l'ex-mercenaire
de Bob Denard : le Commandant Lahon, lui aussi de nationalité
belge qui est placé avec d'autres Belges aux postes
clés de l'économie djiboutienne (la mafia
belge est très présente dans les affaires
de Dubai Port Authority).
Tous
ces expatriés bafouent le code de conduite dans
un pays étranger. Ils n'ont aucun respect pour
les droits des travailleurs djiboutiens (le Syndicat du
Port est totalement absent de la scène quand il
devrait s'exprimer : par exemple, en cas de licenciements
abusifs, de sanctions décidées à
l'aveuglette selon le bon vouloir des dirigeants ou contre
la discrimination entre noirs et blancs travaillant dans
un même secteur de production de l'entreprise.
Ou
est donc passé le respect des principes fondamentaux
et universels des droits de l'homme et son premier article
qui stipule que tous les hommes naissent libres et égaux
?
Il
y a plein d'autres sujets comme ceux-là. Je vous
les communiquerai ultérieurement. Ils concernent
notamment le secteur commercial toujours tabou des relations
avec Dubai. Tabou quand on connaît les vrais dirigeants
de ces organisations.
Pourquoi
la France ne joue-t-elle pas le rôle de garant du
Peuple djiboutien qu'elle devrait jouer ?
que
font les autorités belges, sud africaines ou britanniques
? Pour faire cesser ces pratiques dévoyées
qui sont conduites par certains de leurs ressortissants,
que nous considérons comme des véritables
malfrats.
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Haut de page ________________
16/08/02 Une carte des implantations
ethniques dans la Corne de l'Afrique
Un
lecteur, que nous remercions vivement, nous a adressé
la copie d'une carte des implantations ethniques dans
la Corne de l'Afrique, qu'il a réalisé.
L'original fait 1 x 1,5 m et il est donc difficile à
reproduire.
Pour ne pas dépasser un certain volume, qui provoquerait
un allongement inacceptable des temps de chargement et
de consultation, nous vous proposons une reproduction
de qualité médiocre. En particulier, les
noms sont difficiles à lire.
Mais
vous trouverez ci-dessous un lien pour télécharger
une image plus lisible.
Afin
de télécharger une image de meilleure qualité
(fichier 'JPG', env. 322 Ko) :
cliquez
ici pour télécharger
_________________
Haut de page ________________
16/08/02
La Banque Mondiale accorde un prêt de 15 millions
de dollars à Djibouti
Extrait
du site Internet du Journal Le Monde.
Une convention de prêt Dun montant de 15 millions
de dollars US destinés au secteur de la santé
a été signé mardi à Washington
entre Djibouti et la Banque mondiale, a annoncé
mercredi radio-Djibouti (gouvernementale). La convention
a été signée par l'ambassadeur de
Djibouti aux Nations unies, Robleh Olaye, et le vice-président
par intérim de la Banque Mondiale, chargé
de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Jacques Baudouin,
selon la radio. Ce prêt permettra notamment l'acquisition
d'équipements médicaux pour les services
d'urgence et de pédiatrie ainsi que la poursuite
Dun programme de surveillance et de lutte contre le paludisme.
Note
de l'ARDHD : nous ne pouvons que nous réjouir d'apprendre
que la Banque mondiale accorde un prêt pour l'acquisition
de matériel médical à Djibouti, dont
les services de santé manquent cruellement de moyens.
Cela
dit, nous aimerions savoir quelles sont les mesures qui
ont été prises par la Banque mondiale pour
éviter tout détournement de fonds, comme
cela est une tradition à Djibouti et le sport national
pratiqué par les Ministres et leur patron IOG.
Le
fait que ce soit l'Ambassadeur de Djibouti aux Nations
Unies qui soit le signataire est déjà un
gage de détournements potentiels. D'après
plusieurs sources, l'homme serait bien connu pour faire
partie de l'entourage proche du dictateur et pour s'être
constitué une fortune sérieuse en prélevant
sa part sur des subventions internationales...On nous
a d'ailleurs signalé qu'il menait grand train à
New York avec des compagnies plus ou moins douteuses,
en utilisant la voiture de l'Ambassade et la protection
diplomatique associée ...
Espérons
que cet argent atteindra son objectif ... Le matériel
qui pourrait être acquis par les services djiboutiens
de santé, aurait-il pu permettre de sauver la vie
du Général Yacin Yabeh ? Les Djiboutiens
se sont-ils servis de cet argument pour obtenir ce nouveau
prêt, qui n'a qu'un nombre limité de chance
de parvenir à sa destination prévue initialement
? De toutes les façons, Guelleh endette une nouvelle
fois les Djiboutiens sans leur avis ni leur consentement.
Combien de générations successives devront
rembourser ces prêts qui n'auront servi dans leur
grande majorité qu'à enrichir le clan mafieux
au pouvoir ?
_________________
Haut de page ________________
16/08/02
Les annonces immobilières de la semaine
A
LOUER : bureaux en "surplus",
réformés par l'Administration !
.....
Beaux
bureaux, bien équipés avec toutes les facilités.
Ils n'auraient jamais servi. En tout cas,
ils n'auraient jamais été utilisés
ni pour diligenter des enquêtes financières
efficaces, ni pour produire des rapports utiles sur les
détournements
de fonds publics invraisemblables.
Les rares utilisateurs auraient limité l'utilisation
des locaux
à la fabrication du café,
à la consommation d'eau rafraîchie, à
la lecture de La Nation
et à des discussions prolongées en attendant
la fin des horaires de travail.
A
quoi sert une Chambre des Comptes et de Discipline budgétaire
dans un État de Droit ?
A
surveiller l'utilisation des fonds publics et à
dénoncer toutes les malversations financières
des Administrateurs civils, des Fonctionnaires, des Ministres
et des Dirigeants (y compris du Chef de l'État.,
de son prédécesseur, etc..). Le cas échéant,
à faire inculper les personnages qui ont abusé
des fonds publics et à instruire un procès
... à leur encontre.
A
quoi sert une Chambre des Comptes et de Discipline budgétaire
dans une dictature comme Djibouti ?
A
rien ! Selon des informations crédibles, confirmées
par de nombreuses sources, la Chambre des Comptes n'exerce
pas ce rôle à Djibouti.
-
Le
Ministre des Finances peut prendre ce qu'il veut dans
la Caisse sans être justiciable devant la Chambre
de discipline budgétaire.
-
Le
Président peut ordonner des virements internationaux
du Trésor Public sur ses comptes personnels en
toute impunité.
-
L'ancien
Président peut exiger des avances en liquide
pour effectuer ses voyages en toute indépendance
financière ,
-
Le
Président peut faire payer par le Trésor
public un loyer à sa femme au titre de la maison
qu'elle possède et qu'ils habitent ensemble.
Même si l'argent pour l'acquisition et la construction
provenaient déjà de détournements
de fonds. Il en va de même pour l'entretien, le
gardiennage, l'électricité, l'eau et le
personnel de maison.
Par
exemple : Djibouti manque d'eau, mais la piscine de Guelleh
déborde .... et ses plantations ne connaissent
pas la soif !
__________________________
A
VENDRE : très belle villa, appartenant
à un commerçant avisé, dignitaire
du régime,
mais étant soupçonné d'avoir quitté
le pays depuis quelques mois
pour sa résidence dans les émirats du Golfe
(?)
Cette
belle villa avec tout le confort (piscine, etc..)
aurait été délaissée par son
propriétaire actuel qui aurait estimé
que l'atmosphère de Djibouti devenait malsaine
pour sa santé et pour sa liberté ...
Cette
résidence bénéficie de nombreux avantages
fiscaux qui pourraient être transmis au nouvel acquéreur
(ce point est à discuter directement avec IOG :
exonération de la taxe foncière et de la
taxe d'habitation, exonération du paiement de l'eau,
du téléphone et de l'électricité,
.. exonération de la redevance pour enlèvement
des ordures ...)
Pas
de coupure d'eau ni d'électricité pour cette
villa, qui dispose de toutes les façons Dun groupe
électrogène de secours et de réservoirs.
_________________
Haut de page ________________
|
Nos
rubriques :
L'Homme de la Semaine
Les
responsables de la torture
L'Ordre
des Brosses à Reluire
l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale,
celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols,
assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc..
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge
d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre
déléguée conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec
M Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur des
intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N°
23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre
de l'Économie et des Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre
délégué aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre
de l'Agriculture et du développement rural.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district
de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de
la Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé"
Chef de la Police
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit
de cruauté envers un blessé grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali
Mohamed Abdou, pour
déni de justice envers les prisonniers politiques et pour
des déclarations mensongères sur RFI.
OBSERVATOIRE
N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil
et le Lieutenant Mohamed Djama (ci-dessus),
officiers de la Garde présidentielle, pour
avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles,
le jeudi 18/04/02, sur les vétérans de la guerre contre
les résistants du FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour
réclamer le paiement des arrièrès qui leur
sont dus.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols,
de torture et d'emprisonnement arbitraire
(.. . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique
internationale les noms des tortionnaires qui ont été
le plus souvent cités par les victimes, et ce jusqu'à
ce qu'ils soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun (expulsé
par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Nouveaux
nommés (2002) :
-
Hassan Saïd (Chef de la SDS)
-
Commandant Aboubaker Ahmed Moussa
- Capitaine Idriss Djama
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités,
mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
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Sommaire ---------
l'Ordre
des
Brosses à Reluire
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes"
- Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur Ali
Abdi, Ministre des Affaires Etrangères
au grade "d'hyène fonceuse"
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre du commerce
au grade "d'hyène repue"
- Premier échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed Ali
Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour
un peu plus de patriotisme" (paru
dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble
des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade de
'faux-culs' avec la barrette spéciale
de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M. Ismael
Ibrahim Houmed, Ministre
de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes,
Chargé des Droits de lHomme,
pour sa langue de bois, au grade de 'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M. Wahib Ahmed
ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et
pour ses contradictions, au grade de 'Clown'
Bulletin
n° B143
ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous
le titre "Vers un apprentissage serein de la Démocratie",
au grade de "Baratineur patenté".
Bulletin
n° B146
Mme
Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme,
du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action
de Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au
grade "d'Avocat du Diable"
Bulletin
n° B152a
M.
Mohamed Ali Daoud
pour l'affirmation de son egagement total ainsi que
de celui du FRUD-Bis aux côtés de la dictaure et des
forces du mal, au grade de "Bouffon écervelé"
Bulletin
N° 155
Monsieur DILEITA, Premier Ministre pour les injures adressées
à Monsieur Ahmed DINI, au grade de "Perroquet
soumis".
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