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: une nouvelle fois, compte-tenu de l'importance et du volume
des informations de la semaine, nous avons été contraints
de scinder le numéro B142 en deux numéros (a et
b) pour réduire le temps de chargement des pages.
17/04/02
Un lecteur, exilé, nous adresse un message ... de nostalgie
(les îles moucha et maskali)
Cette beauté,
ce silence, cette virginite me manquent.
Exilé et privé de cette beaute à cause d'un
usurpateur, exilé de mon pays depuis 15 ans, Djibouti tu
me manques .....
Merci à vous de publier cette photo, car elle va faire
pleurer la diaspora djiboutienne comme je l'ai fait.
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17/04/02
Rumeur sur une dévaluation possible du FD par rapport au
Dollar.
Nous avons
été informés d'une possible dévaluation
du FD face au Dollar. A cet instant, nous n'avons pu recevoir
aucune confirmation officielle.
Si cette information
se vérifiait, ce serait un nouvelle épreuve que
Guelleh ferait subir aux Djiboutiens. Ils devraient payer encore
plus cher les produits d'importation. Et on sait que Djibouti
importe presque tout, y compris les produits de première
nécessité et le Khat.
On peut comprendre
que le Gouvernement doit faire face à des difficultés
financières de plus en plus sérieuses mais elles
ne sont que la conséquence de l'augmentation des prélévements
(corruption) que s'attribuent Guelleh et ses proches soit sur
le trésor public directement soit indirectement sur les
marchés.
Guelleh a
raison d'y penser au moins six mois avant les élections
... car la mesure ne serait certainement pas très populaire
...et il faudrait au moins cette période pour faire avaler
la pilulle par les électeurs ...
Les Djiboutiens
finiront-ils par découvrir, à cette occasion, l'ampleur
de l'abime économique vers lequel le dictateur les conduit
inéluctablement ...
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17/04/02
Démocratie à la malienne, plus qu'un espoir
une réalité qui progresse (par
Roger Picon)
Note
de l'ARDHD : Cela sera-t-il possible à Djibouti dans un
avenir proche ? Nous n'avons pas la réponse, mais il est
intéressant de faire un parallèle entre la situation
actuelle à Djibouti et celle du Mali. Grâce à
des hommes sages et engagés, le Mali a pu progresser à
grands pas dans la Démocratie. Pourquoi pas Djibouti ?
Le 22 mars
1991, de violentes manifestations d'étudiants et de jeunes
chômeurs ont lieu à Bamako. Les forces de l'ordre
tirent à la mitrailleuse sur la foule, faisant plusieurs
dizaines de morts.
L'état d'urgence et le couvre-feu sont instaurés
dans tout le pays. Le 24, le président Moussa Traoré,
au pouvoir depuis 1968, affirme qu'il ne démissionnera
pas.
Le 25, il est renversé et arrêté par des militaires.
Un Conseil de réconciliation nationale, dirigé par
le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré, est formé.
Il suspend la Constitution, dissout le Parlement et le parti unique,
l'Union démocratique du peuple malien.
Le Mali ne
souffre plus de tribalisme mais les Maliens sont des citoyens
méfiants.
Nul ne fait plus référence au régime despotique
de Moussa Traoré qui a maintenu le pays dans la misère
d'une factice " démocratie populaire " durant
plus de 23 ans tout en entretenant des clivages entre les ethnies
du Nord et celles du sud.
Fin 1991, 98 % des votants approuvaient par référendum
la nouvelle Constitution.
Quelques mois plus tard 26 % seulement de la population se déplaçait
pour participer aux législatives.
Le boycott frappait la Liste du parti Konaré ou figuraient
des ralliés, anciens députés de Moussa Traoré.
Le professeur Alpha Konaré , défenseur des Droits
de l'homme a compris le message de " Volonté de Démocratie
et d'ouverture, de respect d'une réelle pluralité
politique " que lui adressa alors le peuple malien ; il a
définitivement coupé avec la dictature sanglante
et pratique la " bonne gouvernance " remplaçant
une paix faite de subterfuges du pouvoir par une paix durable
avec les tribus touaregs du nord et stoppé toutes les violences
politiques dans la rue.
|
La délinquance
et la criminalité ont régressé d'année
en année au point qu'elles sont aujourd'hui parmi les
plus faibles en Afrique.
Par sa libéralisation de l'Economie, sous la pression
de la Banque mondiale, Alpha Konaré, a supprimé
des postes de fonctionnaires et bridé les salaires
durant quelques années alors que parallèlement
les investisseurs locaux et étrangers créaient
des entreprises et généraient des emplois aux
salaires bien supérieurs à ceux pratiqués
dans la fonction publique. |
Le reclassement
des fonctionnaires fut géré et s'est étalé
dans le temps. Certains n'ont pas hésité à
démissionner spontanément pour occuper des postes
qui s'ouvraient dans le secteur civil ; ils ont amélioré
leurs conditions d'existence et celles de leurs familles.
Sur le plan
de l'économie, les progrès sont visibles au point
qu'ils surprennent les experts les plus optimistes.
Comme par
une volonté divine de contribuer à l'amélioration
de la situation, les grandes sécheresses épargnent
l'agriculture qui s'est réorganisée et produit davantage
au point qu'elle exporte depuis quelques années vers les
pays limitrophes.
Dans les régions les plus retirées du Mali, l'eau
était là, à quelques mètres sous terre
; il suffisait de creuser.
Les Maliens l'ont fait aidés en cela par des ONG françaises
qui se sont investies afin de répondre au mieux dans tous
les domaines dans lesquels les grandes réformes de l'état
malien ne pouvaient pas forcément répondre financièrement.
La population ne connaît plus de problèmes alimentaires.
Les conditions sanitaires de la population s'améliorent
d'année en année, des campagnes de vaccinations
sont organisées notamment en pays touareg où l'on
voit des motos tous terrains sillonnant les pistes et transportant
de petits containers réfrigérés préservant
vaccins et médicaments sensibles aux variations de températures.
Des projets
innovants, entre autres, de " Dispensaires médicaux
" démontables et transportés à dos de
chameaux sont en cours de concrétisation ; ils iront là
où peu sont allés, dans les régions les plus
inaccessibles du pays.
Les citadins
reviennent dans leur village d'origine qui revivent et s'étendent.
Une multitudes de petits commerces locaux émergent, parfois
tenus par des mères de famille, et contribuent au déploiement
d'une nouvelle dynamique locale dans l'arrière pays.
Le Mali ne
disposant d'aucune façade sur l'océan Atlantique,
le tourisme y est néanmoins en plein essor. La grande "
Fête des Touaregs " de janvier 2002 a confirmé
la capacité du Mali à s'ouvrir vers l'extérieur
tout en harmonisant, en l'espèce, l'une de ses opportunités
de développement d'un tourisme ciblé et limité
avec la préservation des pouvoirs traditionnels, de la
culture, de la langue et de la religion.
Les Conseils
des anciens, les Chefs de villages et les grandes familles restent
influents tout en accompagnant la montée en puissance de
la Démocratie et le respect des droits humains.
L'analphabétisme régresse lentement, la volonté
d'avancer est présente.
Là encore, les ONG interviennent dans l'équipement
des classes et la fourniture des matériels et des ouvrages
scolaires dans les villages de l'arrière pays.
Si nul ne
peut prétendre que le Mali a atteint " le parfait
" on ne peut contester les effets très positifs des
profonds bouleversements de la société malienne
dans son ensemble qui se sont opérés dans le pays,
notamment dans ces 5 dernières années.
Contrairement
à bien de ses voisins, le Mali se prépare à
des présidentielles transparentes, les 28 avril et 12 mai.
Conformément à la Constitution, après deux
quinquennats, Alpha Konaré quitte le pouvoir.
Il part sans désigner de dauphin et dans son parti, l'actuel
premier ministre, Mandé Sidibé, et l'ancien, Smaïla
Cissé, se concurrencent.
Dans l'opposition, le CNID aligne un solide candidat, Moutaga
Tall, super-diplômé à l'étranger et
grand expert en politique.
D'autres hommes
politiques brillants comme Choguel Maïga et Tiébélé
Dramé ont des atouts certains mais c'est un général
pré-retraité, l'homme qui déposa Moussa Traoré
puis qui lança la Réconciliation nationale de 1991,
Amadou Tumani Touré, qui semblerait être le mieux
placé dans cette ultime confrontation pour une présidentielle
à trois composantes.
Fils de parents
peul et bambara, le général surprend par sa modernité.
Considéré comme " Militaire courageux et démocrate
sincère " depuis l'action de ses parachutistes au
cur des émeutes de Bamako au printemps 1991, au cours
de laquelle il avait mis un terme au régime de Moussa Traoré
en spécifiant alors que " L'Armée n'assurerait
qu'une transition de 9 mois avant le retour au régime civil
et aux élections.
Le militaire de courage a tenu parole et s'est retiré du
pouvoir pour laisser la parole à la Démocratie.
Il a soutenu et soutient encore des associations rurales, entre
autres, pour l'acquisition de moulins à farine, la lutte
contre le ver de Guinée, l'émancipation de la femme
malienne.
Il a crée une fondation pour la scolarisation des enfants.
Dans la perspective
des Elections présidentielles proches
avec une quinzaine
de candidats en lice, le mélange savant des accords entre
41 petits partis politiques est bien difficile à connaître
actuellement et laisse peser une nécessaire incertitude
; celle de la Démocratie et du libre choix des électeurs
maliens.
Roger
Picon
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16/04/02
Appel URGENT - Y-a-t-il un avocat dans la salle ? Un avocat ou
une organisation d'avocats qui va accepter de défendre
la cause des prisonniers politiques à Djibouti.
Guelleh a
décidé de maintenir ces hommes en prison et sans
jugement. Le procureur, qui s'exprimait sur RFI, a promis que
leur cas serait traité en urgence. Et pourtant il ne se
passe rien.
|
Nous
lançons un appel urgent pour que des avocats prennent
en main les dossiers des prisonniers politiques de Djibouti
qui ne sont pas représentés devant la justice
par des avocats libres et indépendants.
Ces
hommes sont emprisonnés depuis quinze mois, sans
aucun secours, sans aucun jugement ni aucune aide. Ils sont
oubliés du monde et de la justice par la seule volonté
d'un dictateur sanguinaire, revenchard, abject qui détruit
un pays, une économie et une société.
Il
est temps de comprendre qu'il sait que la fin de son système
est proche, que son entourage (y compris des membres de
sa famille) se démarquent de lui en s'exilant au
Canada et qu'il est contraint de radicaliser ses méthodes
pour conserver le pouvoir un peu plus longtemps.
|
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Nous nous
faisons l'écho des appels au secours qui nous sont adressés
par la Ligue Djiboutienne des Droits de l'Homme.
1)
Mr MOHAMED ABDILLAHI GOD
Né
le 2/7/1952 à Djibouti. Demeurant à Djibouti. Profession
ex-colonel de la FNP. MD 13/12/00
2)
Mr AHMED ADEN FADAN dit AHMED NASSER
Né le 7/6/1963 à DIRE-DAWA EN ETHIOPIE. Demeurant
à Djibouti. Profession ex-commandant de la FNP MD 13/12/2000.
3)
Mr DAHER HASSAN AHMED
Né en 1963 à Djibouti. Demeurant à
Djibouti. Profession ex commandant de la FNP M. D 13/12/2000.
4) Mr HOUSSEIN GUELDON BOULALEH
Né en 1943 à Djibouti. Demeurant à
Djibouti. Profession ex-capitaine de la FNP.
5) Mr HOUSSEIN FARAH RAGUEH DIT " NALLET "
Né le 19/10/1966 à ALI-SABIEH. Demeurant
à Djibouti. Profession ex-lieutenant de la FNP. MD 13/12/2000.
6) Mr ABDOURAHIM MOHAMOUD HERSI
Né le 21/3/1972 à Djibouti. Profession ex-sous
lieutenant de la FNP. MD 13/12/2000.
7) Mr DOUALEH IGUEH OFLEH
Né le 7/11/1968 à Ali-Sabieh. Demeurant Djibouti.
Profession ex-sous lieutenant de la FNP. MD 13/12/2000.
8)
Mr NARSNI ELMI MERANE
Né le 5/3/1977 à Djibouti. Demeurant à
Djibouti. Profession sous lieutenant de la FNP
9) Mr MOUSTPHA KHAIREH DARAR
Né en 1969 à Djibouti. Demeurant à
Djibouti. Profession ex-sous lieutenant de la FNP. MD 13/12/2000.
10) Mr
HASSAN DJAMA MERANEH dit " ACHKIT "
Né
le 31/08/1972 à DIKHIL. Demeurant à Djibouti. Profession
ex-sous lieutenant de la FNP. MD 13/12/2000.
11) Mr
ADEN ALI GUEDI
Né
en 1966 à Djibouti. Demeurant Djibouti. Profession Caporal
chef de la FNP. MD 13/12/2000.
12) Mr
MOHAMED MOUSSA GUEDI
Né
en 1966 à Djibouti. Demeurant Djibouti. Profession Caporal
chef de la FNP. MD 13/12/2000.
Ces
douze policiers sont encore en détention arbitraire, en
détention depuis le 13 décembre 2000, et incarcérés
dans la sinistre prison de Gabode.
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Mr FATHI MOHAMED GUELLEH
Né le 31/10/1961 à Djibouti. Demeurant Djibouti.
Profession ex-Commandant de la FNP. MD 13/12/2000.
Mr
BOUH AHMED OMAR
Né en 1964 à Djibouti. Demeurant Djibouti.
MD 13/12/2000.
Inculpés
par procès-verbal de première comparution en date
du 13/12/2000, suivant mandant de dépôt du 13/12/2000.
Ces deux policiers
ont bénéficié du Non-Lieu du 6 août
2001.
Le Commandant Guelleh n'est pas incarcéré comme
le Colonel God. Il avait depuis longtemps bénéficié
d'une liberté provisoire, avant même que la Juge
d'instruction ne prononce sur le Non-Lieu.
M.Bouh A. Omar avait été relaché le même
jour que le Colonel God, mais ce dernier n'a pas été
ramené en prison, mais avait plutôt bénéficié
du Non-Lieu car le procureur de la République avait fait
appel sur le Non-Lieu du Colonel God et du Commandant Guelleh.
Toutefois,
il est à remarquer, que dans l'Ordonnance du Juge d'Instruction,
la date de naissance et le grade de M. Bouh Ahmed Omar ne sont
pas mentionnés (Pourquoi ? ) .
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16/04/02
Tous les Mamassan ne sont pas les complices de Guelleh !
(Lecteur)
Note
préalable de l'ARDHD :
Nous saluons l'intervention de ce lecteur. Il est vrai que les
Mamassan, dans leur majorité, subissent aujourd'hui le
poids des crimes de Guelleh et de Gouled. Le fait que le pouvoir
ait été détenu, pratiquement sans partage,
par des membres du clan Mamassan depuis l'indépendance
(non seulement IOG et Gouled, mais aussi leurs proches qui ont
bénéficié des largesses et de la corruption)
rejailli sur la Communauté toute entière, qui a
vu son image de marque se dégrader au fil des années.
Au sein
de l'ARDHD, nous refusons le tribalisme qui est l'une des plaies
de Djibouti et nous savons qu'il ne faut jamais généraliser.
Tous les membres du clan Mamassan ne sont pas responsables des
ignominies commises par certains d'entre eux. Cela dit, le clan
Mamassan aurait certainement intérêt à communiquer
sur le sujet (comme le fait à juste titre notre lecteur)
et à montrer qu'il se démarque résolument
de l'équipe d'IOG et de ses proches, car sinon l'assimilation
les guette.
-----------------------------
Je salue vos
interventions utiles eu égard au conflit politique qui
s'est développé sur notre chère terre de
Djibouti, ainsi que l'ensemble des personnes qui aident les opposants
qui veulent changer la situation à Djibouti.
Ce qui me
choque un peu, c'est d'entendre des personnes qui affirment (et
qui en sont souvent persuadées), que tous les Mamassan
sont à la solde de Guelleh et en plus, qu'ils sont tous
originaires soit d'Ethiopie soit de Somalie.
Bref, personne
ne peut changer l'histoire de la République de Djibouti.
Les vrais citoyens de Djibouti savent qu'il y a certaines branches
du clan Mamassan qui sont originaires de la zone d'Assamo en passant
par Kabah-Kabah. Ils nomadisent presque toute la région
d'Assajogs.
Dans les faits,
il est honteux de lire les articles de certaines personnes qui
condamnent toute une tribu. Je crains cela ne tourne au conflit
général, si on ne met pas un terme à cette
mascarade. Les Issas, qui sont nés dans cette République
à laquelle j'appartiens, ont très bien compris que
le mal, qui nous ronge, est engendré par des Issas qui
vivaient avant dans les pays voisins : Ethiopie et ou Somalie.
Ce sont eux
qui nous dirigent actuellement et qui développent la haine
tribale pour mieux nous diviser afin de conserver leur pouvoir.
Où sont passés les défendeurs de la Justice
? Nous ne voyons autour de nous que les propagateurs de la Haine.
Je vous rappelle
simplement, certaines idées reçues qui circulent
ici, pour mieux nous asservir :
"Certains prétendent que les Issas qui vivaient
à Djibouti ne savaient ni lire, ni écrire et que
cette terre, sans eux, serait le paradis ..."
"D'autres ont dit que les communistes ethiopiens ont mieux
formé des cadres que ne l'ont fait les colonisateurs francaises
qui ne nous ont jamais aidé à résoudre nos
difficultés"
Malheureusement
, être ou ne pas être djiboutien(ne) de souche, n'est
plus une question à l'ordre du jour. Ceux qui sèment
la terreur et qui profitent de la faiblesse de certains clans
reçoivent en échange tout ce qu'ils désirent
pour autant qu'ils donnent leurs voix à cette voleuse qu'est
le RPP.
Dernièrement,
j'ai entendu dire que la tribu Fourlaba revendiquait le poste
du Ministère de l'intérieur au motif que Gouled
avait coutume de le leur attribuer ... Il aurait même affirmé
que ce maroquin sera toujours réservé aux Fourlaba.
La "raison"
guelléenne a accepté la revendication des Fourlaba,
mais la vraie question c'est qu'ils n'ont pas mesuré les
conséquences de leur revendication. Guelleh a bien donné
le poste à un Fourlaba, mais il a choisi évidemment
un Fourlabla d'origine éthiopienne et la qualité
n'est pas au rendez-vous ...
Je vous écrirai
très prochainement mais d'ici-là, ne vous laissez
jamais influencer par d'autres personnes qui pourraient ne pas
être bien intentionnées. Je vous recommande sincèrement
de marcher sur des oeufs et d'éviter toutes critiques généralisées
des Mamassan parce que la majorité d'entre eux sont des
gens honnêtes qui n'ont aucun lien ni avec la politique
de l'ancien régime de Gouled ni avec celle de son neveu
Gueleh.
Agissons tous
contre ce gouvernement qui ruine nos finances et non pas contre
les Mamassan,
Et surtout
je tiens à remercier l'ARDHD pour son noble courage. BRAVO
!.
(Lecteur)
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15/04/02
TCHAD: Une avocate reçoit un prix des droits de l'homme
N A T I O
N S U N I E S
Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA)
Réseau d'Information Régionaux Intégré
(IRIN)
ABIDJAN, 12
avril (IRIN) - Une avocate tchadienne, qui représente les
victimes du régime de l'ex-président, Hissène
Habre, a reçu le Prix Martin
Ennals des défenseurs des droits de l'homme (2002), a rapporté
jeudi Amnesty
International.
Jacqueline
Moudeina avait déposé des plaintes au Tchad contre
un certain
nombre de complices de Habré, parmi lesquels beaucoup sont
encore au
pouvoir. Elle est également un des avocats dans l' affaire
contre Habré au
Sénégal, où il vit, a précisé
Amnesty.
M. Habré,
président de 1982 à 1990, année à
laquelle il a été déchu, aurait
commis de graves atteintes aux droits de l'homme. En août
2001, Amnesty
avait demandé que le gouvernement sénégalais
livre M. Habré afin qu'il soit
jugé pour crimes de torture. Des victimes tchadiennes et
des militants des
droits de l'homme avaient aussi participé dans la campagne
contre M. Habré.
L'une des
rares avocates au Tchad, Mme Moudeina consacre une grande partie
de son temps à une ONG locale, ATPDH. Le 11 juin 2001,
lorsqu'elle a pris
part à une manifestation pacifique contre les élections
frauduleuses, un
escadron de sécurité d'un des hommes qu'elle poursuivait
en justice a jeté
une grenade sur elle. (Elle) a été obligée
de se rendre à Paris pour
traitement », a rapporté Amnesty.
Portant le
nom du premier secrétaire général d'Amnesty,
et décerné
conjointement par dix ONG des droits de lhomme, le prix est la
récompense la
plus élevée qui soit remise pour une oeuvre dans
le domaine de la justice
criminelle internationale depuis 1993. Il est décerné
annuellement à un
individu ou à une organisation «qui a fait montre
d'un courage exceptionnel
dans le combat contre des violations des droits de l'homme ».
Les bénéficiaires
ont été entre autres, Peace Brigades International,
Immaculée Birhaheka (République démocratique
du Congo), Natasa Kandic
(Yougoslavie), Eyad El Sarraj (Palestine), Samuel Ruiz Garcia
(Mexique),
Clement Nwankwo (Nigéria), Asma Jahangir (Pakistan) et
Harry Wu (Chine).
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15/04/02
COMMUNIQUE DE PRESSE de la LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE L'HOMME
LIGUE CAMEROUNAISE
DES DROITS DE L'HOMME
POUR LA DEFENSE DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU PLURALISME
- Membre affilié
à la F.I.D.H. accréditée auprès de
la Commission de l'O.U.A et de l'O.N.U.
- Membre Fondateur de l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme.
- Membre de l'Association Internationale des Juristes et des Avocats-Experts-Consultants
en Droits de l'Homme.
Présidents d'Honneur à titre posthume : Dr. Félix
MOUMIE
- Rubens UM NYOBE - Ernest OUANDIE - Afana OSSENDE - Abel KINGUE
- Monseigneur Albert NDONGMO
COMMUNIQUE DE PRESSE de la LIGUE CAMEROUNAISE DES DROITS DE
L'HOMME
La Ligue Camerounaise
des Droits de l'Homme, organisation pionnière parmi les
initiateurs du Tribunal Pénal International depuis la Conférence
Mondiale des Nations Unies sur les Droits de l'Homme en juin 1993,
les assises de Rome, en passant par les différentes autres
conférences de Paris, salue enfin la naissance de cette
instance devant laquelle notre organisation est la première
à avoir porté plainte par anticipation, contre les
crimes d'assassinats, de tortures, de viols, jusqu'ici impunis,
par le régime tortionnaire corrompu, antidémocratique,
oligarchique et népotique de Paul BIYA au Cameroun.
Rappelons
que notre plainte porte effectivement la date de Novembre 1998,
référence : G/SO 215/ CAME 1727, communiquée
à toutes les organisations partenaires de notre mouvement
(U.I.D.H., F.I.D.H., Nord Sud XXI, Amnesty International, O.U.A,
O.N.U., etc.), et récemment à la Cour Pénale
Internationale de Bruxelles à compétence universelle.
La Ligue Camerounaise
des Droits de l'Homme demande aux organisations auxquelles elle
est affiliée, notamment l'U.I.D.H. et la F.I.D.H.:
1°) de diffuser un numéro spécial de leur bulletin
sur le Tribunal Pénal International,
2°) que le débat sur le Tribunal Pénal International
soit à l'ordre du jour de leurs prochains congrès,
3°) de publier un communiqué de presse rappelant aux
Etats qui n'ont pas encore signé ou ratifié ces
textes que leur hésitation ou leur refus constituent un
défi aux aspirations de l'Humanité à la Justice
et à la Paix.
La Ligue Camerounaise
des Droits de l'Homme encourage toutes les organisations de défense
des libertés fondamentales, à travers le monde,
à inventorier, au niveau des Etats nationaux, toutes les
manifestations de crimes de génocide, de tortures et d'assassinats
devant être diffusées et portées devant le
Tribunal Pénal International, à l'exemple du Rwanda,
du Cameroun, de la Bosnie, du Kosovo, du Tchad, etc
..
Et enfin,
la Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme salue toutes les grandes
figures initiatrices pionnières de ce monument historique
universel de la défense de la personne humaine, grandes
figures parmi lesquelles notre ami et compagnon de lutte pour
la liberté, l'ancien Ministre français, l'éminent
juriste, Robert Badinter.
Saluons également
les grandes organisations dont le rôle a été
déterminant, notamment, la F.I.D.H, l'U.I.D.H., Nord Sud
XXI, Amnesty International, l'ACAT
..
Pour la Ligue Camerounaise
des Droits de l'Homme,
le Président Fondateur,
le Professeur Kapet de BANA,
Vice - Président de l'U.I.D.H.,
chargé des îles africaines de l'Océan Indien.
LE
13 AVRIL 2002
SECRETARIAT DE LA DELEGATION DU COMITE DIRECTEUR EN FRANCE
85, boulevard Saint - Michel - 75005 - PARIS
tél/fax : (+33) 143.258.050.
site Internet : http://africa.smol.org
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15/04/02
Les rats quitteraient le navire. Un signe d'espoir pour les Djiboutiens
?
La majeure
partie de la famille Guelleh aurait déménagé
et se serait exilée à Ottawa (Canada).
S'il est des aptitudes que l'on reconnaît au Djiboutien
en situation de candidat à l'exil c'est celles d'être
curieux, physionomiste et de chercher à comprendre. C'est
ainsi que le débarquement d'un nouvel arrivant djiboutien
dans un quelconque pays d'accueil, a fortiori non accompagné
de femme et enfants est immédiatement signalé au
sein de la communauté.
Par évidence, on constate donc qu'en dépit des mesures
de discrétion prises ... l'arrivée de membres de
la famille d'ismaêl Omar à Ottawa ne pouvait pas
passer inaperçu.
Quatre frères d'Ismaël Omar Guelleh avec leurs épouses
et leurs enfants auraient quitté Djibouti ces dernières
semaines pour fixer leur résidence à Ottawa (Canada).
Ils viendraient renforcer la longue liste des Djiboutiens exilés
dans ce pays.
Constatant que le bateau commence à prendre eau de toute
part puisque son Excellence le "Frangin" a concentré
l'unanimité contre lui, les "frangins" auraient
préféré assurer l'avenir proche et s'éloigner
discrètement ?.
A moins que
comme certaines et certains, vraies-fausses cartes d'identités
à la main, ils nous fassent le coup des "Exilés
opposants" qui demandent aux autorités canadiennes
un statut de réfugié politique ? Mais la Communauté
des vrais exilés djiboutiens au Canada veille et nous l'appuierons
de toutes nos forces, lorsqu'il faudra informer les services canadiens
de l'identité de ces faux-réfugiés ... !!
Décidément
rien ne va plus dans la République de Guelleh !
Trahi par
ses amis, surveillé par une opposition politique qui a
dressé le bilan de toutes ses tromperies et de toutes ses
falsifications, voilà que sa famille n'a plus confiance
et qu'elle abandonne Paulette et le Chamelier à leur triste
sort.
Selon la rumeur,
même le clan Mamassan ne suivrait plus aveuglément
celui qui voudrait devenir le Guide de Djibouti. Le clan à
raison de se démarquer, car Guelleh n'a pas la capacité
de résister au vent qui tourne ... Et les Mamassan pourraient
faire les frais de leur encombrant parent .... c'est à
dire de payer ses fautes dans l'avenir.
(Affaire à suivre)
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15/04/02
Radio-trottoir "Le Palais de Guelleh en Ethiopie !"
et "Les personnes âgées, femmes et hommes, battues
par la Gendarmerie, parce qu'elles réclamaient le paiement
de leurs retraites"
"Mon
Palais de Nasaret contre ta propriété de Versailles
sinon
.."
" On
est jamais mieux trahi que par les siens ".
Nous en voulons
pour preuve l'information largement diffusée selon laquelle
l'ex Président Hassan Gouled se serait opposé, aujourd'hui
et avec virulence, à son neveu, Ismaël Omar l'ingrat
qui l'aurait même menacé
.. IOG voulait imposer
à Gouled un échange de propriétés.
Après
le départ de son Excellence, l'ex-Président aurait
donné quelques coups de téléphone.
En désigant
IOG dès 1980 comme son dauphin pour lui succéder
à la Présidence de la République de Djibouti,
Hassan Gouled avait écarté à sa manière
les trois autres postulants et en 1999 il l'avait fait élire
grâce à une fraude électorale massive. On
mesure pleinement ce que peut être l'ingratitude d'Ismaël
Omar à son égard et ce doivent être aujourd'hui
le ressentiment de l'oncle et ses inquiétudes pour l'avenir
et pourquoi pas, même pour le pays.
Ismaël
Omar est très ennuyé car il disposerait d'un Palais
à Nasaret (Ethiopie) mais il ne s'y sentirait pas en sécurité,
compte tenu des différents qui l'opposent à l'Ethiopie.
Imaginez un
instant son Excellence débarquant dans son Palais d'Ethiopie
avec sa cohorte de gardes du corps sur-armé, dans le style
" papa doc " plus sa garde républicaine
!!! pour passer un week-end
. Probablement impensable !.
Les relations
déjà houleuses et difficiles, qu'il entretient avec
Addis Abeba depuis un certain temps, auraient tendance à
s'aggraver
On l'imagine assez mal franchir la frontière
.
même pour aller dire bonjour à sa famille dans la
région de Dire Dawa
en Ethiopie.
Peu nombreux
sont ceux qui connaissent l'existence de ce Palais. On murmure
qu'il lui aurait été offert
par ses amis M
Abdourhaman Borreh et le milliardaire saoudien M Al Amoudi (cité
dans un rapport US comme financier d'une certaine .. organisation).
Mais cette fable n'a pour objectif que de masquer le fait qu'il
l'aurait acquis en utilisant des Aides internationales détournées,
initialement destinées au peuple djiboutien.
Seul Ismaël
Omar pouvait avoir l'idée saugrenue de tenter de contraindre
Hassan Gouled à lui échanger sa propriété
située en France près du Palais de Versailles contre
le Palais de Nasaret.
Ismaël
Omar a réussi l'exploit de faire l'unanimité contre
lui tout en jetant le discrédit sur le clan des Mamassam,
dont les chefs lui tiennent rigueur à juste titre. D'ici
à ce que le vieux combattant de l'Indépendance djiboutienne
organise lui-même un " Coup d'état " pour
le chasser ... il n'y aurait plus qu'un pas. D'ici à ce
que celui que l'on surnomme amicalement 'Le Vieux' revienne au
pouvoir
instaure la démocratie et le respect des
droits humains à Djibouti
. il y a probablement un
fossé !
IOG
ne respecte plus les " vieux travailleurs " et fait
donner les forces armées contre eux.
Dans le courant
de la semaine passée, les vieux travailleurs ou les épouses
des hommes décédés se sont présentés
à la Caisse Nationale de Retraite afin de percevoir la
maigre pension qui les aide à survivre.
Venant de
tous les villages et de toutes les villes du pays, ayant effectué
souvent un voyage épuisant des heures durant, nous avions
pris l'habitude de les voir ainsi et à date fixe attendant
patiemment leur tour sous la surveillance d'un gendarme chargé
de réguler les entrées. Ils faisaient la queue au
guichet pour percevoir leur pension dont une partie leur permet
d'acquitter le prix du transport qui les ramène dans leur
village.
Ce jour là,
on leur a annoncé que la Caisse Nationale de Retraite n'était
pas en mesure de leur verser un seul Franc djibouti.
A la déclaration
d'un responsable selon laquelle " Il n'y a plus d'argent,
les caisses sont vides et l'on ne sait pas quand on pourra vous
verser vos pensions ", quelques uns auraient vivement réagi.
Comment ne
pas comprendre cette réaction de personnes qui ne disposent
que de cette pension comme moyen d'existence ?.
Une fois encore,
Ismaël Omar aurait fait " donner la troupe " en
guise de paiement.
Face au mécontentement
gagnant les rangs des vieux retraités, les gendarmes appuyés
par la Garde républicaine auraient fait un usage excessif
du bâton allant jusqu'à utiliser les gaz lacrymogènes
contre de vieilles femmes et de vieux travailleurs.
A notre connaissance,
dans l'histoire de Djibouti jamais une quelconque force publique
ne serait intervenue d'une manière aussi méprisable
face à de vieilles femmes et de vieux travailleurs qui
n'ont plus à leur âge que les mots et que leurs cris
de désespoir pour réclamer leur dû et tenter
de se défendre.
Ismaël
Omar se serait bien gardé de sortir de son Palais de l'Escale,
pourtant proche, pour s'expliquer.
Si cette information,
obtenue par diverses sources, s'avérait exacte nous condamnerions
un tel comportement des gendarmes et de la Garde républicaine
mais surtout du " donneur d'ordre ".
" Honte
à vous Ismaël Omar ! Ordonner à la Gendarmerie
de frapper des personnes âgées est un geste ignoble.
Si l'on se réfère au contenu du message de Muhamat,
le malheur retombera sur vous ".
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15/04/02
Les USA proposent à l'Allemagne de prendre le commandement
de leurs forces engagées en Mer rouge.
ARDHD
: Est-ce pour résoudre le conflit qui opposerait les Allemands
à IOG au sujet du montant des indemnités. Comme
d'habitude, IOG aurait multiplié le montant de ses exigences
en cours de contrat ?
Washington
a proposé à l'Allemagne de prendre la commandement
de l'ensemble des forces navales engagées dans la corne
de l'Afrique dans l'opération " Liberté immuable
". Trois frégates, cinq vedettes rapides lance-torpilles
et quatre navires ravitailleurs sont notamment sur la zone.
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15/04/02
La Communauté internationale tranche le problème
frontalier avec l'Erythrée en faveur de l'Ethiopie
La Commission
internationale frontalière pour l'Erythrée et l'Ethiopie,
réunie à La Haye, a tranché en faveur de
l'Ethiopie pour le tracé de la frontière entre les
deux pays. Ce conflit frontalier avait provoqué un conflit
meurtrier dans lequel ont péri plusieurs dizaines de milliers
de personnes entre 1998 et 2000.
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15/04/02.
Lu sur le site du GED. Dénonciation de la fraude électorale
auprès des organisations internationales.
Le
GED dénonce auprès de la communauté internationale
et condamne la fraude électorale et l'achat des votes en
échange de sommes comprises entre 2.000 et 10.000 FD.
Communiqué
de presse du Gouvernement en exil de Djibouti
Bruxelles
le dimanche 14 avril 2002.
Au nom du peuple djiboutien, de lopposition politique et
du Gouvernement en Exil de Djibouti, le Président Mahamoud
Idriss Ahmed dénonce et condamne formellement toutes les
pratiques déloyales utilisées par le Parti au pouvoir,
le Rassemblement pour le Progrès (RPP), dans la perspective
des élections législatives et régionales
qui se dérouleront cette année en République
de Djibouti.
Une fois encore,
après avoir dupliqué tous les partis politiques
dopposition et après avoir écarté artificiellement
la candidature des hommes politiques de l'opposition, représentatifs
de la Nation djiboutienne, Ismaël Omar Guelleh utilise maintenant
son parti le RPP pour acheter les voix des électeurs.
Tous les
électeurs djiboutiens sont contraints officiellement de
se présenter dans les annexes du RPP, officiellement pour
présenter leur pièce d'identité afin de pouvoir
voter lors des élections législatives, ce qui est
absolument scandaleux et inacceptable.
En réalité,
les membres du RPP ont reçu pour mission, non pas de recenser
les électeurs, mais de leur soustraire leur carte délecteur
et dobtenir un mandat de vote, en échange dune
somme dargent en liquide, estimée entre 2000 et 10000
FD quils octroient à chaque électeur. Cette
somme, compte-tenu des conditions économiques actuelles
et des retards dans le paiement des salaires, constitue pour la
majorité de nos concitoyens un apport financier non négligeable.
De même,
au sein de lAdministration, au sein des Organismes dÉtat
et au sein des Forces armées nationales, le pouvoir exerce
une pression inadmissible pour que les fonctionnaires, les assimilés
et les militaires remettent leur carte d'électeur et un
mandat de vote, sous peine d'encourir des sanctions disciplinaires
allant jusqu'à la révocation.
Compte-tenu
de lampleur de la fraude électorale décidée
au plus haut niveau de lÉtat djiboutien - qui
sinscrit dans la continuité de celle qui avait été
orchestrée lors des élections présidentielles
de 1999 - le Président Mahamoud Idriss Ahmed lance
un appel solennel et pressant aux instances internationales pour
quelles interviennent dans les meilleurs délais afin
de mettre un terme à ces pratiques et d'organiser un contrôle
efficace des opérations à tous les niveaux.
En effet,
la transparence de ce scrutin est indispensable pour mettre un
terme aux pratiques abusives du Gouvernement actuel. Ces pratiques
sont dénoncées par tous les observateurs de la situation
à Djibouti.
Le Président
Mahamoud Idriss Ahmed confirme - à lattention
des opposants politiques et du Peuple djiboutien - que le
Gouvernement en Exil de Djibouti considère que la tenue
d'élections libres constitue un préalable pour résoudre
la situation actuelle et une priorité de son action. Dans
ce but, il effectue des démarches et il dénonce,
au jour le jour, toutes les malversations auprès de lUnion
Européenne et des Ministères des Affaires étrangères
des Pays de l'Union européenne.
Mahamoud Idriss Ahmed
Président du Gouvernement en Exil de Djibouti
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15/04/02
Comment falsifier " au grand jour " la préparation
des futures élections à Djibouti ? (Lecteur)
La Campagne
de préparation des élections organisée par
le parti politique du pouvoir en place, le RPP, sous la férule
d'Ismaël Omar vient de se terminer le 12 avril 2002 sous
l'il attentif des autorités françaises locales
qui n'ont pipé mot
.
Comment le
pourraient-elles ? J'entends d'ici dans certains couloirs les
murmures du genre " Nous sommes informés ! mais nous
avons l'obligation de réserve
Dans le cas contraire
c'est le billet pour le prochain avion
.direction la France
".
Comme cela
s'était pratiqué lors de précédentes
élections et sous le contrôle de l'Etat le parti
du RPP avait mis en place depuis plusieurs semaines et dans chaque
quartier d'arrondissement, un bureau que l'on désignait
officiellement comme étant chargé de " vérifier
l'identité des futurs votants aux élections et de
délivrer les cartes d'électeurs correspondantes
.
".
Ceci confirme,
pour le moins et une fois encore, la politique de ségrégation
politique appliquée par l'Etat entre le parti du RPP et
les " autres "
Notons que
les partis des " véritables opposants politiques au
régime ", entre autres le PRD historique, n'ont pas
eu droit à ce privilège
.
Nous avons
donc observé et nous sommes tenus informés, au jour
le jour, de ce qu'il se faisait dans les bureaux du parti du RPP.
Aucune bonne surprise hélas ! une fois encore la mystification
a pris le pas sur les valeurs démocratiques ; tout simplement
sur la Loi.
La duperie est si grossière qu'elle est à considérer
comme une insulte au minimum d'intelligence que chacun peut avoir.
Dans les faits
prouvés, il s'est avéré que lesdits bureaux
ont eu comme mission exclusive de récupérer les
mandats de votes des djiboutiennes et des djiboutiens et de leur
carte d'électeur en échange de la remise d'une somme
discrétionnaire se situant entre 2000 et 10000 FDJ, octroyée
sur place à chaque électeur.
Moyennant
finances ponctionnées sur les Aides internationales, Ismaël
Omar utilise le parti du RPP au pouvoir pour escroquer les votes
des djiboutiens en achetant les consciences de la grande majorité
de la population qui est en situation de misère.
Ceci implique
donc que les délégués du RPP pourront se
présenter, en toute légalité falsifiée,
au jour desdites élections munis desdits mandats de votes
et des cartes d'électeurs qu'ils remettront aux assesseurs
des bureaux de votes qui ne pourront s'opposer à une telle
démarche car la pratique est combinée, ordonnée
et gérée par son Excellence Ismaël Omar
Souvenons-nous
que lors des précédentes présidentielles
falsifiées par avance et dans les mêmes conditions,
certains se sont présentés ainsi porteurs de 1200
mandats électifs
.répartis sur 3 bureaux de
votes
L'escroquerie
politique s'étant avérée rentable
pourquoi
en changer ?.
" Cartésianisme à la Ismaël Omar "
serait-on tenté de dire.
Rappelons
qu'en son temps notre regretté ami et frère de Combat
Mohamed Djama Elabé n'avait eu de cesse de dénoncer
avec force de telles pratiques ce qui n'avait pas soulevé
alors, en aucun moment ou de quelque manière que ce fut,
une quelconque réaction des autorités françaises
et des instances internationales.
Par la voix
de son président M Mahamoud Idriss Ahmed, le Gouvernement
en exil de Djibouti a repris la même argumentation. Il a
effectué récemment des démarches auprès
des responsables de l'Union Européenne pour dénoncer
cette escroquerie politique et pour qu'il soit mis fin à
de tels agissements émanant de ceux qui se sont indûment
appropriés tous les pouvoirs à Djibouti.
Aujourd'hui
et alors que l'on nous parle de volonté d'instauration
d'Etats de Droits en Afrique francophone, nous sommes en droit
de nous poser la question de savoir si, une fois encore, les autorités
françaises et les instances internationales vont rester
muettes devant de telles violations caractérisées
aux droits des citoyens tout en se retranchant derrière
les sempiternels et hypothétiques principes bien arrangeants
et de circonstance du genre " non ingérence dans les
affaires intérieures d'un pays " ou si, à l'inverse,
les autorités françaises et les instances internationales
vont faire pression, par tout moyen à leur convenance,
sur le gouvernement djiboutien pour que cessent de telles pratiques
frauduleuses, véritables humiliations à la Liberté
individuelle et au respect des droits fondamentaux de l'humain.
Les limites de l'intolérable.
Nul ne saurait
contester que la situation politico-économique dans laquelle
se débat la République de Djibouti est préoccupante
au plus haut point.
Si l'on se
réfère ne serait-ce qu'à la dette des Forces
Armées, donc de l'Etat djiboutien, à l'égard
de la société Mobil Djibouti, qui serait de plus
de 150 MFDJ, et les mesures de rétorsions appliquées
pour éviter d'honorer cette créance on se pose de
grandes questions quant à la volonté gouvernementale
de considérer les entreprises privées comme partenaires
économiques et sur sa politique d'incitation à l'investissement
privé en République de Djibouti.
Le contenu
des interviews parus dans la presse locale est édifiant,
on pourrait titrer ainsi les articles par
" Nous n'avons pas atteint nos objectifs !!! mais cela ira
mieux demain
sous la conduite de son Excellence Ismaël
Omar Guelleh
. ".
L'homme de
l'ombre qui tire les ficelles depuis plus de 20 ans à Djibouti
est plus à même de " jeter de la poudre aux
yeux " que d'agir dans l'intérêt de la Nation.
Prétendre diriger le pays ce n'est pas faire fuir la Nation
djiboutienne devant soi .. c'est la faire suivre en démontrant
que l'on a une Ambition pour construire un pays et non une Ambition
basée exclusivement sur le profit personnel.
La terreur
que fait régner la dictature d'un autre âge sur le
pays et à tous les échelons de la hiérarchie
ne permet pas à chacune et chacun de s'exprimer. Le régime
d'Ismaël Omar ne doit sa survie qu'au clientélisme
ou à l'utilisation de la force sanguinaire et à
la menace immédiate d'incarcération à la
sinistre prison de Gabode.
Dans de telles
conditions, rien de surprenant à ce que les défections
de fonctionnaires et de militaires à tous les niveaux de
la hiérarchie s'accélèrent et provoquent
dans certaines ethnies importantes, discréditées
ignominieusement par Ismaël Omar Guelleh, de vives réactions
qui génèrent une mobilisation générale
contre le dictateur, ses exactions les plus diverses et ses artifices
fallacieux.
Le mal est
fait, Ismaël Omar fait aujourd'hui l'unanimité contre
lui et ses forces de répression importées d'ailleurs
qu'il maintient en conditions par l'utilisation frauduleuse et
les détournements des aides extérieures qu'obtient
la République de Djibouti.
Ses rares " collaborateurs " fidélisés
par la corruption, les profits qu'ils peuvent en tirer et que
par cela, ont préparé leur chemin de repli vers
Ottawa, les Etats Unis d'Amérique ou vers un pays d'accueil
..
Certains tentent
depuis quelques mois de négocier discrètement leur
ralliement à l'opposition djiboutienne à la condition
que leur " ardoise " soit effacée le moment venu
et conservent le patrimoine immobilier acquis.
Si quelques
noms étaient publiés
.on pourrait mieux mesurer
l'isolement dans lequel se trouve Ismaël Omar Guelleh.
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14/04/02
ETHIOPIE : CONDAMNATIONS SOMMAIRES DE CINQ SOMALIENS A LA PEINE
DE MORT ET DE CINQ AUTRES A DES PEINES DE RECLUSION DE VINGT A
TRENTE ANS - RISQUE DE RELANCE DU CONFLIT
(Transmis par un lecteur)
Corne de
l'Afrique- Conflit de la Somalie Occidentale, l'Éthiopie
opte pour la fuite en avant
Dix somaliens accusés d'affiliation avec l'organisation
islamique Al-Itihad basée dans la région somalie
de l'Éthiopie ont été présentés,
cette semaine, devant un tribunal d'Addis-Abeba. Le verdict est
on ne peut plus sévère: la peine capitale pour cinq
d'entre eux et de lourdes peines d'emprisonnement allant de 20
ans à 30 années pour les cinq autres. Al-Itihad
est avant tout un mouvement de libération nationale qui
considère que l'islam est leur identité nationale
( et de ce fait ne pratique pas un intégrisme religieux
allant jusqu'à la terreur fanatique et aveugle ), avant
que les États-Unis, imités immédiatement
par l'Éthiopie, ne la classe, sans preuve aucune parmi
les organisations intégristes le lendemain du 11 septembre.
Son objet premier est, à l'instar de l'Ogaden National
Libération Front de libérer la Somalie Occidentale
de la domination abyssine. Un combat sanglant et sans merci l'oppose
aux forces armées éthiopiennes depuis bientôt
plus qu'une décennie. Ce conflit meurtrier fait des centaines
et des centaines de morts, des deux côtés, sans émouvoir
l'opinion internationale et surtout occidentale qui, pour des
raisons évidentes, préfèrent se confiner
dans un silence qui risque d'être fatal pour les populations
somalies de la 5e région d'Éthiopie. Des populations
déjà décimées par la maladie et la
famine dues aux secheresses successives, les rares et courageuses
ONG européennes ayant les plus grandes difficultés
à acheminer et distribuer, pour cause de guerre, les aides
alimentaires.
Les vivres, dans leur grande partie, sont détournées
sans scrupules par l'armée éthiopienne qui tient
lieu d'administration dans les dix provinces de cette région,
qui n'a jamais connu une paix relative durant un demi-siècle.Rendue
exsangue par la guerre contre l'Erytrée, les rebellions
oromos et amharas, l'Armée éthiopienne, composée
essentiellement de tigréens, n'a d'autres alternatives
que le détournement de l'aide alimentaire et la répression
féroces pour pouvoir se maintenir tant bien que mal.Déjà
en 2000, l'Itihad et l'ONLF contrôlaient militairement la
quasi-totalité de neuf provinces de cette région
du Sud-Est éthiopien.
Les évènements du 11 septembre dernier et la guerre
contre le terrorisme partout dans le monde, a été
une aubaine pour le régime de Meles Zenawi pour attiser
la foudre américaine et occidentale sur ces mouvements
jouissant du soutien total des populations.
--
L'Éthiopie qui n'a jamais voulu la renaissance d'un état
somalien fort a, dans la foulée, traité de terroriste
le gouvernement somalien issu de la conférence d'Arta qu'elle
a pourtant officiellement reconnu dès le début.
Les arrestations et les condamnations de ces dix somaliens intervenues
au cours de cette semaine rentrent dans un calcul, d'ailleurs
très compréhensible, de neutraliser la République
de Somalie et les mouvements de libération nationale, tels
que Itihad et ONLF, encore pour longtemps.
Il y a tout lieu de penser, dès maintenant,que la mise
à exécution des condamnations par Addis-Abeba, déclencherait
pour le moins une recrudescence de ce conflit meurtrier et serait
la porte fermée à toute solution négociée
de cette guerre qui ne dit pas son nom.
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Haut de page ________________
14/04/02 ETHIOPIE - Graves atteintes aux
droits de l'homme: (Transmis
par un lecteur)
Des somaliens condamnés à mort à Addis-Abeba
Plusieurs somaliens résidant en Éthiopie ont été
raflés à la sauvette suite à des soit-disant
explosions terroristes qui auraient été perpétrées
en Éthiopie. Incarcérés dans les geôles
éthiopiennes, ils viennent d'être jugés et
, tous, condamnés à mort. Aucun d'eux n'a été
autorisé à se faire assister par un avocat de son
choix. Il s'agit là d'une justice expéditive. Nul
dans la région 5 n'a été dupe d'une mascarade
de justice destinée à s'attirer la sympathie des
américains et autres bailleurs de fonds occidentaux.
Il est utile de rappeler que des milliers de somaliens fuyant
la dictature de Siad Barre ou la guerre civile dans leur pays
résident en Éthiopie depuis près de deux
décennies, et n'ont jamais été mêlés,
de près ou de loin, à ce genre d'actions terroristes.
Cette communauté somalienne d'habitude très pacifique
n'est composée que de jeunes, de femmes, de paisibles hommes
d'affaires et de réfugiés confinés dans de
misérables camps du HCR dans des régions éloignées
de l'Ogaden.
Dans son obsession maladive de faire passer tous les somalis,
le GNT et les mouvements de libération nationale de la
somalie occidentale (région 5 de l'Éthiopie) comme
des terroristes potentiels aux yeux de la communauté internationale
et des États-Unis, en particulier, le gouvernement tigré
de Melès Zénawi risque, en exécutant ces
innocents, d'embraser une région déjà en
ébullition.
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13/04/02
Lu sur l'ADI : Un ingénieur des Télécoms
s'exprime avec conviction sur le développement d'Internet,
mais il oublie l'essentiel...
Note
de l'ARDHD
Nous ne pouvons que féliciter M Houssein Ahmed Hersi, lorsqu'il
affirme, à juste titre, que les coûts d'accès
à Internet depuis Djibouti sont trop élevés
et qu'ils ne correspondent pas à un service complet puisqu'il
manque de nombreux langages de programmation .... Cette partie
de son discours a attiré favorablement notre attention.
En revanche,
la deuxième partie est tout à fait inadmissible,
lorsqu'il ose affirmer que les seuls supports d'information crédibles
sont l'ADI et La Nation. Pour ce scoop, nous avions envisagé
de l'élever dans l'Ordre des Brosses à Reluire,
mais nous sommes certains que cet ingénieur est contraint
d'agir de cette façon pour faire passer son message et
pour conserver son poste, dans un climat de terreur.
Il a
oublié aussi de nous parler de la façon dont il
interdit parfois l'accès à certains sites, comme
le nôtre ou celui du GED, des écoutes de messages,
des viols de correspondance après récupération
des mots de passe et du bénéfice financier final
pour la famille Guelleh. Mais cela fait partie de notre action
...
Vulgariser le Net en révisant à la baisse les
prix d'accès (Extrait de l'ADI)
DJIBOUTI (ADI)- 11 avril- L'Internet " est un formidable
outil de communication qu'il est indispensable, voire primordial,
de vulgariser et de rendre accessible en prix à la majorité
des djiboutiens " déclare M. Houssein Ahmed Hersi,
l'ingénieur en Télécommunications qui a à
son actif la conception et la mise en place de sites Web professionnels
tels que ceux de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Djibouti,
de l'Agence Djiboutienne d'Information et du bi-hebdomadaire "
La Nation ".
M. Houssein
Ahmed Hersi relève à cet effet qu' " à
Djibouti, pour se permettre un accès permanent à
la Toile, il nous faut débourser la somme de 16 050 Francs
Djibouti (FD) par abonnement mensuel, des frais de connexion de
5 000 FD et par-dessus le marché un montant de 35 FD additionné
de la Taxe sur les Produits et Service (TPS) toutes les trois
minutes ".
" Ce
qui ", poursuivra l'expert, " représente trois
fois plus cher que la communication téléphonique
sur le plan local ", avant d'ajouter qu'il trouve cette politique
de tarification " anormale ", compte tenu qu' "
on ne fait absolument pas d'appel interurbain et qu'il s'agit
tout simplement d'un appel local au fournisseur Djibouti-Telecom
qui, lui, est relié en permanence au grand réseau
Internet ".
Pour le technicien
de la Toile, accéder donc régulièrement au
Web revient très cher aux internautes djiboutiens qui,
par la force des choses, dira-t-il, se voient " contraints
de passer par les Cybercafés ".
Cybercafés
qui d'ailleurs " offrent à plusieurs utilisateurs
une connexion partagée sur une seule ligne téléphonique
pour diminuer le coût ", mentionne M. Houssein pour
expliquer que Djibouti-Telecom perd ainsi non seulement une clientèle
potentielle mais également ne tire pas grand profit des
Cybercafés (privés), même si ceux-ci voient
grossir le nombre de leurs clients.
M. Houssein
Ahmed Hersi fait savoir également qu' " à Djibouti,
le prix à payer pour se procurer une adresse de site Web
s'élève à 120 000 FD/an additionné
de la même somme à débourser par an pour l'hébergement
de ce même site ".
En comparaison,
le technicien du Web affirme qu' " en s'adressant à
un fournisseur à l'étranger, l'on ne déboursera
seulement que l'équivalent de 5 000 à 10 000FD/an
pour l'adresse du site et 20 000 à 50 000FD/an pour héberger
différents types de sites Web avec 10 à 50 fois
plus d'espace disque que chez nous ".
L'ingénieur
en Télécommunications fait état en outre
de l'indisponibilité de " plusieurs langages de programmation
dans le serveur de Djibouti-Telecom, tels que Active Server Page,
PHP, Perl, etc
" Des langages indispensables, dit-il,
" pour la conception des sites professionnels ou commerciaux
".
Raison pour
laquelle " le Djiboutien qui voudrait seulement ajouter un
simple formulaire interactif à son site serait obligé
de loger ou de connecter son site ailleurs ", fait observer
M. Houssein Ahmed Hersi qui, par conséquent, lance un appel
au fournisseur local Djibouti-Telecom afin d'une part de revoir
en baisse ses prix Internet à la clientèle et de
" permettre aux internautes djiboutiens d'accéder
aux innombrables ressources existantes sur le Web, telles que
par exemple Ecommerce ou Newsgroups ", tout en rappelant
que " notre pays est relié au réseau Internet
par le biais du câble sous-marin à fibre optique
".
L'ingénieur
se demandera enfin " pourquoi donc sanctionner ce moyen de
développement que nous devrons tout au contraire répandre
au maximum chez nous pour permettre aux Djiboutiens et Djiboutiennes
d'avoir accès à d'énormes ressources profitables
à leur développement intellectuel et à leur
recherches personnelles, éducatives, commerciales, scientifiques,
artistiques et autres ".
Un dernier
conseil, dira-t-il en s'adressant aux internautes, " soyez
vigilants et ne prenez rien pour acquis sur la Toile, car les
canulars et les webmagazines insolents sont légion ".
En matière
d'information, " il ne faut se fier qu'aux nouvelles diffusées
par les médias sérieux et de source crédible,
des médias de bonne foi ", recommande M. Houssein
Ahmed Hersi en faisant notamment référence sur le
plan national " à l'Agence Djiboutienne d'Information
(ADI) et au site de La Nation ".
ADI- 8H 43
GMT- 11 AVRIL 2002
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Haut de page ________________
13/04/02
La Cour Pénale Internationale. Un coup décisif porté
à l'impunité, entre autres, aux crimes contre l'humanité.
Y-a-t-il des cas à Djibouti qui pourraient relever de cette
Cour ?
Note
de l'ARDHD :
La constitution de la Cour Pénale Internationale va ouvrir
des possibilités pour juger les crimes commis dans différentes
circonstances qui sont détaillées ci-dessous. A
la lecture des cas qui pourront être jugés par la
CPI, on constate facilement que les tortionnaires que nous citons
et dont nous rappelons ci-dessous la liste non exhaustive pourraient
certainement y être traduits, y compris leurs chefs et le
super Chef IOG.
-
Colonel Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel Hoche Robleh
- Commandant Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun (expulsé par le
Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
- ...
Jeudi 11 avril 2002, la Cour pénale internationale est
devenue une réalité au siège des Nations
Unies à New york.
Soixante six pays ont ratifié le traité de Rome
qui établit le premier Tribunal permanent international
de l'histoire de l'humanité.
Il est observé que cent vingt États avaient voté
en sa faveur en juillet 2001, 7 contre et 21 s'étaient
abstenus.
Il s'agissait d'une étape mémorable dans la lutte
contre l'impunité dont jouissaient depuis longtemps les
auteurs de crimes atroces.
Il y a quelques années à peine, on aurait simplement
rejeté comme irréalisable l'idée d'établir
une cour permanente destinée à juger des personnes
- et non pas des États - pour des crimes comme le génocide,
les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité.
Aujourd'hui, après son adoption à la clôture
d'une conférence diplomatique de cinq semaines qui s'est
tenue à Rome en juin et juillet 1998, le Statut de Rome
constitue un grand pas en avant vers l'instauration de la primauté
du droit sur le plan international.
Les ambassadeurs
de 10 pays ont simultanément déposé les instruments
de ratification lors d'une cérémonie solennelle
présidée par Hans Corell, le conseiller juridique
des Nations-Unies qui a déclaré " Une page
de l'histoire de l'humanité vient d'être tournée
".
Les Etats
Unis d'Amérique, avec Israël, est le grand absent
de cette Cour dans laquelle ils voient le spectre d'une justice
supranationale politisée et potentiellement hostile à
leurs intérêts.
Le porte-parole
du département d'Etat, M Philip Reeker, a rappelé
" Que la position du Washington n'avait pas changé
" tout en rappelant l'engagement de l'administration du président
G W Bush de ne pas présenter ce texte au Sénat américain.
Avant la cérémonie,
M Philip Kirsch, le diplomate canadien qui préside la commission
préparatoire de la Cour pénale internationale, a
déclaré " La vitesse de la ratification a dépassé
nos prévisions. Quand nous avons fini le Statut de Rome
en 1998, les optimistes disaient qu'il faudrait 10 ans pour établir
la Cour et les pessimistes parlaient de 20 ans
".
Composition
de la Cour Pénale Internationale.
Aux termes
de ce Statut, la Cour commencera son existence officielle le 1er
juillet 2002.
Après une conférence en septembre de cette années
au siège des Nations-Unies au cours de laquelle les pays
ratificateurs voteront le budget et éliront 18 juges et
son procureur. Elle devrait être en mesure de commencer
ses travaux dans le courant de l'année prochaine.
La Cour
Pénale Internationale (succinctement) .
· Le
Procureur peut engager des enquêtes de sa propre initiative.
Il lui faut, toutefois, obtenir l'autorisation préalable
d'une chambre de trois juges pour ouvrir une instruction.
· Dans des causes entamées par le Procureur ou un
État partie, la Cour peut exercer sa compétence,
si l'État où a eu lieu le crime ou l'État
dont l'inculpé est un ressortissant est lui-même
partie au traité ou donne son consentement.
· Le Conseil de sécurité peut demander la
suspension provisoire d'une enquête, mais le Procureur n'a
pas besoin de son autorisation pour engager une enquête.
· Sont inclus dans les crimes de guerre à la fois
les crimes commis dans des guerres entre plusieurs pays et les
crimes commis dans des conflits internes.
· Les États peuvent récuser la compétence
de la Cour pour les crimes de guerre pendant une période
de sept ans.
· Les critères déterminant si un crime entre
dans la définition des crimes de guerre et des crimes contre
l'humanité sont très exigeants.
· Les crimes de violence sexuelle comme le viol, l'esclavage
sexuel, la persécution fondée sur le sexe et les
grossesses forcées sont explicitement qualifiés
de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
· La protection des victimes et des témoins fait
l'objet de nombreuses dispositions. Aux termes du statut de la
Cour, on porte une attention particulière aux victimes
de crimes de violence sexuelle et sexospécifique. En outre,
les victimes auront la possibilité de participer à
plusieurs étapes des procédures.
A noter que
le CPI ne pourra connaître de cas antérieurs à
la date de sa création, le 1er juillet 2002 ni juger des
crimes dont les auteurs ont fait l'objet d'autres poursuites notamment
dans leur pays d'origine.
Crimes
contre l'Humanité
Les crimes
contre l'humanité comprennent des actes tels que : le meurtre,
la réduction en esclavage, la déportation ou transfert
forcé de populations; la torture : viol, esclavage sexuel,
prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation
forcée ainsi que toute autre forme de violence sexuelle
de gravité comparable; l'apartheid; et la persécution
contre tout groupe identifiable pour des motifs d'ordre politique,
racial, national, ethnique, culturel, religieux, sexospécifique
et tout autre motif universellement reconnu comme inadmissible
en vertu du droit international (Article 7). Ces actes ont été
définis plus amplement dans le Statut.
La définition
englobe également " tous autres actes inhumains de
caractère analogue causant intentionnellement de grandes
souffrances ou des atteintes graves à l'intégrité
physique ou à la santé physique ou mentale ".
Cette disposition
générale permettra donc d'inclure tout autre crime
imprévu.
Crimes
de guerre
Certains Crimes,
peu importe où ils ont été commis, sont si
atroces que la communauté internationale se doit de les
punir
L'article
visant les crimes de guerre stipule que la Cour exercera sa compétence
sur les crimes répertoriés " en particulier,
lorsqu'ils s'inscrivent dans un plan ou une politique ou lorsqu'ils
font partie d'une série de crimes analogues commis sur
une grande échelle ".
Si les crimes
commis pendant des conflits armés internes ont été
inclus, la liste d'actes considérés comme tels est
par contre plus courte. Cette disposition était essentielle
pour la viabilité de la CCI, compte tenu que la majorité
des conflits armés modernes éclatent à l'intérieur
des frontières d'un même État. Un critère
supplémentaire a été imposé pour les
crimes commis dans des conflits nationaux. Plus précisément,
seuls les actes commis sur le territoire d'un État "
où les conflits armés opposent de manière
prolongée les autorités gouvernementales à
des groupes armés organisés ou des groupes armés
organisés entre eux" seront inclus à titre
de crimes de guerre (Article 8).
Cela exclut
les conflits entre groupes armés non organisés et
les actes commis lors de conflits sporadiques. Cette liste écourtée
de crimes en cas de conflits internes et ce seuil supplémentaire
sont absolument incompatibles avec le principe voulant que certains
crimes, peu importe où ils ont été commis,
sont si atroces que la communauté internationale se doit
de les punir.
Les crimes
définis comme crimes de guerre sont : l'homicide intentionnel;
la torture; la prise d'otages; les attaques délibérées
contre des populations ou des biens civils; l'attaque ou le bombardement
de villes ou d'édifices non défendus et qui ne sont
pas des objectifs militaires; et autres. L'utilisation d'armes
empoisonnées, de gaz asphyxiants et de balles dum dum est
également incluse à ce titre.
Une disposition
proscrit également l'emploi d'armes qui sont de nature
à infliger des maux superflus et des souffrances inutiles
ou à agir sans discrimination en violation du droit international,
à condition que ces armes soient inscrites dans une annexe
par voie d'amendement.
Le Secrétaire
général des Nations-Unies, M Kofi Annan a déclaré
que " la mise en uvre de la Cour pénale internationale
constitue un coup décisif porté à l'impunité.
Le vieux rêve d'une cour criminelle internationale permanente
va être réalisé ".
Il a appelé
les Etats qui n'ont pas encore ratifié le Statut de Rome
à le faire en répétant à deux reprises
que " la meilleure défense contre le mal sera une
Cour dans laquelle tous les pays jouent un rôle
".
A une question
évoquant l'inquiétude manifestée par les
Etats Unis d'Amérique, M Annan a souligné que "
La Cour n'était pas dirigée contre les citoyens
d'un pays particulier
..
Les pays qui
ont un bon système judiciaire et qui appliquent le droit
et persécutent les criminels et le font rapidement, honnêtement,
n'ont pas besoin d'être inquiets. C'est quand il y a des
manquements que la Cour pénale internationale intervient
"
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Haut de page ________________
13/04/02
A lire dans LOI du 6/04/02
LA LETTRE
DE L'OCEAN INDIEN - 06/04/2002
DJIBOUTI/ERYTHREE - La normalisation avance à grands pas
Les deux pays voisins qui partagent certaines options de diplomatie
régionale (soutien au Transitional National Government
en Somalie, par exemple) ont accéléré, ces
deux dernières semaines, la normalisation de leurs relations.
(...). [Total : 170 Mots].
LA LETTRE DE L'OCEAN INDIEN - 06/04/2002
MIDROC - Démarrage du terminal vraquier à Djibouti
La Société Djiboutienne de gestion du terminal vraquier
(SDGTV) a annoncé, fin mars, le démarrage de son
projet de construction d'un terminal vraquier à Djibouti.
(...). [Total : 55 Mots].
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Haut de page ________________
13/04/02
La Cour Pénale Internationale sera constituée à
partir du 1 er juillet 2002
Actualités
diplomatiques du ministère des Affaires étrangères
français
Extrait du point de presse du porte-parole du Quai d'Orsay du
11 avril 2002 :
COUR PENALE
INTERNATIONALE
Aujourd'hui,
11 avril 2002, la soixantième ratification du traité
de Rome portant Statut de la Cour pénale internationale
a été reçue par le Secrétaire général
des Nations unies.
Conformément
à l'article 126 du Statut de Rome, celui-ci entrera donc
en vigueur le 1er juillet 2002.
La première
juridiction pénale internationale permanente est ainsi
créée.
C'est une
date historique pour la justice internationale.
Désormais,
les crimes qui sont réprouvés par la conscience
universelle pourront être poursuivis et châtiés
partout dans le monde.
La France
qui a ratifié le statut dès le 9 juin 2000 et adopté
en février 2002 une loi de coopération avec la Cour,
va pouvoir participer pleinement à la nouvelle juridiction
dès l'entrée en vigueur du statut.
En 1998, à
l'ouverture de la conférence de Rome, M. Védrine
se prononça au nom de la France pour une Cour efficace,
crédible, et aussi universelle que possible. C'est pourquoi
la France appelle avec insistance tous les États qui n'ont
pas encore ratifié ce traité, à le
faire sans retard.
Elle renouvelle
à cette occasion son engagement à apporter à
tous les États qui le souhaitent l'assistance technique
nécessaire pour leur permettre de mener à bien leur
processus de ratification.
Question
; Mais le crime de guerre n'est pas reconnu en tant que tel dans
le droit pénal français. Comment allez-vous travailler
avec la Cour ?
Le code pénal
punit déjà le crime de guerre mais sa définition
n'est pas exactement celle du statut de la Cour.
La loi de
2002 permet déjà une coopération pleine et
entière avec la Cour. Ceci dit, nous travaillons à
d'autres ajustements de notre droit pénal pour tenir compte
de certaines définitions nouvelles apportées par
le statut.
Question
; Pourquoi la France a-t-elle eu recours à l'article 124
?.
Cet article
offre la possibilité aux États-parties de prévoir
une période transitoire en ce qui concerne les crimes de
guerre.
Cette période
transitoire, à partir de l'entrée en vigueur du
Statut de Rome, nous permettra d'observer le fonctionnement du
nouveau système, d'intervenir dans le cadre des Assemblées
des États parties pour trouver des solutions à d'éventuels
dysfonctionnements, et de vérifier la validité des
garanties destinées à éviter les recours
abusifs.
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Haut de page ________________
13/04/02
IOG déclare la guerre à la société
MOBIL Djibouti et lance les premières offensives militaires.
Acte de terrorisme d'Etat ?
La
liberté du commerce à Djibouti : quand l'armée
d'Ismaël Omar terrorise la société Mobil Oil
pour éviter de payer ses factures ! (Le Renouveau)
Extrait
tiré du journal le Renouveau n°434 du 11 Avril 2002.
Mercredi 3
avril 2002 au petit matin, la direction de la société
pétrolière Mobil Oil et ses dépôts
à Djibouti, près du Port International de Djibouti
(PAID), ont été cernés par des militaires
djiboutiens en armes du Bataillon Quartier Général
(BQG) venus par véhicules entiers. Ils en ont barré
les accès, interrompu les activités et jeté
la peur dans l'entreprise.
C'était
une opération de représailles décidée
par leur haute hiérarchie que ces soldats exécutaient.
Motif : Mobil Oil Djibouti avait cessé de livrer en carburant
l'Armée nationale du fait de l'accumulation par cette dernière
des factures impayées qui s'élèveraient à
pas moins de 150 millions de nos francs.
C'est à
cette décision commerciale des plus normales, prise par
la société pour limiter les dégâts
face à un client, en l'occurrence l'Armée nationale
(juridiquement l'État de Djibouti), devenu douteux (il
n'a pu honorer ses engagements), que les chefs militaires de Ismaël
Omar ont opposé la force des armes. Ainsi assiégée,
Mobil Oil avait le choix entre céder sous la menace des
armes et rouvrir les vannes du pétrole ou résister
à la logique de la terreur et maintenir sa décision.
C'est cette dernière option qu'elle a privilégiée
en disant Non.
Il aura fallu
la patiente intervention de l'Ambassadeur des États-Unis
d'Amérique à Djibouti, son Excellence Donald Yamamoto,
pour que les soldats de Ismaël Omar lèvent le siège
en fin de journée et rentrent dans leur caserne. Selon
nos informations, le diplomate se serait adressé à
qui de droit devant le silence téléphone du ministre
des Finances et d'l'Etat-Major.
Mais la société
n'aura pas retrouvé la tranquillité pour autant
puisque les agents des recettes indirectes auront remplacé
les militaires pour prolonger le calvaire : le ministère
des Finances a soudain décidé que Mobil Oil avait
des arriérés d'impôts de 50 millions de nos
francs dont la moitié est constituée de pénalités
de retard. En fait, c'est une taxe sur le pétrole en transit
destiné à l'Ethiopian Pétroleum qui loue
les cuves de Mobil Oil que s'est mise à réclamer
le ministre des Finances. Ce à quoi la compagnie rétorque
que, non propriétaire du produit taxé, elle ne peut
être soumise à cette taxe, et qu'en tout état
de cause les deux affaires ne sauraient être liées.
Résultat
de cette opération de terreur une pénurie de carburant
à Djibouti mercredi et jeudi. Devant
cette situation surréaliste, on imagine la colère
de Mobil Oil...
La question
qui se pose à présent est de savoir si les chefs
militaires ont agi de leur propre chef ou s'ils ont reçu
l'aval discret du chef suprême des armées, Monsieur
Ismaël Omar Guelleh. Pour l'heure, nous n'avons connaissance
d'aucune sanction de ce dernier contre sa haute hiérarchie
militaire qui apporte le moindre début de réponse.
Quoi qu'il
en soit, ce recours à la force n'est pas sans précédent
(la police l'a fait en son temps) et illustre la culture de la
force qui caractérise ce régime. Et dire qu'il clame
sa condamnation et son combat contre le terrorisme international.
Entre les actes et les paroles, toujours le même décalage...
Comment peut-on
se dire contre le terrorisme lorsque l'on terrorise ainsi ses
opérateurs économiques et bâillonne son peuple
?
|
LA
QUESTION
DE LA SEMAINE
ELECTIONS
2002 :
les candidats du RPP dépasseront-ils
le score de 99,87% ?
l'HOMME
OU LA FEMME
DE LA
SEMAINE.
Dans
cette rubrique nous signalons à l'opinion internationale, celle ou celui qui s'est distingué(e)
- soit par son zèle pour soutenir la dictature,
- soit en violant les Droits de l'Homme : cruauté, tortures, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires, viols, assassinats, destruction de cheptels ou de point d'eau, destruction
d'écoles ou de centres de soins, etc. .
Auront-ils
à répondre un jour
de leurs actes
et de leurs crimes
devant un tribunal pénal international ?
Rappel
des personnages
déjà "élus" :
LA
LIBERTÉ N° 17 -
Mme LEILA, juge d'instruction
LA LIBERTÉ
N° 19 -
Omar FARAH, gendarmerie
d'Ali Sabieh
LA LIBERTÉ
N° 29 -
Le général Yacin YABEH,
LA
LIBERTÉ N° 32 -
Le directeur de la Prison de Gabode,
LA
LIBERTÉ N° 33
-
Ali Mohamed ABDOU, procureur général
LA
LIBERTÉ N° 35 -
Mme Hawa Ahmed YOUSSOUF Ministre déléguée
conjointement avec
M. Le Représentant de l'UNICEF
à Djibouti.
LA LIBERTÉ N° 36
-
M Ibrahim Idriss DJIBRIL, Ministre
de la Justice, conjointement avec M
Mohamed Ali ABDOU, procureur
général de Djibouti (2ème nomination)
BULLETIN
N° 4 -
Lieutenant GUELLEH de la FNP
BULLETIN
N° 7 -
Le responsable des forces de police qui
a donné l'ordre le 24 juin de tirer à balles réelles
sur Daher Guedi FOUREH.
BULLETIN
N° 16 -
M Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie
et des Finances.
LA
LIBERTÉ bulletin N° 23
-
M. Yacin Elmi BOUH,
Ministre de l'Économie et des
Finances (2ème nomination)
LA LIBERTÉ bulletin N°
28 -
Monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, Ministre
de l'Intérieur
LA
LIBERTÉ bulletin N° 29 -
Monsieur MOGUEH, Ministre délégué
aux affaires musulmanes
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 32 -
Madame Nima Ali Warsama,
Juge d'instruction
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 36
Monsieur Ali Mohamed Daoud - Ministre de l'Agriculture
et du développement rural.
LA LIBERTÉ
- bulletin N° 37
Le
Lieutenant-colonel Abdourahman Ali Kahin,
Chef du groupement de police du district de Djibouti.
LA LIBERTÉ - bulletin
N° 40
Le procureur IBRAHIM,
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 42
M.
Idriss Arnaoud Ali, Directeur
de Publication du Journal le Progrès, Président de la
Commission Permanente de l'Assemblée Nationale et Secrétaire
Général Adjoint du Parti RPP.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 43
le Président Saïd Mahamoud Abkar, Cour
criminelle de Djibouti.
LA
LIBERTÉ - bulletin N° 48
Hassan dit
"Modaubé"
OBSERVATOIRE
N° B106
DJAMA SOULEIMAN, procureur
auprès du Tribunal de Première instance de Djibouti.
OBSERVATOIRE N° B132
ALI HASSAN, chef
de la Police, pour un acte gratuit de cruauté envers un blessé
grave.
OBSERVATOIRE
N° B138
Le Procureur général Ali Mohamed
Abdou, pour déni de justice envers les prisonniers
politiques et pour des déclarations mensongèrfes sur RFI.
------------
Sommaire ---------------
Les
principaux responsables
d'actes de torture
à Djibouti.
En
attendant que la justice pénale puisse instruire les plaintes
des victimes de mauvais traitements, de spoliation, de viols, de torture et d'emprisonnement arbitraire (. . . ), nous rappelons, chaque semaine, à l'opinion publique internationale les
noms des tortionnaires qui ont été le plus souvent
cités par les victimes, et ce jusqu'à ce qu'ils
soient inculpés.
-
Colonel
Mahdi Cheikh Moussa,
- Colonel
Omar Bouh Goudade
- Lieutenant-colonel
Hoche Robleh
- Commandant
Zakaria Hassan
-
Lieutenant Ladieh
-
Lieutenant Mohamed Adoyta
-
l'aspirant Haroun (expulsé
par le Canada et déchu de la nationalité canadienne)
-
Le sous-officier Naguib
-
l'adjudant Tane
-
Kalifa
-
Wagdi
Certains
se seraient déjà réfugiés à
l'étranger (USA et Canada) sous de fausses identités, mais ils sont placés sous surveillance, par les polices
locales.
Nos
informations sur la torture à Djibouti et les récits
des victimes
--------
Sommaire ---------
l'Ordre
des
Brosses à Reluire
Roger
Picon
réunit
les meilleurs chantres du régime dictatorial
Bulletin
n° 44
Mahdi Ahmed Abdilahi
au grade de Cireur de Pompes - Premier échelon
Bulletin
n° 45
Monsieur
Ali Abdi, Ministre
des Affaires Etrangères au grade d'hyène fonceuse
- Premier échelon
Monsieur
Johar, Ministre
du commerce au grade d'hyène repue - Premier échelon
Bulletin
n° B122
Mohamed
Ali Mohamed (dit DIG DIG), auteur
de l'article "Pour
un peu plus de patriotisme"
(paru dans le journal La Nation N°91 du 12/11/01) au grade de
Léche-bottes avec mention spéciale.
Bulletin
n° B127
l'ensemble
des journalistes de La Nation pour
un article paru début janvier 2002 et intitulé "Pour
la liberté de la Presse", collectivement au grade de l'faux-culs' avec la barrette spéciale de dénonciateurs.
Bulletin
n° B134
M.
Ismael Ibrahim Houmed, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires
et Musulmanes, Chargé des Droits de lHomme, pour sa langue de bois, au grade de l'Somnifère'.
Bulletin
n° B135
M.
Wahib Ahmed ben Ahmed, Président
du MSR pour une déclaration en faveur de la dictature et
pour ses contradictions, au grade de l'Clown'.
|