13/06/02
DINI aurait-il été laché par le Quai
d'Orsay ?
On se
souvient que Dini est rentré depuis une dizaine de
jours de Djibouti. Il était furieux et donnait des
signes d'agacement.
Il devait
donner une conférence de presse qui n'a toujours pas
eu lieu ... officiellement parce qu'il doit se faire soigner.
Mais officieusement ?
Il
aurait conduit deux démarches :
-
Une pour récupérer un titre de séjour
valable. Refus poli des autorités françaises
qui lui ont répondu que s'il avait signé un
accord de paix et reçu la plus haute décoration
du pays , il ne pouvait plus se présenter comme un
réfugié politique .... Les services changeront-ils
d'avis dans l'avenir ?
- Une seconde, plus importante auprès des Affaires
étrangères françaises. Il aurait présenté
un volumineux dossier mettant en évidence que 95 %
des termes de l'accord n'avaient pas été respectés
par Guelleh (Ca l'ARDHD l'avait prévenu ..). Il aurait
dit à ses interlocuteurs qu'il n'avait accepté
de signer cet accord que sous la pression diplomatique française
et qu'il demandait maintenant l'aide et l'arbitrage de la
France.
Nouvelle réponse polie à cette demande. On ne
vous a jamais forcé ni à rentrer à Djibouti,
ni à signer cet accord. C'est votre problème
! Il serait reparti toujours furieux mais avec beaucoup d'amertume
en plus.
Les
diplomates français ont la fâcheuse habitude de laisser
tomber les gens qui ont besoin de son aide ou ceux qui pourraient
porter atteinte d'une manière ou d'une autre à Guelleh.
On dirait qu'un mot d'ordre aurait pu avoir été
donné à tout le personnel du Quay d'Orsay : "On
soutient Guelleh et on le protège quoiqu'il arrive ...
quoi qu'il fasse".
Mais
pour quelles raisons ?
Quelle est la nature du cadavre qui serait dans le placard ?
Guelleh tiendrait-il, par exemple, des informations importantes
que la France n'aimerait pas voir diffuser sur la place publique
?
Nous n'en savons rien, mais ce soutien inconditionnel de la France
à la dictature, aux violations des Droits de l'Homme, à
la barbarie et aux détournements de fond nous choque et
nous attriste.
Note
de l'ARDHD : nous avions toujours soutenu l'action d'Ahmed Dini,
opposant au régime et défenseur des prisonniers
politiques et , par exemple, nous avions publié tous
les communiqués qu'il nous avait adressés au nom
du FRUD.
Il y a plus d'un an, dès la signature précipitée
des accords dit de paix, dont le contenu était extrêmement
pauvre et même en recul sur certains points aux accords
antérieurs, nous avions émis des doutes sur l'opportunité
de les signer.
Ahmed
Dini, alors nouveau récipiendaire du Hochet Maximum
de la République, nous avait écrit pour contester
"amicalement" nos analyses qui n'allaient pas dans
son sens.
Aujourd'hui
en dépit de cela, nous sommes désolés
ce qui lui arrive, mais il faut reconnaître que c'était
plus que prévisible. Tous les observateurs, y compris
parmi ses proches, l'en avaient informé.
Nous
regrettons surtout ce qui arrive, car c'est le peuple djiboutien
qui paye les pots cassés : le coût d'une guerre
qui n'a rien solutionné et le coût d'un accord
qui n'a rien produit. Cela fait beaucoup de coûts inutiles
pour une population déjà malmenée par
la bande au pouvoir.
Par
ailleurs, il semble que d'anciens éléments du
FRUD réunis à Bruxelles, (avec probablement
d'autres composantes) sous le fanion du FDP, tentent de réactiver
les structures du FRUD, sans Ahmed Dini qui avait contesté
en son temps la légalité / réalité
même du Congrès dit de Tadjourah.
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13/06/02
Un anniversaire inutile et sans signification : la fin de la fête
nationale à Djibouti (Lecteur)
1977-2002,
il y a 25 ans d'intervalle. C'est le temps d'existence d'un bout
de territoire.
C'est la durée
qu'ont régné deux chefs d'Etat ou deux chefs d'une
bande clanique de mafieux; l'un est toujours là.
Mais c'est
aussi le temps d'un système, qui a broyé et qui
continue de broyer tout le monde : les opposants, pour le seul
fait de proposer d'autres politiques que celles d'aujourd'hui;
les étudiants, par peur de constituer la franche contestatrice
de la population - comme disent les marxistes ils sont peut être
les seuls à prendre conscience qu'il faut agir donc s'opposer
au système -; les travailleurs, pour ne pas connaître
une vie meilleure et pour ne pas faire des demandes que les dirigeants
refusent de satisfaire alors qu'ils peuvent; à la population,
pour ne pas se rebeller contre ces charognards de dirigeants qui
ne laissent pas une miette.
On n'a pas
tort de parler de l'existence d'une bourgeoisie, si on observe
bien la structure administrative et militaire, autrement dit les
chefs de ces structures. La division de l'ancienne STID en deux
sociétés, la poste et la société de
téléphone montre quelque chose qui est plus qu'un
système et étaye la thèse de la bourgeoisie.
Par décision paternelle, le fils aîné de IOG
devient le principal actionnaire de la nouvelle société
de téléphonie mobile Evantis. Avant c'était
tel oncle, tel neveu; maintenant c'est tel père, tel fils.
Observez le changement qui en dit long sur la nature du pouvoir
politique et économique et la famille Guelleh. On réduit
la distance qui sépare entre celui qui détient le
pouvoir et le futur prétendant.
Mais c'est
une vision pathétique des relations sociales plus que politiques
et économiques de la famille d'IOG : vivre dans le sang
- que ce soit les assassinats et l'exploitation des hommes et
être corrompus de père en fils, de mère en
fille. Vivre aussi dans la peur au ventre : perdre tout d'un coup.
Cette famille a établi un lien fort entre être au
sommet du pouvoir et contrôler la vie économique
du pays. Aussi sans détenir les deux pouvoirs en même
temps et au même moment, c'est la fin de la vie pour ses
membres.
25
ans, c'est le moment de faire un bilan plus sérieux que
celui effectué chaque année ou à la moitié
d'un mandat.
Je vous propose le mien, à vous, lecteurs de ce journal,
de le juger. Sur le plan politique, la recherche de l'unité
nationale s'est transformée en un enfer pour beaucoup d'hommes
politiques.
C'est plutôt
la sécurité d'un groupe de dirigeants ou du
système qui a pris le dessus sur la construction nationale.
Hassan Gouled parlait dans ses discours de "l'unité
nationale" comme un fait qui existe déjà, et
ce à partir du moment qu'il y a eu la déclaration
d'indépendance. La grande erreur vient de là. Or
pour faire l'unité nationale, ni le parti unique ni le
discours creux sans des actions concrètes ne servent à
quelque chose. Il fallait autre chose, une vraie dynamique politique
et sociale. Et celle-ci devait s'appuyer sur la participation
de tous les citoyens, sans distinction régionale, de sexe
et d'ethnie ou de clan. Le mythe de l'unité nationale a
plutôt permit la constitution et le maintien d'un système
de domination politique et économique, basé sur
le clan, l'espionage, la paranoïa de la sécurité
et la force militaire. Son calcul politique était basé
sur une l'unité nationale de façade.
Sur le
plan "industriel", il y avait jusqu'à la
fin des années 1990 3 usines : l'usine de l'Eau de Tadjourah,
la Laiterie de Djibouti et celle des produits pour le bétail...
Aucune n'existe aujourd'hui. Elles n'ont pas disparu à
cause de la guerre civile de 1991 ou les arguments avancés
par les dirigeants de "situation de guerre imposée",
mais à cause de la gabegie, de la mal gestion et surtout
de la corruption qui détruit le tissu socio-économique
et humain.
En 25 ans
aucun projet agricole
n'a donné des résultats positifs. Le PK 20 a plus
englouti de l'argent public qu'il n'a apporté des bénéfices
à l'Etat et à la population, qui reste dépendante
pour les fruits et légumes de l'Ethiopie et de la Somalie.
Or nourrir sa population est la première politique que
doivent privilégier les dirigeants du pays.
En matière
énergétique et hydraulique, le tableau est très
sobre; l'EDD est dirigé de la même qu'une maison
personnelle ou d'une famille par un membre de sens de la bourgeoisie.
La gestion est tellement fatale et désastreuse que la population
a été soumise à des coupures fréquentes
du courant durant trois étés, avec toutes les conséquences
que l'on connaît. Malgré les ressources énergétiques
que disposent le pays, la facture de l'électricité
est trop chère pour les sociétés, qui ne
peuvent donc pas investir le pays et comment alors créer
des emplois. C'est la même chose une grande très
partie de la population, privée de courant parce que le
kilowatt est excesivement élevé.
Ce qui amène
à certains de faire des branchements sauvages, ce qui est
normal parce que du fait de la corruption et de la gabegie, certains
ne paient pas ou ne bénéficient pas des avantages
incalculables comme les ministres ou le Directeur de l'EDD, qui
dispose des climatiseurs partout dans sa villa cosue. La géothermie
n'a jamais été exploitée pour réduire
la lourde facture du pétrole importé ... de la France.
Elle a plutôt constitué une nouvelle base de la corruption
de la classe politique comme l'est depuis 5 ans l'exploitation
du sel du Lac Assal.
Quant à
l'établissement de l'eau, l'ONED, il est dirigé
par un membre affilié à la famille régnante
par la mariage, donc un duc. Là aussi les tarifs sont élevés
et pour les entreprises et pour les citoyens. C'est un lieu où
le favoritisme prend une autre forme; on confie, certains travaux
que l'ONED effectue normalement parce qu'ils relèvent de
ses compétences techniques, à une entreprise détenue
par un membre de la première famille du pays.
Les deux établissements
constituent un lieu idéal d'une manipulation des membres
du système, inconnue du grand public. Et elle fait des
dégats importants dans la vie de beaucoup de personnes.
Il s'agit d'accorder un traitement de faveur à un nouveau
directeur de l'administration centrale; on passe les factures
d'électricité et d'eau de ce dernier, mais il doit
verser de l'argent, en fait ce qu'il doit payer aux établissements,
dans une caisse invisible dont il ignore les bénéficiaires.
Et quand il perd son poste, ceux qui lui ont donné la faveur
lui présentent une facture salée, somme dont il
aura du mal à payer par la suite. C'est une face que connaissent
seulement certains initiés du système ou qui ont
collaboré directement ou indirectement avec ses tenants.
Sur le
plan économique, c'est 25 ans de destruction. L'économie
est sous profusion financière étrangère particulièrement
française et arabe. Les taux de croissance avancés
par les autorités maintenant comme hier paraissent des
fantaisies pour beaucoup de monde; parce que ces taux n'existent
pas ou ne se concrètisent pas dans la vie de la majorité.
Les équilibres budgétaires, longtemps avancés
et présentés comme un grand succès du parti
et de son chef, el Hagi président, n'étaient que
des bleufs de ces monsieurs qui poursuivaient des objectifs personnels
: se constituer une fortune financière sur le dos des travailleurs
et des simples gens. Les finances publiques étaient dans
le rouge depuis fort longtemps et non pas seulement à partir
de 1992. Faut-il insister que la guerre n'explique pas tout. Cependant
elle explique d'une part la baisse du budget du ministère
de l'éducation nationale et celui du ministère de
la santé et des affaires sociales et d'ature part l'augmentation
du budget pour les violations de tous genres et surtout de la
mort, je veux parler du fameux ministère de la défense
et des services secrets de la famille.
Sur le
plan social, on assiste à un désastre. De la
tentative d'imposer autoritairement des nouvelles structures sociales
et une autre éducation durant la période coloniale,
on est passé à la destruction de celles qui ont
toujours existé. Par exemple, la valeur de la solidarité
s'est perdue à cause d'un système qui écrase
les gens et qui détruit les initiatives individuelles et
collectives. Comment pratiquer la solidarité quand un grand
de personnes d'une même famille sont au chomâge? Autre
exemple l'importance et le respect dû au droit ont aussi
disparu à cause de l'apparition d'un droit soumis à
une forte manipulation, à une justice qui fait des procès
iniques, des procès politiques, qui pénalise les
gens sans défense et sans soutien.
A cela
il faut ajouter un système éducatif des plus catastrophiques
de toute l'Afrique. Des enfants de 10 ans sont exclus de l'école
primaire parce qu'ils ne peuvent pas reprendre une classe deux
années de suite, le redoublement n'est pas autorisé
aux gens des familles pauvres. Une rigueur qui n'existe pas pour
les enfants des dirigeants et autres riches de ce pays. Quelle
société construisons nous quand nos enfants ne peuvent
pas aquérir une éducation minimale soit-elle, comment
pouvons acquérir les nouvelles techniques agricoles, industrielles
et commerciales pour notre bien être, pour notre futur,
celles des générations à venir? C'est une
société d'ignorants qui est en marche depuis longtemps
dans ce pays.
Une
question principale se pose : comment s'est maintenue et maitient
encore cette situation désastreuse?
Ces ingénieux dirigeants ont trouvé les moyens à
leur politique : tuer les opposants, la liste des assassinats
pratiqués est très longue, on les pousse à
l'exil dans les années 1980 et 1990; arrêter les
travailleurs et les leaders syndicaux sans raisons et sans les
juger; priver la bourse aux étudiants à l'étranger,
priver toute éducation (par le maintien du système
sélectif et corrompu) et tuer ceux qui protestent dans
le pays ( A Ali-Sabieh un collegien est mort d'une balle tirée
par un policier il y a 4 de cela); penaliser doublement les travailleurs
de l'Etat et du secteur privé: imposer des fortes taxes
ou cotisations à la guerre que les dirigeants politiques
mènent contre le peuple, supprimer les primes et autres
indemnités et enfin réduire les salaires et en leur
versant tous les 4 à 5 mois, sinon plus; caser les toutes
les structures sociales et professionnelles du pays comme les
syndicats en arrêtant leurs responsables et certains de
leurs militants et ce sans preuves ni jugement ou encore harceler
les associations et leurs dirigeants comme le cas de l'association
Iris.
Donc c'est
la mort à feu doux des forces vives du pays, des plus
faibles et ceux qui veulent changer les choses pour le bien de
tout le monde, y compris pour celui de ceux qui dirigent le pays.
Dans le même temps voitures de luxe et villas ultra cosues
des corrompus se montrent ostensiblement. Pire on construit des
routes privées pour le seul bénéfice du Monsieur
alors que celles qui servent à la population et à
l'économie sont en mauvais état depuis fort longtemps,
c'est-à-dire depuis 25 ans. Quelle logique y-a-t-il à
construire une route goudronnée dans une zone non habitée
et pour un événement annuel? Un ami me disait dans
lors d'une discussion dans un café qu'il y a pas de logique
à chercher dans les régimes politiques et en particulier
les régimes autoritaires dont la volonté d'Un s'impose
et s'applique sur le terrain.
Hassan Gouled
disait quelques mois avant son départ de la scène
politique qu'il était "heureux de voir le peuple
djiboutien uni et de retrouver sa fierté...".
J'ignore s'il était conscient du sens des mots qu'il avait
prononcés à cette époque là. Son successeur
disait dans une interview au fameux journal La Nation qu'il est
"conscient des réalités de notre pays".
Et d'ajouter que "je ne suis pas porté au pessimisme.
Je peux mesurer l'ampleur du travail qui nous attend. J'ai été
élu parce que j'étais porteur d'espoir, parce que
j'ai parlé le langage de notre peuple...".
Depuis trois
ans, il dirige le pays, son optimisme s'est traduit à la
catastrophe, à son enrichissement, à des bétises
personnelles, à l'imoralité (priver des paralysés
le maigre salaire qu'ils perçoivent et de les tuer sans
que les responsables de sa sécurité rapprochée,
j'appelle les fascistes qui l'entourent, soient poursuivis ou
au moins rappelés publiquement à l'ordre). L'espoir
dont il parle n'existe pas, le pessimisme est dominant même
ceux qui profitent du système pensent ainsi. Il ne parle
pas le langage du peuple, mais le langage des pieurs du pays,
des corrompus, des "malhonnêtes nés".
L'un comme
l'autre sont en porte à faux avec la réalité
politique et sociale du pays. Ils parlent dans le vide ou se parlent
à eux-même, s'écoutent, s'applaudissent eux-mêmes.
Il y a un fait à prendre en considération, depuis
la fin des années 1980, ils circulent avec des voitures
superblindées. Ils se ferment de tout contact humain alors
que pour être conscient des réalités que connaissent
le pays et son peuple, il faut être en contact avec lui.
Mais il est illusoire de demander à des paranoïaques
d'avoir des relations sociales normales.
Il n'y a pas
lieu d'être heureux quand la situation socio-économique
est catastrophique. Il n'y a pas lieu de dire être conscient
des réalités quand dans le même temps on ne
construit pas les bases d'une situation meilleure que celle des
décennies passées sur tous les plans. Les réunions
et autres séminaires des membres du gouvernement, comme
celui des 3 au 9 février dernier au Palais du Peuple, constituent
que des spectacles pour les acteurs d'une scène politique,
autoritaire et excluante. IOG n'est pas conscient des réalités
du pays quand il se déplace en avion pour visiter les villages
et les chefs lieu des districts ou encore quand il décide
de faire construire des routes privées avec les fonds publics
et d'ignorer celles qui servent le développement soci-économique
du pays.
Que signifie
l'anniversaire d'une date, certes importante pour un pays et un
peuple, quand celui-ci vit dans une pauvreté extrême
à cause de la gabegie de la corruption, érigée
en système de gouvernement par les dirigeants politiques?
Quel sens
peut-il avoir ce vingt-cinquième anniversaire de l'indépendance
quand la population est exclue des festivités ?
Le lieu et
les conditions de sécurité voulus par Monsieur exclue
les citoyens, n'importe qui ne peut assister à cause de
la distance et du terrain. L'année prochaine ce sera peut-être
les festivités de l'anniversaire auront lieu dans l'espace;
Monsieur a les moyen de se payer un voyage espacial. Le FMI, La
Banque Mondiale et les pays donnateurs comme la France verseront
encore de l'argent dans les caisses personnelles de Monsieur.
Comment
expliquer ce choix de caprice de Monsieur ?
A mon avis
un seul mot explique tout : la paranoïa. C'est une maladie
qui entraîne une dégénéressance mentale
de la personne; elle perd sa lucidité et est soumise à
tous types d'influence.
Pour conclure
le vingt-cinquième anniversaire se présente comme
la célébration d'un système de gouvernement
et de ses chefs, de la corruption, de la malversation...
25 ans de
mascarade ou de spectacle d'Etat, qui n'est en fait qu'une agrégation
d'ethnies, de clans et de sous-clans très fragile,
25 ans de
manipulation de tout genre,
25 ans de
tueries,de violations sexuelles et des droits de l'homme.
A n'en
pas douter c'est le plus triste anniversaire de l'indépendance.
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13/06/02
Guelleh ira bien au Vatican pour rencontrer le pape ! Notre information
du 7 juin est confirmée.... (Source
ADI)
Correspondance de Naguib A. Taher
Le Chef de l'Etat reçu demain au Vatican par le Pape
Jean Paul II
DJIBOUTI
(ADI)- 12 juin- Le Président de la République M.
Ismail Omar Guelleh, s'est entretenu lundi soir avec le Ministre
italien de l'Intérieur M. Scajola, en marge du Sommet mondial
de l'alimentation.
L'entretien
qui a été fructueux, était axé notamment
sur le renforcement et l'appui aux domaines de coopération
entre les deux pays.
Le chef
de l'Etat a eu par ailleurs des entretiens cet après-midi
avec le Directeur général de la FAO M.Jacques Diouf,
au siège de cette organisation. Les discussions qui ont
abordé la coopération bilatérale et multilatérale
entre notre pays, le FAO et les autres institutions des Nations-Unies,
s'inscrivent dans le cadre de la volonté du Gouvernement
djiboutien de lutter contre la faim et de mobiliser assez des
ressources pour la promotion de l'agriculture et l'appui des programmes
spéciaux sur la sécurité alimentaire.
Demain
matin, le Président de la République sera reçu
demain au Vatican par le Pape Jean Paul II.
ADI- 14H48
GMT- 12 JUIN 2002.
ARDHD
: pour quelles raisons Guelleh avait-il caché ce voyage
à son entourage ? Peu de responsables parmi ses proches
avaient été informés.
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13/06/02
Le procés des douze prisonniers politique se déroulera
à Djibouti les 16 et 17 juin.
(Sur la base d'Informations communiquées par la LDDH)
Ca y est,
la date est prise et les prisonniers politiques devraient passer
en procès les 16 et 17 juin. Yacin Yabeh et Abdoulnasser
Awaleh Cheik, qui avait été inculpé mais
dont le mandat de dépôt n'a jamais été
exécuté, devront retourner en prison avant le procès
pour satisfaire aux exigences du code pénal.
Deux acteurs
ne comparaitront pas. Ni le colonel God, qui est toujours en prison
malgré un non-lieu, ni le commandant Guelleh qui est en
liberté provisoire et qui avait lui aussi bénéficié
d'un non-lieu ne figurent pas dans la liste des inculpés
qui doivent comparaître devant la Cour Criminelle le 16
et 17 juin 2002.
Il semblerait,
que le Procureur Général ait décidé
d'agir ainsi, car pour la troisième et dernière
fois la Cour Suprême qui avait par deux fois cassé
les deux arrêts de la Chambre d'Accusation pour défaut
de base légale, doit se prononcer sur le pouvoir du Colonel
God et du commandant Guelleh et le délai étant de
2 mois, le Procureur Général a décidé
de mettre cette liste des 13 policiers au rôle de la Cour
Criminelle qui ne siège que deux fois par an (mai-avril
et novembre-décembre).
Les onze détenus,
qui ne sont en détention depuis le 13 décembre 2000,
ressentent une certaine déception, du fait qu'ils n'ont
pas obtenu des avocats indépendants, des avocats venus
de l'étranger.
Ils craignent
que leur procès soit expéditif, d'autant plus qu'il
n'aura pas d'avocats indépendants ; ni des observateurs
internationaux.
Pour eux
le procès se passera pratiquement à huit clos, et
en deux jours.
On nous signale
que Maître Aref aurait refusé de prendre leur défense
... se retranchant derrière le fait que ces hommes auraient
connaissance d'information sur la position de charniers en territoire
Afar et qu'ils auraient refusé de les communiquer. (?)
Doit-on y voir les conséquences d'un rapprochement avec
IOG par l'intermédiaire de Dileyta. Nous sommes bien incapables
de l'affirmer avec certitude.
En tout cas
nous suivrons avec attention le déroulement de ce procès
et nous remercions la LDDH pour ses informations.
Il est à
noter :
- que les
inculpés ne seront pas défendus par des avocats
libres et indépendants. Le seul, qui aurait pu le faire,
s'est excusé. Mais au fait, est-il encore indépendant
?
- que les
organisations internationales, contactées par la LDHH et
par nos soins, n'ont apporté aucune aide pour prendre en
charge leur dossier et pour envoyer des observateurs sur place,
- a contrario,
que Guelleh pourrait demander au juge de prononcer un jugement
qui permette de libérer ces hommes avant l'anniversaire
de l'indépendance. Nous savons que cette affaire lui pèse,
dans la mesure où elle permet d'alerter toutes les organisations
internationales sur les incarcérations extra-judiciaires
et/ou illégales à Djibouti. Cela constitue toujours
une mauvaise publicité pour le dictateur.
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Haut de page ________________
13/06/02
Le nouveau projet d'IOG : détourner la célébration
de la fête nationale à Ottawa en une manifestation
propagande pour la dictature, de la tyrannie et des violations
des Droits de l'Homme.
Guelleh
aurait doté ses 'agents de renseignement', bien connus
des opposants djiboutiens, de moyens financiers exceptionnels
pour tenter d'organiser une vaset campagne de publicité
... pour son régime. Les opposants djiboutiens l'ont vite
compris et ils ont alerté les autorités canadiennes
qui ont pris l'information au sérieux.
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Un
lecteur résidant à Ottawa :
Célébrer
l'indépendance ne signifie pas fanfaronner en faveur du
tyran en place !
C'est en tout
les cas le projet du groupe Siti à Ottawa : ce groupe à
caractère clanique et tribal avec à sa tête
Djama Seed, un vieillard au passé si sombre qu'il campe
sous une fausse identité au Canada comme ses adjoints à
commencer par Moussa Rage, Issa Goudi et Mireh Douli, époux
de Firyo Idriss Gouled alias Mako Djibril, tous les trois anciens
caporaux de l'armée coloniale.
Siti, vient de recevoir de Djibouti de l'argent nécessaire
pour organiser une opération publicitaire télécommandée
depuis la Présidence.
Aujourd'hui Djibouti profondément meurtri commence à
dire tout haut les crimes de Hassan Gouled et de son neveu, crime
contre le pays et le peuple djiboutien. Or Djama Seed, alias Ali
Farah, tel un sorcier au milieu de sa tribu gesticule avec son
réseau de renseignements (Sitti) pour organiser son sale
affaire.
Révoltée par le cynisme de ce groupe l'ensemble
de la communauté nationale djiboutienne vivant au Canada
a condamné le détournement de la fête Nationale
en une opération de promotion de la dictature.
L'artiste djiboutienne de renommée internationale Nima
Jama approché par Siti, a traité cette entreprise
d'opération dégouttante.
A
suivre
!
Un lecteur résident à Ottawa
_________________________________________
L'opposition
djiboutienne à Ottawa
Nous avons
appris que des individus ont reçu une somme importante
d'argent, de
la part de IOG (SDS de Djibouti) afin d'organiser le 25eme anniversaire
de
l'indépendance de Djibouti à Ottawa.
Ces individus
qui appartiennent au Service de renseignement de Djibouti se cachent
derrière le tribalisme afin de créer un climat de
haine entre les différentes
communauté Djiboutienne.
Nous avons
pris contact avec le service de l'immigration ainsi que le service
de renseignement du Canada. Les responsables de deux services
nous ont promis qu'ils prendront les actions qui s'imposent.
Nous conseillons
à nos concitoyens Djiboutiens qui vivent à Ottawa
d'éviter
ce genre d'activité qui salit la mémoire des victimes
de l'indépendance de
Djibouti. Ces individus essaient de convaincre les gens, avec
des arguments
tribalistes, de participer l'événement organise
depuis Djibouti par IOG et
ses fidèles chiens qui sont à Ottawa.
Suite à
l'investigation concernant ces individus, le service de renseignement
canadien, en coordination avec le service de l'Immigration, a
pris nos informations avec beaucoup de sérieux.
Donc affaire...
à ... suivre...
L'opposition djiboutienne dans l'ottawa
13/06/02
Portrait d'un hypothétique général français,
qui aimerait bien devenir Ambassadeur à Djibouti le 1er
juillet prochain.
Ce Général
ne serait pas un militaire comme les autres
Si l'information
qui nous a été transmise par un haut responsable
des Services de Documentation et de Sécurité djiboutiens
est vérifiée, elle pourrait nous apporter un nouvel
éclairage sur des zones d'ombre dans certaines «
Affaires » politico-judiciaires, franco-djiboutiennes.
Ce Général
de Brigade ( « quart de place » et du cadre de réserve),
qui aurait pris ses quartier d'hiver, probablement dans la région
dAuxerre, serait un interlocuteur bien connu du FRUD et
de certains milieux djiboutiens. Il aurait fait état, à
qui veut bien lentendre, de sa prochaine nomination comme
Ambassadeur de France à Djibouti pour compter du 1er juillet
2002.
Son nom pourrait
avoir été prononcé dans diverses «
affaires » mais nous ne le dévoilerons pas ?
Notre informateur,
qui paraît bien documenté sur la question, nous dit
qu'il aurait effectué un premier séjour à
Djibouti comme Lieutenant affecté au Groupement des Commandos
des Frontières de 1974 à 1976 et comme Officier
de renseignements.
Si cela était
confirmé, il aurait eu alors sous ses ordres lAdjudant
FATHI, le Sergent ZAKARIA et le Caporal Chef Youssouf KAYAD qu'il
aurait pu soutenir lors du choix du chef du GCF.
Un nouveau
séjour possible à Djibouti de 1992 à 1994
: cette fois, comme Colonel, commandant les Forces terrestres
COMTER des FFDJ. Il aurait pu mettre à profit la période
de négociations de Paix durant le « cessez le feu
», pour faire répertorier, avec un Commandant Officier
de Renseignements lui aussi bien connu des Afars, les coordonnées
de tous les points de résistance, tenus par le FRUD.
Qu'aurait-il
pu faire ensuite de cet inventaire stratégique ?
Le donner
à Guelleh ? Eh bien OUI, l'homme l'aurait transmise au
Commandement militaire djiboutien avec copie à Ismaël
Omar Guelleh.
Si cela savérait
exact, nous pourrions avoir la confirmation des déclarations
de certains officiers djiboutiens à qui le commandement
militaire avait fourni une liste des coordonnées de points
censés être tenus par le FRUD.
Certains de
ces officiers auraient été fort surpris car les
informations n'auraient pas pu provenir des services de l'AND.
Les officiers d'observation djiboutiens ayant toujours rencontré
les plus grandes difficultés pour localiser les résistants
du FRUD..
Lutilisation
de ces renseignements aurait contribué à la destruction
dune partie du système de défense des Afars
tout en freinant lavance du FRUD qui a subi de très
lourdes pertes, en raison de ce qui pourrait constituer une trahison
française, si c'était vérifié et un
manquement au devoir de l'Armée française qui est
globalement de protéger Djibouti contre les agressions
extérieurs mais de ne pas intervenir dans les affaires
internes..
Notre informateur,
affirme, preuves à lappui ( qui devraient être
rendues public dans la presse au cours des prochains jours) que
ce Général aurait pu avoir constitué un réseau
de renseignement très performant ayant la « totale
mainmise » sur toutes les informations à destination
du Quai dOrsay, de Matignon et de lÉlysée...
Énorme
! Invraisemblable ! OUI, mais on déjà a vu pire
!
Si cela était
confirmé, pourrait-on alors dire que les services ministériels
français auraient pu avoir été intoxiqués
par des informations revues et corrigées par un service
sous-terrain, agissant plus ou moins directement en faveur de
Guelleh ? Il y a un fossé que nous ne nous permettrions
pas de franchir dans ce support.
En tout cas,
en imaginant juste une seconde encore que ceci puisse être
vrai,
1 -
On pourrait expliquer le décalage,
pour ne pas dire les incohérences entre :
-
les informations collectées sur place, dont certains correspondants
effectuent actuellement le recoupement,
- la méconnaissance
dont les gouvernements français successifs à Paris
ont pu faire preuve dans certaines « affaires ».
Ce Général pourrait aussi entretenir des liens
étroits avec le Front National, mais cela devra être
vérifié aussi.
2 -
Guelleh ne serait-il alors qu'une marionnette
soumise à une organisation paramilitaire française
à caractère plus ou moins lucratif ?
Alors que chacun pense quIsmaël Omar Guelleh
pourrait être le grand ordonnateur de tout ce qui se passe
à Djibouti, il pourrait être aux mains dun
système complexe et cloisonné de trafic darmes
militaires sophistiquées, vraisemblablement en provenance
des ex-pays de l'est et à destination des régions
dites « Typhon » (là où il y a conflit
armé déclaré), de trafic dalcool à
destination des Émirats et de lArabie Saoudite et
de drogue à destination de lEurope via la Turquie
..
Nous ne prolongerons
pas plus longtemps ces hypothèses manifestement très
alarmantes sur la dégradation de certains responsables
militaires et ou diplomatiques. Nous attendrons que les preuves
soient publiées et disponibles dans la presse, pour apporter
des certitudes.
Ce n'est qu'ensuite,
que nous pourrions marquer notre étonnement ! La France
pourrait-elle envisager de nommer à Djibouti un tel Général
qui aurait pu avoir diffusé des informations faussées
à sa hiérarchie et trahi le FRUD ?
12/06/02
Communiqué du Forum pour la Démocratie
et la Paix
FORUM pour
la DEMOCRATIE et la PAIX
rue
Georges MOREAU,184
1070 BRUXELLES.
Tél : 0476.342583
FDPDjibouti@hotmail.com
Bruxelles,
le 10 JUIN 2002
Le Forum pour la Démocratie
et la Paix
est très inquiet de l'avenir de Djibouti.
Un an après
la signature de l'Accord de Paix et de Concorde Civile intervenu
entre le F.R.U.D Armée et le Gouvernement de Djibouti,
force est de constater le refus délibéré
du pouvoir en place à amorcer le moindre changement.
La situation
ne cesse de se dégrader d'une manière inexorable.
La responsabilité du régime de Djibouti est totale
dans cette descente aux enfers.
Le refus de
toute réforme démocratique et institutionnelle par
le Président djiboutien Ismael Omar Guelleh lors des négociations
avec le FRUD a mis le pays dans l'impasse. La remise en cause
par l'Assemblée Nationale le 3 Juin 2002 de quelques concessions
politiques relatives à la Décentralisation et à
la Commission Electorale Nationale Indépendante et en violation
de l'Accord du 12 Mai 2001 hypothèque la sortie de la crise
par des voies pacifiques.
Le Forum pour
la Démocratie et la Paix soutient les résolutions
des Assises du FRUD tenues les 4 et 5 Mars 2002 dans le District
de Tadjourah qui préconisent la lutte.
Tant que le
régime despotique perdurera, la crise actuelle ne connaîtra
aucune issue favorable.
Nous lançons
un appel à l'ensemble de la population djiboutienne à
se mobiliser pour en finir avec ce régime rétrograde.
FORUM
pour la DEMOCRATIE et la PAIX
10/06/02
Affaire Borrel : le rôle de la France ? (Freeman)
Je ne suis
ni témoin à charge, ni à décharge.
Je souhaite tout simplement apporter mon point de vue sur une
affaire qui commence à faire beaucoup de bruits et surtout
à gêner beaucoup d'intérêts. Cet article
du Nouvel Observateur a relaté cette affaire en récapitulant
les termes du témoignage du seul témoin dans l'affaire
BOREL ainsi que l'atmosphère dans laquelle s'est déroulé
cette audition.
Tout laisse
penser que cette Affaire n'arrange personne. Elle tombe dans un
contexte diplomatique très tendu entre la France et Djibouti
N'arrangeant
les affaires de personnes, chacun des protagonistes y met du sien
pour nous dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des
mondes. La France de son côté a déjà
essayé de noyer le poisson. Espérons que l'arrivée
du juge PARLOS permettra à ce dossier de se mettre sur
les rails de la vérité. Rails qu'il n'aurait jamais
dû quitter au pays des Droits de l'Homme !
Quant au régime
djiboutien, qui risque très gros dans cette affaire a successivement
épuisé quelques uns des ténors du Barreau
de Paris. Nous avons d'abord eu Me Spziner et pour finir Me Baudolot.
Revenons au
fait, il est presque normal de douter dans toute procédure
judiciaire. C'est le travail du magistrat instructeur d'instruire
à charge et à décharge. Il est normal que
le témoignage de Mohamed ALHOUMEIKANI ait été
vérifié, recoupé et confronté avec
d'autres éléments ( témoignages, preuves
matérielles, autopsie
etc).
Au final et
après analyses des différents éléments,
ce témoignage aurait dû être accueilli avec
un peu mois de scepticisme et peu plus de sérieux. En effet,
l'autopsie qui aurait été réalisée
par un éminent professeur de médecine légale
(Pr . LAZZARINI) ne laisse la place à aucun doute. Les
conclusions sont claires et nettes : le juge BORREL a été
brûlé après sa mort car aucune trace de suif
n'a été retrouvée dans ces poumons. Par contre,
il aurait été très intéressant de
connaître la cause directe de la mort. Est-ce encore un
oubli ou une lacune dans une procédure quelque peu bâclée.
Le comportement
de la justice française et particulièrement des
magistrats instructeurs est plus que troublant dans cette affaire
(absence d'autopsie sérieuse, inerties et lenteurs injustifiées
.).
Un autre point
du dossier a retenu notre attention. Il s'agit des pièces
versées par l'un des avocats du régime djiboutien.
En effet, il aurait remis aux juges d'instruction le dossier militaire
du témoin (lieutenant Alhoumeikani) ainsi que la fiche
d'écrou de Awaleh Gelleh. Il est plus que légitime
de se poser des questions sur la force probante de tels documents.
Quelle est la fiabilité de telles pièces, surtout
quand on connaît l'intégrité des fonctionnaires
du Ministère djiboutien de la Justice et ceux du Ministère
djiboutien de la Défense.
A notre sens,
la ficelle est trop grosse. C'est comme si vous reconnaissez à
toute personne mis en cause, le droit de s'auto fabriquer les
preuves de son innocence. J'espère que les juges accorderont
la valeur quelle mérite aux éléments versés
par les défenseurs d'IOG. C'est à dire nulle.
En conclusion,
il y a dans cette affaire une personne qui mérite le soutien
et le respect pour sa force de caractère et son courage
dans la recherche de la vérité. C'est Mme BORREL.
Si j'avais
un conseil à donner aux avocats de Mme BORREL, je leur
dirais de mettre en cause l'Etat Français (la Justice française)
pour avoir manqué de diligences dans l'instruction de ce
dossier et pour toutes les tentatives et pour toutes les manuvres
faites pour conforter la piste erronée du suicide. La mise
à l'écart par le CSM français (Conseil Supérieur
de la Magistrature) des juges Marie-Paule MORRACCHINI et Le LOIRE,
magistrats instructeurs, constitue plus qu'un aveux de culpabilité
de la Justice française. MADAME BORREL, LA FRANCE VOUS
DOIT DES EXPLICATIONS.
QUI PROTEGE-T-ON
DANS CETTE AFFAIRE? Toute la clé de cette affaire réside
dans la réponse que l'on pourra apporter à cette
interrogation !
A ce stade
l'affaire BORREL relève plus de l'affaire d'Etat et demande
ainsi le recours à des avocats familiarisés à
ce genre d'exercice. Me VERGES me semble tout désigné
pour mener à bien cette affaire.
C'est une
véritable guerre d'usure qui se profile à l'horizon.
Je crois même qu'elle a commencé depuis le début.
Tous les subterfuges vont être utilisés: dessaisissement
d'un magistrat au profit de l'autre, lancement d'une commission
rogatoire internationale sans espoir de retour, mis en avant du
principe de souveraineté des états, disparition
de certaines pièces du dossier, impossibilité de
joindre des témoins importants à l'étranger...
Tout la panoplie.
A mon humble
avis, le "maillon faible" pour aboutir à la vérité
se trouve du côté français et plus particulièrement
du côté des représentants de la France à
Djibouti. Tous les fonctionnaires et haut fonctionnaires français
en place à Djibouti (Personnels diplomatiques), Jean-Claude
SAPKAS, Conseiller français à la Présidence,
un certain CASANO, conseiller à la primature et certains
autres ressortissants français impliqués dans les
sphères glauques du pouvoirs politico-économiques
djiboutiens (ex Me MARTINET, MASSIDA etc ...).
Madame BORREL,
nous sommes avec vous. Votre combat est honorable et mériterait
que votre pays ainsi que vos collègues des différents
syndicats de la Magistrature affichent beaucoup plus leur soutien
et leur détermination dans la recherche de la vérité.
Bernard BORREL était quand même leur confrère.
FREEMAN
09/06/02
La Nation et l'Agence de Désinformation Institutionnelle
(ADI) s'emmèlent les pieds dans les chiffres à force
de vouloir encenser le Chef.
Des chiffres
qui en disent long, lAgence de Désinformation dIsmaël
ne sait plus compter et doit revoir sa copie
..
Le Service
du premier degré du Ministère de lÉducation
nationale nous apprend quil a procédé le 6
juin 2002 à la proclamation des résultats des examens
dentrée en sixième ainsi quà
ceux du Certificat dÉtudes Primaires (CEP), pour
la session 2002.
Dans quelques
brèves lignes, lADI nous informe (le mot est un peu
fort) quen ce qui concerne les résultats de lentrée
en sixième, sur les 8206 candidats qui se sont présentés
à lexamen cette année, 3502 élèves
ont réussi, soit 43.37% ( ? ) de leffectif total.
Quant à
lexamen sanctionnant le Certificat dÉtudes
Primaires (CEP), sur les 3064 candidats qui ont passé les
épreuves, 936 élèves ont obtenu leur diplôme,
soit un taux de réussite de 31% ( ?).
Quelques
remarques nous viennent à lesprit.
Si la valeur
indiquée de 3502 (élèves) représentait
43,37 % des 8206 (candidats présentés) ceci remettrait
en question toutes les méthodes de calcul de base de larithmétique
inculquées aux enfants depuis des siècles.
En apparence,
lAgence de Désinformation dIsmaël a le
nécessaire besoin de réviser les bases de calcul
simple de la division dont chacun sait quelles sont inscrites
au programme denseignement des classes de Cours Moyen de
1ère année défini par le Ministère
de lÉducation nationale.
Si lon
procède au calcul on obtient 42,68 % et non 43,37 %.
De même,
la valeur indiquée de 936 (élèves) ayant
obtenu le Certificat dÉtudes Primaires ne représente
pas 31 % des 3064 (élèves qui ont passé lépreuve)
mais 30,54 %. L'écart est moins important dans ce cas.
Soit lon
indique des pourcentages approchés sur lensemble
des résultats soit on publie des pourcentages précis
; aménager les résultats comme on lentend
cela sappelle de la désinformation intentionnelle
ou de laménagement conjoncturel de linformation
; ce qui, sur le fond de lintention inavouée, revient
au même objectif.
Chacun sait
que lADI a une grande facilité de nous dresser dans
ses articles un portrait idyllique un tant soit peu sirupeux des
actions menées notamment par son vénéré
Chef Ismaël Omar dont elle a hérité par mimétisme
lapproximation dans tous les domaines alors quil convient
dêtre sérieux et précis lorsque lon
ose prétendre « informer juste ».
Au delà
des valeurs approximatives indiquées par lAgence
de Désinformation dIsmaël, notre grande inquiétude
va beaucoup plus loin car ces résultats sous-entendent
que 4704 élèves naccéderaient pas aux
classes de 6ème pour la prochaine rentrée scolaire
ce qui ne pourrait qualourdir dautant plus les classes
de Cours Moyen de 2ème année, à la condition
évidente que tous ces élèves redoublent et
que lon ne les retrouve par ailleurs que dans les écoles
lors de la rentrée scolaire à venir.
La
Nation fait mieux que cela, elle oublie 734 élèves
dans les inscrits et se trompe de 2833 élèves dans
les échecs
Elle précise
. que 1427 =
à peu près 1000
..
Quant aux
informations diffusées par la Nation on est plus que dans
lapproximatif
Des 8206 candidats
de lADI .. on passe à 7472 selon la Nation ( - 734
élèves évaporés ..) mais là
où on atteint le summum du ridicule cest lorsquon
annonce que « 3212 ont réussi (ouf ! un chiffre commun
avec
lADI ) et 1427 auraient échoué
.
et quil y aurait à peu près 1000 redoublants
».
Excusez-moi
dinsister mais lacquisition de la soustraction est
du niveau du programme de la classe de Cours élémentaire
2ème année
..
Conclusion
;
On est
à peu près certain que 3212 élèves
auraient réussi à lexamen dentrée
en 6ème quant au reste vous prenez les chiffres qui vous
arrangent
et vous en faites publicité...
Remarquons
que cette pratique a déjà fait ses preuves avec
Ismaël Omar Guelleh.
09/06/02
Radio-trottoir toujours au coeur de l'actualité .... présidentielle.
Ça
déménage à Djibouti
.dans tous les
sens du terme
Immanquablement
il se passe toujours quelque chose de nouveau au sein des "Amis"
d'IOG lorsque lun dentre eux réclame ce quil
considère lui être du.
Cela pourrait
provoquer dans les jours à venir des « déménagements
en chaîne » et bien des surprises
.
Comme dans
toute pièce de théâtre, façon Palais
de l'Escale, qui se respecte.
- entre en
scène le premier acteur en la personne du PM DILEYTA. Il
occupe le logement de fonctions du Chef dÉtat major
des Armées depuis le départ du Général
ALI MEIDAL WAISS en attendant de récupérer la maison
affectée par principe au Premier Ministre et toujours occupée
'anormalement' par BARKAT GOURAD HAMADOU....
Seulement
voilà, BARKAT GOURAD fait le sourd ; il ne veut pas quitter
les lieux et comme il la affirmé à qui voulait
bien lentendre « je resterai là jusquà
la fin de mes jours »
.
Or tout le
monde sait bien que ses comptes bancaires auraient pu servir au
transit de fonds dits particuliers. Par ce biais, il détiendrait
un moyen de pression sur ISMAEL OMAR GUELLEH qui a un problème
de plus sur les bras.
Quà
cela ne tienne, IOG n'est jamais à court d'idées.
Il a trouvé la solution ! Il faut donner à Barkat
une autre maison digne de lui. Il va donc faire preuve d'autorité
et profiter de son voyage en Italie pour obtenir louverture
dune Ambassade auprès du Saint-Siège.
Devinez
qui en sera le premier représentant de Djibouti ?
BARKAT GOURAD
HAMADOU, Ambassadeur de Djibouti au Vatican ; ne souriez pas car
il est bien le seul à ne pas être encore informé
de cette décision
présidentielle et confidentielle
!
Il ne devrait
pas s'y opposer. Chacun sait quil possède des usines
en Italie. A Rome, il serait donc bien placé pour exercer
son contrôle. Mais dans une situation d'exil conseillé,
sinon forcé , il pourrait lui venir l'idée de se
retourner contre ISMAEL OMAR avec la forte probabilité
quil se mette à menacer, lui aussi, de dénoncer
les turpitudes et les actes délictueux du personnage.
Remarquez
que si IOG lançait à ses trousses ses hommes de
la SDS
BARKAT GOURAD aurait toujours la possibilité
de se réfugier dans lenceinte du Vatican
et
de demander asile, lui aussi.
Compte tenu
de ce quil sait, cela provoquerait un coup de tonnerre.
Osera t-il le faire lorsque l'on sait qu'il s'est tu et qu'il
a fermé les yeux lorsqu'Ismaël Omar a créé
toutes les conditions de la guerre contre le peuple Afar en 1990.
D'autres ont
eu ce courage, pas lui ! ... Comme il l'a fait durant toute sa
vie, il menacera, simplement il menacera de ... mais il ne fera
rien.
IOG aurait
une alternative. Celle qui consisterait à lui proposer
aimablement de s'installer à Gabode afin de récupérer
ses biens immobiliers pour enrichir son patrimoins, dont la superbe
villa avec vue sur la mer quil pourrait affecter au PM DILEYTA.
Quant au Général
FATHI, actuel Chef dÉtat Major des Armées
lappartement de fonctions occupé par DILEYTA ne lintéresse
pas ; il sest fait construire une fort belle maison et il
sy plait. Lui, contrairement à son patron, il ne
demande pas que l'Etat lui paye un loyer, qui viendrait en déduction
des sommes affectées à l'AND..
Le Colonel
MAHDI ne fonctionne pas de la même manière, il avait
fait construire une maison au quai du Héron et il lavait
louée à un chef de service de lEDD, dont chacun
sait que le Directeur est DJAMA ALI GUELLEH (ce nom vous dit quelque
chose). L'EDD versait directement à MAHDI
.. 150 000
FD en paiement du loyer mensuel.
Seulement
voilà, lEDD serait en situation de « dépôt
de bilan » (donc aucun risque pour qu'IOG s'y intéresse
... dans l'immédiat) et ne pourrait plus payer le loyer.
Résulat : Mahdi va récupérer sa maison et
il n'aura plus qu'à l'habiter personnellement. Affaire
réglée à condition que l'AND lui verse le
loyer, ce qu'il va s'attacher à obtenir. Comme Guelleh,
c'est tout bénéfice ! Il occupera sa maison et il
encaissera le loyer.
Rappelons
qu'à l'instar de son voisin, le Général ZAKARIA,
il avait emprunté 200 millions de FD auprès de la
Banque « AL BAKARAT » AL BARAKAT (servant de recyclage
dargent au profit des futurs réseaux dAL QUAIDA
et qui a été fermée
discrètement
depuis).
Fin
du premier acte, la suite dans les jours à venir.
Il
y aurait de « leau dans le gaz » au sein du
couple Odette - Ismaël
On dit toujours
quil ny a pas de fumée sans feu.
Daprès
un informateur digne de foi, Odette aurait fait une scène
à Ismaël Omar. Elle lui aurait reproché, avec
virulence, de ne pas avoir associé son frère, DJAMA
HED Gouverneur de la Banque de Djibouti, dans lopération
délictueuse de lattribution du Marché public
des services de lAéroport International de Djibouti.
Daprès
ce quelle aurait dit, il aurait promis initialement dintégrer
son frère dans lopération mais il naurait
pas respecté son engagement par la suite.
De colère,
elle aurait pris précipitamment lavion pour Paris
où elle se trouverait actuellement. Pourvu
quelle ne demande pas, elle aussi, le statut de «
Réfugié politique » et qu'elle ne demande
pas à être entendue par le Juge Parlos dans lAffaire
Borrel !!!.
Cela
ne ferait quun témoin de plus
.
09/06/02
Mahamoud Ahmed Idriss adresse un message de félicitations
et d'encouragement aux Policiers.
(Vu sur le Ged)
Dans un message
de félicitations aux forces de Police, le GED repositionne
le rôle des policiers et leur mission qui est d'assurer
un juste équilibre entre maintien de l'ordre et répression.
Il regrette
que le régime en place provoque en permanence le déséquilibre
en ordonnant systèmatiquement la répression. Le
GED reconnaît que la situation des policiers ne doit pas
être facile, quand il faut assumer les ordres tout en mesurant
la légitimité des revendications, y compris celles
de leurs familles.
Lien
avec l'article
08/06/02
Le Président du GED dénonce les cessions d'actifs
nationaux réalisés en violation de la réglementation
(Vu sur le GED)
Le Président
du GED dénonce, dans un communiqué, toutes les cessions
des services publics djiboutiens qui sont intervenus et en particulier
la dernière attribution de l'exploitation de l'aéroport
au Groupe financier des Emirats.
Il semblerait,
d'après les informations que nous avons reçues,
que les familles Guelleh et Boreh disposent de participations
qui pourraient être majoritaires dans le groupe Dubai Port
authority. Si cela se vérifie, non seulement Guelleh n'a
pas respecté les règles d'attribution des marchés
publics, mais en plus il serait coupable de s'être vendu
à lui-même des actifs appartenant au Peuple djiboutien.
Juge et parti(e) ?
On comprend
alors pourquoi le GED dénonce ses accords et affirme qu'il
faudra les annuler purement et simplement.
Lien
avec l'article
07/06/02
Les indiscrétions de Radio-Trottoir : Guelleh part en secret
pour l'Italie ! Mais au fait, pourquoi en secret ?
L'Italie
se prépare officiellement
pour accueillir la visite secrète de Guelleh !
Ira-t-il
rendre aussi visite au Pape, "en secret" ?
Quand on
fait les choses en secret, c'est que l'on a quelque chose à
cacher ou que l'on a pas la conscience tranquille !
Les raisons
de ce voyage seraient intéressantes :
D'abord, il
faut comprendre que le régime Ethiopien n'aime pas beaucoup
IOG. Tellement peu que ses dirigeants auraient juré, en
privé, de causer la perte d'IOG.... Il faut dire que l'Ethiopie
en a plus qu'assez des gesticulations ridicules d'IOG en Somalie.
Le soutien inconditionnel qu'il accorde financièrement,
militairement et en armes, à des factions dont les objectifs
sont de détruire les biens éthiopiens, ne peut pas
plaire...
IOG est inquiet
car M Zenaoui n'est pas un homme à faire des promesses
en l'air. IOG a donc choisi d'aller demander de l'aide au Gouvernement
italien pour qu'il calme les ardeurs vengeuses de l'Ethiopie.
Auparavant, il s'est assuré que l'Erythrée avec
le gouvernement de laquelle, il s'est rabiboché récemment,
soutenait sa démarche dans un lettre officielle ....
C'est pourquoi
IOG n'a rien dit à personne. Seuls ses très proches
sont au courant de ce déplacement (de la dernière
chance ?). On ajoute qu'IOG aurait l'intention (comme d'habitude)
de profiter du voyage pour plaider aussi sa cause financière
afin que l'Italie intervienne à Bruxelles pour faire débloquer
quelques subventions ...
Donc dans
trois jours, IOG partira donc en douce pour l'Italie. Qui va l'accueillir
à Rome ? Devinez ? Moussa Tourtour, c'est bien lui qui
fera le voyage Paris-Rome pour accueillir le Chef.
Enfin, saviez-vous
que Guelleh était devenu très proche des Italiens
? Par exemple, il est associé à deux hommes d'affaires
italiens dans son usine d'armement en Afrique du Sud.
La question
qui pourrait être posée, est de savoir si Guelleh
retrouvera sa place en rentrant d'Italie ?
Il y a un proverbe italien qui dit "Chi va a Roma, perde
la poltrona"
Qui va à Rome, perd son fauteuil. (Qui va à la chasse,
perd sa place)
IOG
a refusé d'assister à la prise d'armes traditionnelle,
à l'occasion du 25ème anniversaire de l'AND.
Ce n'est un
plus un secret pour personne à Djibouti. Guelleh a peur.
Il se méfie des deux seules forces capables de l'abattre
(au sens propre et au sens figuré) : le peuple et l'Armée.
Sachant qu'un accident est vite arrivé durant un défilé,
il a préféré rester à l'abri au Palais
et il a délégué courageusement le Premier
Ministre, qui, une fois n'est pas coutume, tenait le premier rôle
à cette occasion.
Un premier
rôle qu'il n'a pas du apprécier. Les témoins
disent qu'il était lui aussi "mort de trouille"
et prêt à se mettre à l'abri au premier clic
.... celui du cran de sécurité que l'on enlève
par exemple.
En fait, le
vrai jour dangereux sera bien le 27 juin ! Guelleh, qui a bien
enregistré ce qui était arrivé en Egypte
lors d'un défilé militaire, a fait certainement
blinder l'estrade fermée dans laquelle il veut se montrer
et parader, comme un couard. Pour choisir ses vitres blindées,
il a peut-être sollicité l'aide des services du Vatican,
qui sont chargés de protéger le Pape. Est-ce aussi
l'une des nombreuses raisons de son voyage (secret ... de polichinel)
à Rome ?
Route privée,
tribune blindée, entrée réservée derrière
la tribune, pas de bains de foule : toutes ces mesures rassurent
un peu IOG. A-t-il pensé à tout ? Par exemple, si
quelque chose venu du Ciel tombait sur la tribune le 27 juin ?
Ou qu'on envoie un gaz empoisonné dans les circuits de
conditionnement d'air. Nous lui conseillons de faire vérifier
tous les détails, parce que l'on n'est jamais trop prudent,
lorsque l'on est un dictateur voué aux gémonies
par une population affamée et surtout, humiliée.
07/06/02
360 millions de plus pour Paulette !
J'ai lu vos différents articles concernant le scandale
du Palais d'Haramous. Tout ce que vous dites est vrai. Il s'est
fait construire son Palais, sans sortir un seul sou. Il l'habite
et maintenant il demande aux Djiboutiens de lui payer un loyer
mensuel de 10 millions de FD !!!
Mais vos informations
sont incomplètes. Vous avez oublié de dire que la
récente décision a un caractère rétroactif....
Paulette a déjà encaissé des loyers. Maintenant
elle va recevoir comme rattrapage les 10 millions de FD mais depuis
l'élection (si on peut dire) d'IOG. Soit 36 mois à
10 Millions = 360 Millions de FD.
Pas mal, non
!
07/06/02
L'une des motivations qui a provoqué le départ du
regretté feu Mohamed Djama Elabeh du Ministère des
Finances est à chercher auprès de M. Aden Chideh.
Cet ancien
Consul éthiopien avant 1977 à Djibouti a acquis
très rapidement la citoyenneté djiboutienne au lendemain
de l'indépendance. Après avoir obtenu le statut
de réfugié politique des mains du Ministre de l'intérieur
de l'époque M.Moumin Bahdon Farah et avec l'aval de Gouled
et dIOG qui sont des cousins proches de Chideh (mamassan
bafourlaba).
Gouled et
IOG ont aussitôt décidé de lui octroyer le
plus grand marché de l'Etat sur l'entretien des systèmes
de climatisation qui devrait faire un budget denviron 300
millions de FD par an (que ces travaux soient fait ou pas peu
importe: l'essentiel c'est qu'en finalité l'argent soit
bien partagé).
Mohamed Djama
Elabeh, alors Ministre des Finances, a refusé de cautionner
ces magouilles financières de mafieux. Il a exigé
que des factures et des relevés detaillés des travaux
réalisés effectivement lui soient communiquées
faute quoi, non seulement il ne verserait rien mais il ferait
ouvrir une enquete judiciaire.
Le duo mafieux
Gouled - IOG sest fâché. Mohamed Djama Elabeh
a été déplacé de son poste de Ministre
des Finances pour se retrouver à celui de Ministre de la
Santé publique laissant "la voie était libre
à tous les détournements ".
Je rappelle
que ce même Aden Chideh n'a jamais payé dimpots
à lEtat djiboutien. En plus de son metier fictif
d'entrepreneur, il fut nommé d'abord Consul honoraire en
Corée du sud, puis ensuite en Turquie. Il a reçu
la commande pour la construction des poteaux electriques de l'EDD
entre Djibouti et Arta. Un marché qui a couté 800
millions de FD à l'EDD. Cet homme de mains a versé
effectivement la moitié à la société
COSMEZ pour qu'elle produise les poteaux et tranquillement, il
a mis l'autre moités dans sa poche.
Je précise
ici M.SCHAAL que je suis djiboutien vivant au Canada depuis 9
ans (réfugié d'abord puis maintenant citoyen de
ce pays). Je ne souffre personnellement d'aucune injustice. Mais
je suis scandalisé d'apprendre ce que doivent endurer les
djiboutiens qui sont sur place qui n'arrivent pas avoir leurs
salaires, des soins, des écoles,de l'électicité,
de l'eau, le droit de citoyenneté.
Je pense que
si cette population ne se décide pas à manifester
son mecontentement, c'est malheureusement elle seule, qui en souffrira.
Nous à l'etranger on a aucun probleme particulier, mais
on veut leur venir en aide. Il faudrait donc un peu de solidarité
derrière l'opposition djiboutienne pour chasser Guelleh
et ses amis et ensuite s'organiser pour reconstruire le pays.
Nous on veut
bien aider nos frères de Djibouti mais il faut aussi quils
manifestent leur mécontent.
Nous vous
remercions pour votre article qui nous remet en mémoire
ce que disait JF Kenney " Ne te demande pas ce que que ton
pays peut faire pour toi mais demande-toi ce que tu peux faire
pour ton pays".
Il semblerait
que les djiboutiens vivant à Djibouti n'aient pas encore
totalement assimilé que leur destin est dans leurs mains
avant toute chose. Chacun à le gouvernement et l'avenir
qu'il veut bien se donner. C'est donc aux djiboutiens à
se prendre en mains pour un autre avenir que celui des misères
les plus diverses que leur impose IOG.
L'ARDHD et
tous les amis qui aiment Djibouti ne peuvent pas se substituer
aux Djiboutiens mais seulement les aider à instaurer un
régime qui respecterait les droits humains.
Chacun sait
que les biens de feu Mohamad Djama Elabé étaient
issus du commerce avant l'indépendance. Ce commerce dépassait
largement les frontières du pays. MDE avait l'humilité
des gens qui ont acquis leur richesse par le travail.
Ce que beaucoup
ignorent c'est que les jeunes femmes fourlaba sont très
belles. Elles ont toujours attiré les regards des chefs
de tribus de la région tant et si bien que de nombreuses
alliances ont été scellées, de la Tanzanie
jusqu'au Soudan, rapprochant les tribus.
07/06/02
Et si le rapprochement avec les Chinois masquaient le retour aux
anciens échanges particuliers avec ce pays ?
(Lecteur)
Il y a quelque
chose qui m'echappe ces derniers temps. C'est le rapprochement
entre IOG et la CHINE. J'ai des infos du passé avec Gouled-IOG/CHINE.
Mais ils concernaient un énorme trafic d'heroine auquel
les Ambassades de Djibouti en Europe participaient activement.
Certains europeens étaient alors les acteurs principaux.
Le transport à l'epoque se faisait dans l'avion personnel
du Président....
Vous n'avez
qu'à faire l'inventaire : les dons en armes, en argent,
en cooperation en matière de télecommunication et
finalement le déplacement officiel d'une importante délégation
chinoise.
Dans le passé,
les societés chinoises implantées sur place avaient
construit gratuitement la Villa de repos de Gouled à Arta
puis son immeuble avenue de Brazzaville qui est loué aux
FFDJ. Ensuite elles ont pris en charge la construction des trois
palais d'Haramouze. Celui d'IOG, de GOULED et d'ABDOURAHMAN BORREH.
Moi, tout
ce que je peux vous dire, ce qu'ils ne payent pas de taxes, faites
une synthèse et dites moi ce vous en pensez. Est-ce de
la pure bonté de la part des Chinois ou le paiement en
nature de ... disons pudiquement de commissions sur vente ?
Merci
et à bientot
07/06/02
La peur chez IOG prend des proportions qui frisent la paranoïa.(Roger
Picon)
Il a fait
construire une route privée « xabssi » qui
évite certains quartiers dont Gabode 1 et 2
.
Profitant
des festivités du 25ème Anniversaire de lIndépendance
du pays, Ismaël Omar Guelleh a une nouvelle fois démontré
le caractère sans limite de sa mégalomanie quaccompagne
depuis quelques mois une évidente paranoïa.
Nous avons
fait dresser récemment son profil psychologique et fait
consulter les astres par un « homme de lart »
pour connaître son avenir qui, comme limmense majorité
des Djiboutiens, nous intéresse au plus haut point.
Nous ne divulguerons
pas les résultats de cette consultation astrologique qui
nous ont été communiqués mais tout ce que
lon peut en dire cest que cela nous a satisfait au-delà
de nos espérances.
Dans ces conditions
on suppose quIsmaël Omar est, tout comme nous le sommes,
bien informé des risques imminents pour sa santé.
Comment
pourrait-on interpréter son absence lors de la Cérémonie
du 6 juin 2002 commémorant le 25éme anniversaire
de la création de lArmée Nationale Djiboutienne,
si ce nest par la peur ?.
Aux dires
de certains observateurs sur place qui nauraient pas masqué
quelques sourires, le PM Dileyta, représentant son
..
courageux Chef, nen menait pas large lors de la prise darmes
et certains murmuraient dans les rangs quun simple bruit
déchappement intempestif aurait pu provoquer de sa
part un plongeon désespéré vers le sol.
Normal me
direz-vous, si, à l'exemple du Chef, on a pas la conscience
tranquille. Cela se traduit par une peur qui peut prendre des
proportions frisant le ridicule.
La peur peut
conduire au ridicule me direz-vous ?. Certes et l'un peut justifier
l'autre.
Avec la création
en urgence dune route privée de son Palais dAramouze
au large espace de la "montagne rouge" quil a
fait aménager devant Balbala, avec réseaux de barbelés
et protections, Ismaël Omar Guelleh démontre ainsi
quil est bien plus que préoccupé par sa vie
(survie ?) quil ne veut bien lavouer.
Cette route
que lon a surnommé « xabssi » (la route
de la peur) évite notamment les quartiers de Gabode 1 et
Gabode 2
où chacun sait quil ne serait pas
en odeur de sainteté auprès de la population.
Notons que
les entreprises Cosmez Verzi Colas Djama
Aouled Fian Badan ( aidées par les soldats de lAND
et les policiers de la FNP inaptes au défilé !!!!)
ont engagé
. spontanément et dans lurgence
. de gros engins et que
sans pression aucune dIOG
et comme cela se fait toujours pour répondre à sa
mythomanie bien connue
Shell, Mobil et Total nont
eut dautre alternative que de lui offrir là encore
spontanément le carburant
. pour les engins de travaux.
Juste une
question, une simple question :
- à
quand les quartiers de Balbala, 2,5, 7 et les autres, entourés
de réseaux de fil de fer barbelés, check point et
miradors aux quatre coins avec couvre-feu à partir de 22
heures ?
Réponse
de lAgence de Désinformation dIsmaël (ADI)
:
- Dans le
cadre de la REDYNAMISATION qui implique la mise en uvre
dun PLAN de PLANIFICATION
.une commission de réflexion
a lancé une large étude sur cette STRATEGIE qui
est envisageable
.
Ouf !
jai eu peur.
Lorsque lon
parle de PLANIFICATION sous le régime dIsmaël
Omar cest que cela ne se fera pas avant
.,, avant
que les choses ne changent fondamentalement.
Roger
Picon.
|
Nous
avons vérifié !
Comme
son régime,
c'est bien sur une impasse
qu'aboutit la nouvelle
route de la honte
de Guelleh.
Son chemin s'arrête là
et il n'ira pas plus loin.
l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle
ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures,
exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats,
destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction d'écoles
ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec M
Mohamed Ali ABDOU, procureur général
de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN N° 4
-
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
Yacin Elmi Bouh,
Grand argentier, protecteur
des intérêts
de Guelleh et détourneur de fonds publics.
Deux fois nominé
dans cette rubrique.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances.
LA LIBERTÉ bulletin N°
23 -
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural.
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de la
Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan Saïd dit "Modaubé"
Chef de la Police
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit de cruauté
envers un blessé grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed
Abdou, pour déni
de justice envers les prisonniers politiques et pour des déclarations
mensongères sur RFI.
OBSERVATOIRE
N° B142b
Le Lieutenant-Colonel Abdo Abdi Dembil et le
Lieutenant Mohamed Djama, officiers de la Garde présidentielle,
pour avoir donné l'ordre
de tirer à balles réelles, le jeudi 18/04/02, sur les
vétérans de la guerre contre les résistants du
FRUD, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement
des arrièrès qui leur sont dus.
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture
et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine,
à l'opinion publique internationale les noms des tortionnaires
qui ont été le plus souvent cités par les victimes,
et ce jusqu'à ce qu'ils soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun (expulsé par
le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à l'étranger
(USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés
sous surveillance, par les polices locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire ---------
l'Ordre des
Brosses à Reluire
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de "Cireur de Pompes"
- Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur Ali Abdi,
Ministre des Affaires Etrangères au grade
"d'hyène fonceuse" - Premier
échelon
Monsieur Johar,
Ministre du commerce au grade
"d'hyène repue" - Premier
échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed Ali Mohamed
(dit DIG DIG), auteur de
l'article "Pour un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de "Léche-bottes"
avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble des
journalistes de La Nation pour un article
paru début janvier 2002 et intitulé "Pour la liberté
de la Presse", collectivement au grade de 'faux-culs'
avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M. Ismael Ibrahim
Houmed, Ministre de la Justice,
des Affaires Pénitentiaires et Musulmanes, Chargé des
Droits de lHomme, pour sa langue
de bois, au grade de 'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M. Wahib Ahmed
ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et pour
ses contradictions, au grade de 'Clown'
Bulletin
n° B143
ZAKITAHA, journaliste
qui a signé un article publié dans La Nation sous le titre
"Vers un apprentissage serein de la Démocratie",
au grade de "Baratineur patenté".
Bulletin
n° B146
Mme
Hawa Ahmed Youssouf
Ministre chargée de la Promotion de la Femme,
du bien être familial
et des Affaires sociales, pour sa plaidoirie en faveur de l'Action de
Guelleh pour la jeunesse et des progrès accomplis, au grade "d'Avocat
du Diable"
|