LE
RENOUVEAU
N° 358 du
Jeudi 4 Mai 2000
ENVIRONNEMENT- SANTE
NOUS L'AVONS ECHAPPE BELLE
Mardi 2 mai 2000.
En ce début du mois humide de mai, les Djiboutiens s'attendent à
une journée lourde comme une autre. Ils s'attendent, sans gaieté
de cur, à étouffer et à transpirer dans leurs
habits pourtant légers d'été. Il s'attendent à
supporter encore une fois un singulier silence céleste. Autant dire
que, le mois de mai se mêlant à la morosité ambiante,
rien d'excitant ne se profile à l'horizon...
Erreur, car le ciel,
d'ordinaire serein et si avare de surprise, nous en réserve une.
Comme pour nous convaincre de son vouloir, il nous donne d'ailleurs un avant-goût
de son don à travers quelques gouttes qu'il précipite sur
la terre torturée et nos têtes troublées. La poussière,
si prompte à se soulever au moindre courant d'air, commence à
se tasser sous ces fines boulettes d'eau pure. Elle ne doit pas être
enchantée d'être ainsi contrariée dans ses assauts incessants
contre nous autres nomades sédentarisés sans vent à
la semelle. D'avoir à subir, pour quelque temps du moins, nos souliers
lourds n'a rien pour réjouir une poussière qui sait si bien
prospérer de nos pesanteurs pastorales.
Erreur donc que de
songer qu'il s'agit de ces gouttes sans suite par lesquelles notre ciel
nous rappelle de temps à autre qu'il recèle encore des ressources
régénérantes.
En effet, comme pour
moquer nos impressions, le ciel s'assombrit soudain, semant un supplément
de fraîcheur. Dès 9 heures, dans une atmosphère digne
de décembre, de grosses gouttes s'écrasent sur le sol assoiffé.
Elles se succèdent à une cadence accélérée.
Il pleut bel et bien. Il pleut abondamment.
C'est une pluie de
Dirac (" début de saison chaude " en parler pastoral somali)
qui arrose la capitale. L'accueil populaire est favorable, chaleureux même.
La douceur qui en découle nous dompte.
Pas pour longtemps
car l'eau, qui ruisselle et monte sans cesse dans son mouvement majestueux,
commence à nous inquiéter. Devant nos masures, dans nos venelles
défoncées, sur nos voies victimes de la vénalité
officielle, le précieux liquide limpide cesse d'être sympathique.
Il se trouble, menaçant de se mouvoir où il ne faut pas.
Le voilà qui
maintenant nous envahit, véloce dans sa vigueur. Il pénètre
partout. Nos abris s'en inondent. Nos ruelles s'en recouvrent rageusement.
Les bas quartiers, sans réseau évacuateur, sont tout en eau.
Les égouts
des eaux usées, bouchés au possible, rendent gorge, les vraies
fausses conduites pluviales connaissent leur crue précoce, les détritus
de toutes sortes (qui traînent ça et là faute de système
efficient d'enlèvement des ordures ménagères) déteignent
et déterrent leur hache d'hostilité... Nos dignes quartiers
se parent de tous les dangers...
Déjà,
l'affolement s'empare de nous. Les travailleurs rentrent en catastrophe
et les enfants sont récupérés d'urgence de l'école.
Les entrées de nos masures s'ouvrent, des chaînes humaines
se forment de nos pièces inondées jusqu'aux portes. Seaux
et autres boîtes entrent en action pour évacuer un liquide
devenu loup. Dans la panique, nous peinons pour bouter l'envahisseur hors
de nos frontières. Toutes les maisonnées se mobilisent pour
des résultats peu réjouissants. Le combat est inégal...
Pendant ce temps,
Radio Djibouti grésille de nouvelles officielles. Le régime
se rengorge à Arta devant quelques dizaines de Somaliens précipitamment
rassemblés et auxquels, de remontrances en recommandations impératives,
l'on exige des exploits. Avec célérité, il faut à
ces Somaliens majoritairement vêtus de neuf pour l'occasion aux frais
du contribuable djiboutien, arrêter des solutions sans appel. Non
sans être aidés en cela par la science infuse de nos grands
gouvernants...
Ismaël Omar
est intarissable de leçons, la voix tonitruante, le geste injonctif,
dans le style qui est le sien. Non sans ajouter de temps à autre,
comme pour la forme, que les participants sont libres de réfléchir
et de décider.
Puisque, selon Monsieur
Ismaël Omar, la conférence de réconciliation somalienne
d'Arta est libre d'entendre qui elle veut sur la crise complexe qu'elle
" doit "régler, je, moi Daher Ahmed Farah, ressortissant
et responsable djiboutien, souhaiterais y prendre la parole pour m'adresser
quelques instants aux participants somaliens sur le sujet grave qui les
préoccupe.
Je compte sur l'esprit
de fraternité et de coopération des uns et des autres pour
obtenir cette prise de parole.
C'est par souci de
transparence que je formule ma demande par voie de presse. Par avance, merci.
Ahmed Nadji, l'artiste
somalien si habile à arpenter les ruelles du régime djiboutien,
n'est pas en reste. Il ne se lasse pas d'encenser le petit-fils de Guelleh
Betel, de chanter à sa gloire. Nous l'entendons encore enfourchant
sa luth pour entonner : " Guellow Ismaël (Ismaël le Chamelier)...
". Cela n'est pas sans nous rappeler d'autres sonorités entendues
en d'autres temps du type : " Goul wadé Siad (Siad le Victorieux)...
".
Rien donc à
attendre de nos " réconciliateurs " d'Arta. Il nous faut
négocier comme nous pouvons avec ces eaux subitement inamicales.
Fort heureusement,
les précipitations, soudain attendries, s'arrêtent en début
d'après-midi. Notre soulagement est immense. Nous remercions Allah
d'avoir ainsi modéré les ardeurs célestes. Nous l'avons
échappé belle.
Aussi lâchons-nous,
unanimes et les pieds dans l'eau : " Djibouti aussi a besoin d'une
Arta nationale avant qu'il ne soit trop tard... "
POLITIQUE REGIONALE
MONSIEUR GUELLEH
OUVRE " SA " CONFERENCE SOMALIENNE A ARTA
Après son
report in extremis voilà près de deux semaines, la fameuse
conférence de réconciliation somalienne, la 13ème du
genre, convoquée par Monsieur Ismaël Omar Guelleh dans le cadre
de ce qu'il a appelé son " plan de paix pour la Somalie ",
s'est enfin ouverte à Arta mardi 2 mai au matin sous un chapiteau
installé à cet effet sur un terrain de football de la ville
d'Arta.
C'est Monsieur Ismaël
Omar qui, sous bonne escorte armée comme d'ordinaire, a inauguré
la réunion où, il faut le dire , il n'y avait pas foule. L'on
ne se bousculait pas au portillon, en effet, et les balayages de la caméra
de la télévision gouvernementale, faisaient apparaître
presque autant de Djiboutiens que de Somaliens en cette séance inaugurale.
Les visages potelés des dignitaires du régime, petits et grands
confondus, et l'éclat à l'éclaircissant d'une certaine
gent féminine étaient omniprésents.
Monsieur Ali Abdi
Farah, Ministre des Affaires Etrangères et président du comité
d'organisation, avouait d'ailleurs dans la journée au micro de Ghislaine
Dupond de Radio France Internationale (RFI) que le nombre des participants
approchait les 250 personnes. Loin donc des 1500 à 3000 participants
attendus avant le report in extremis (mercredi 19 avril dernier) de la réunion.
Loin aussi des 450 participants annoncés dans les journaux d'une
RTD décidément fâchée avec les chiffres. Le journaliste
Mohamed Daher (de la RTD), dans l'édition spéciale qu'il devait
consacrer à l'ouverture de la réunion , édition retransmise
par satellite vers la diaspora somalienne au prix fort (cette conférence
est aussi une opération de marketing pour son initiateur), rectifiait
d'ailleurs de lui-même, retenant le chiffre de 250 participants fourni
par le ministre responsable de l'organisation.
Ce sont essentiellement,
pour reprendre la formule gouvernementale, des membres de la société
civile qui étaient présents à la réunion, à
l'exclusion des chefs de guerre et autres personnalités politiques
en vue. Et de fait, de nombreux visages marqués du sceau de l'âge
étaient visibles, que le pouvoir présentait comme des chefs
coutumiers, chose que nous ne pouvons vérifier, ce qui n'exclut point
pour autant la question de la représentativité effective qui
ne se confond pas avec le titre porté (réel ou usurpé).
Contrairement aux
allégations fracassantes du pouvoir djiboutien, la communauté
internationale n'a pas brillé par sa présence. Seuls ont fait
le déplacement un représentant du Secrétaire Général
de la Ligue des Etats Arabes et l'envoyé spécial du Secrétaire
Général Kofi Annan des Nations Unies pour les affaires somaliennes.
Aucune présence de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA),
ni de son président en exercice, de la Conférence Islamique,
de l'Union Européenne. Pas même les pays de l'IGAD n'ont daigné
honorer de leur présence la conférence. Seuls l'Ethiopie,
représentée non par son ministre des Affaires étrangères
comme annoncé initialement par la RTD, mais par celui de la Coopération
internationale, et le Soudan, qui a dépêché son ministre
des Affaires Etrangères, étaient là. Le Kenya (pourtant
annoncé par la RTD), l'Ouganda, l'Erythrée étaient
absents. Même constat pour l'Egypte, pourtant vivement intéressé
par les affaires somaliennes comme chacun le sait, et pour la Libye, deux
pays dont le régime se prévaut régulièrement
du soutien. La RTD n'avait-elle pas annoncé voilà peu que
l'Egypte serait représentée à la conférence
par un envoyé officiel ?
Au plan de l'atmosphère
inaugurale, remarquons que l'air débonnaire et souriant perceptible
du côté djiboutien de la tribune officielle tranchait avec
la gravité affichée par les rares représentants étrangers
(non somaliens) présents, comme avec la solennité relative
des participants et autres invités. Le ridicule surgira lorsque,
un artiste somalien du surnom de Yam Yam, invité à la conférence
par le gouvernement djiboutien, aura cru bien faire en traitant de "
dromadaires à dompter par le chamelier Guelleh " les participants
somaliens à la conférence. Ajoutant que le grand-père
de Monsieur Ismaël Omar était une grande figure régionale
très respectée du gouverneur colonial français qui,
selon lui, se précipitait à sa rencontre dès qu'il
descendait de Diré-Dawa. Ce que l'initiateur du " plan de paix
pour la somalie " n'a pas jugé utile de démentir...
Il faut dire que
nous en avons vu d'autres sous ce régime... N'avons-nous pas lu,
par exemple, voilà quelques années, dans un manuel d'histoire
pour élèves de l'enseignement primaire, un stupéfiant
passage présentant Monsieur Guelleh Betel comme un Ougas ? Ce qui
naturellement est rigoureusement faux...
Côté
discours, se sont succédé au micro les rares représentants
étrangers qui ont exhorté les participants à réussir
leurs travaux. Parmi eux, un imam (en poste à Djibouti) de l'Université
Al Azhar d'Egypte qui, pour y avoir séjourné, aime la Somalie,
a su bien jouer sur le registre de l'émotion sincère.
Prenant à
son tour la parole, Monsieur Ismaël Omar, dans son allocution inaugurale,
s'est montré directif à l'adresse des participants. Répétant
notamment que " sa " conférence était celle de la
dernière chance pour la Somalie et qu'il était mandaté
par l'ensemble de la communauté internationale : son appel pour la
création d'un fond pour la reconstruction de la Somalie ne s'adresse
pourtant qu'au monde arabe. Démagogue, il n'omet pas de rappeler
les critères auxquels doit satisfaire un bon gouvernant : son régime
répond-il à ces critères ?
C'est vers treize
heures que la séance s'est achevée.
Les participants
se seraient ensuite organisés en cinq groupes de travail pour la
suite de la conférence. Les chefs traditionnels se réunissant
entre eux les deux premiers jours dans la résidence secondaire de
l'ancien chef de l'Etat djiboutien, Hassan Gouled, ce que ne semblent pas
apprécier les participants " politiques " qui jugent trop
forte la préférence du pouvoir djiboutien pour ces "
sages ".
A suivre.
MONDE DU TRAVAIL
UN 1er MAI VOLE
La fête du
1er mai 2000 est tombée sur un lundi cette année. C'était
donc lundi dernier que l'événement était célébré.
A Djibouti comme ailleurs dans le monde.
Seulement à
Djibouti, les véritables travailleurs n'ont pas été
de la fête. Ils l'ont boudée, restant tranquillement chez eux.
C'est que les locaux,
le matériel et les titres de la représentation syndicale sont
encore détenus par des gens dont la seule légitimité
est d'avoir été désignés par le régime.
Ces individus, triés en raison de leur fidélité avérée
au pouvoir en place, se sont vus bombardés hauts responsables syndicaux
: ils arborent depuis le mois de juillet 1999 dernier les qualités
ainsi usurpées de leaders des deux centrales syndicales du pays,
l'Union Démocratique du Travail (UDT) et l'Union Générale
des Travailleurs Djiboutiens (UGTD).
Ce sont donc ces
quelques individus qui se sont manifestés sur la place du travail
l'autre jour. Non sans avoir racolé à travers la ville une
poignée de figurants pour les besoins de la mise en scène.
Les véritables
travailleurs et responsables syndicaux authentiques s'attellent actuellement,
comme nous en avons rendu compte dans notre dernière édition,
au renouvellement démocratique des structures syndicales de base
pour les laver de l'ingérence gouvernementale et les rétablir
dans leur légitimité perdue. Etape nécessaire à
la tenue du ou des congrès de renouvellement des centrales syndicales
sous le contrôle vigilant des instances internationales du Travail.
Lesquelles veillent au grain depuis que le régime a été
mis en demeure de se retirer de la vie syndicale où ses ingérences
et autres agissements liberticides ne sont que notoires.
Encore une fois donc,
c'est la mise en scène qui s'est ridiculement affichée ce
1er mai 2000, complaisamment retransmise par les média gouvernementaux,
c'est-à-dire par la voix du maître. Encore une fois, c'est
la grossière imitation qui s'est vautrée dans la boue du méprisable,
tentant risiblement de se faire passer pour ce qu'elle n'est pas. Comme
si elle avait quelque chance d'y arriver dans ce petit pays où tout
le monde connaît tout le monde, et où aucune hyène ne
peut passer pour une vache laitière.
N'était-ce
pas ridicule que ce 1er mai, notamment avec la lecture hésitante,
incertaine, embarrassée, d'une soi-disante allocution lue par un
soi-disant leader syndical du nom de Sikieh dont les mots sans saveur sortaient
péniblement, sucés de leur substance ? Ce personnage serait
sans doute plus utile à la société au volant de sa
motrice (il est conducteur de train de métier) qu'aux commandes d'une
centrale syndicale requérant d'autres qualités et capacités.
Autant dire que c'était
un 1er mai volé.
COMMUNICATION
LA JOURNEE
MONDIALE DE LA LIBERTE DE PRESSE
C'était hier
mercredi 3 mai 2000 que la Journée Mondiale de la Liberté
de presse a été célébrée à travers
le monde.
Cette journée
commémorative était l'occasion de faire le bilan et de prendre
de nouveau la mesure du combat à conduire. Pilier de la démocratie,
dont l'exercice est indissociable de l'existence d'une presse libre et opérationnelle,
la liberté de la presse est d'une importance vitale. L'expérience
montre abondamment que partout où elle existe et s'exerce, elle contribue
à humaniser les rapports gouvernants-gouvernés comme les rapports
entre les autres acteurs de la société. Ce n'est d'ailleurs
pas un hasard si le niveau de développement de la presse reflète
généralement le niveau d'avancement du pays d'appartenance.
Il va de soi que
les adeptes (gouvernants et autres) de la loi de la jungle n'apprécient
pas la liberté de la presse et la musellent. C'est le cas chez nous
à Djibouti où la presse libre n'existe pratiquement plus à
force de répression. Le seul organe libre à encore paraître
est le Renouveau, dont le sort (que lui réserve le régime)
est des plus connus : confiscation de matériel, suspension, emprisonnement
de son directeur de publication, intimidations de toutes sortes, etc. Ce
qui ne l'empêche pas de tenir et d'être régulier depuis
sa naissance en octobre 1992. Avec des moyens antiques, il est vrai.
Les exemples de répression
de cette précieuse liberté sont d'ailleurs légion à
travers ce monde dur, et l'on ne compte plus le nombre de journalistes jetés
en prison ou tués : 80 d'entre eux croupissent en détention
et pas moins de 34 autres ont trouvé la mort pour la seule année
1999. Des dirigeants tels que les présidents Ben Ali de Tunisie et
Dos Santos d'Angola, le chef rebelle Fodé Sankoh de Sierra Leone,
etc. pour ne citer que les Africains, s'illustrent régulièrement
par les atteintes à la liberté de la presse dans leurs pays
respectifs.
C'est dire si ce
combat pour la liberté de la presse est plus que jamais d'actualité.
APPEL
A VOUS QUI AIMEZ LA LIBERTE D'EXPRESSION
A l'occasion de la
journée mondiale de la presse, il nous a paru opportun de nous adresser
à nos lecteurs et lectrices et à tous ceux et celles d'entre
vous attachés à la liberté d'expression et de presse,
pour leur lancer un appel en faveur du Renouveau.
Cela fait plus de sept ans que cet organe existe et paraît chaque
semaine. Vous êtes très nombreux à nous dire votre estime
et votre attachement. Ce qui nous fait chaud au cur et nous aide à
tenir contre vents et marées.
Mais cela fait aussi
sept ans que le Renouveau uvre dans le dénuement et demeure,
au plan matériel, à un stade antique. Cela pour des raisons
essentiellement économiques liées à la faiblesse du
lectorat djiboutien (le taux d'analphabétisatisme est chez nous très
élevé et l'oralité encore la règle), d'absence
de publicité (les annonceurs craignent les représailles du
régime et se tournent uniquement vers la presse officielle) et à
la misère sociale (beaucoup n'ont pas de quoi acheter de journal).
Le Renouveau, qui
fonctionne totalement selon le principe du bénévolat, a donc
besoin d'être soutenu. Il a besoin de votre soutien matériel
pour s'améliorer dans sa présentation comme dans son fonctionnement.
Vous pouvez le soutenir sous les formes les plus diverses, à votre
convenance : abonnement de soutien, don, legs...
Naturellement, nous
garantissons, à ceux et celles qui le souhaitent pour des raisons
que nous pouvons parfaitement comprendre ,l'anonymat et une totale discrétion.
Le Renouveau, c'est
aussi votre journal. En l'aidant, vous l'aidez à mieux porter la
flamme de la liberté d'expression dans cet univers de bâillonnement
et de censure créé et entretenu par un régime d'un
autre âge
Nous vous remercions
infiniment de votre compréhension.
La Direction
ADMINISTRATION
LES
AGENTS OBOCKOIS DE L'ETAT ATTENDENT ENCORE
Les agents obckois de l'Etat, qui se plaignent de lenteurs dans le règlement
de leurs solde et autres allocations familiales, ont demandé qu'il
y soit remédié. Ils attendent encore que des mesures concrètes
soient prises pour que ces lenteurs cessent.
Aussi interpellent-ils
de nouveau le commissaire de la République chef du district d'Obock
qu'ils ont saisi de cette affaire.
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