01/03/03
L'annonce de la constitution du GED suscite de nombreuses
réactions. Position de l'ARDHD.
De
nombreux lecteurs se sont adressés à nous, pour
nous envoyer leur réaction à l'annonce de la
constitution du GED. La majorité montrent de l'enthousiasme
mais il ne nous appartient pas de publier leurs félicitations.
Nous les avons donc transmises directement aux responsables
du GED.
Deux
sont critiques, cela va de l'expression dubitative jusqu'à
la méchanceté la plus extrême. Volontairement,
nous n'avons publié qu'un seul exemple.
Par
tradition et peut-être par culture, quelques Djiboutiens
sont beaucoup plus spontanés dés lors qu'il
s'agit de critiquer plutôt que de féliciter.
Nous avons remarqué qu'ils pouvaient avoir la plume
facile pour se plaindre ou pour dénoncer mais beaucoup
moins pour proposer des contributions positives. C'est un
fait et nous le jugeons pas, sinon nous aurions fermé
ce site. Simplement, nous avons du en tenir compte et nous
adapter.
L'annonce
de GED pourrait avoir deux avantages à nos yeux : ce
sont des hommes qui se présentent avec leur adresse
personnelle et leur photo. Ils acceptent de prendre des risques
: ils ont le mérite de le faire et le courage semble
bien les animer. Par ailleurs ils proposent un projet global
et ils nous promettent de le détailler dans les semaines
à venir
Maintenant,
il est vrai que des questions se posent :
"Quelle est leur motivation : ambition, besoin de reconnaissance
ou volonté de tirer Djibouti de sa mauvaise passe actuelle
?"
L'ARDHD
n'a aucun élément de réponse aujourd'hui.
Alors elle reste à l'écoute et elle attend la
suite. Le GED va-t-il vraiment publier progressivement le
détail de son programme ? Va-t-il prendre des positions
favorables au peuple djiboutien ?
A
ce stade, il nous semble important de clarifier notre position
pour éviter tout malentendu : nous soutiendrons ( comme
nous l'avons toujours fait et sans aucune exclusive) toutes
les initiatives qui nous semblent aller dans le bon sens :
qualité des objectifs et du programme, conception et
cohérence de l'ensemble, engagement dans la durée
(par opposition à un feu de paille,). Le GED rentre
dans ce cadre. Mais d'autres pourraient construire leur propre
démarche dans l'avenir et nous aurions le même
sentiment..
Nous
donnons le temps à ce groupe de nous informer et d'agir,
avant de le critiquer ou de l'applaudir et/ou les deux à
la fois. Il nous semblerait tout à fait inopportun
de prendre maintenant une position de principe définitive
et tranchée. Ceux qui le feraient, sauf s'ils diposent
d'informations précises, pourraient la regretter ensuite.
Sur
le plan des hommes qui composent le GED, nous avons aussi
reçu des critiques vives concernant leur passé,
leurs actions, etc.. Nous sommes convaincus qu'il y a peu
de Djiboutiens (et cela est vrai en France ou dans d'autres
pays) qui ne puissent pas être critiqués pour
telle ou telle action antérieure. Il suffit d'avoir
travaillé dans la fonction publique et d'avoir émigré
ensuite, pour que l'on vous reproche d'avoir 'volé'
l'Etat : vrai ou faux ? d'avoir obéi à Guelleh
: vrai ou faux ? D'agir trop tard ? D'agir trop tôt
? En tout cas, nous rejetons fermement toutes les critiques
de personne ayant un caractère tribal. Elles sont malvenues
sur le site parce qu'elles contribuent d'un côté
à entretenir le mal djiboutien et de l'autre parce
qu'elles renforcent la mainmise par Guelleh sur l'Etat : "diviser
pour régner"
Bref,
comme vous l'avez compris, l'ARDHD se refuse aujourd'hui à
donner un avis, ce qui équivaudrait à lire l'avenir
dans le marc de café : elle attend et elle jugera sur
les actes, sur les actions et sur les résultats dans
la durée. En attendant, elle soutiendra les inititatives
en diffusant sur son site les communiqués et les messages
du Groupe GED.
Jean-Loup
Schaal
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01/03/02
DINI bientôt interrogé par le Juge Parlos ?
Semble-t-il,
sur les conseils du procureur Djama, le juge Parlos devrait
interroger M. DINI dans le cadre de l'affaire Borrel. Le juge
avait-il lu sur notre site la copie d'une correspondance adressée
par le lieutenant de DINI, M Chehem Daoud pour aider M Alhoumekani
en décembre 99, juste avant l'ouverture des négociations
qui ont abouti aux accords de Paris ?
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01/03/02
Questions au nouveau gouvernement en exil.
par Anboul Abdalle dit Chine
Mes questions
s'adressent au nouveau gouvernemnt en exil qui a été
formé par
des Djiboutiens.
Je vous
félicite, chers Djiboutiens, pour le courage que vous
avez pris en montrant vos photos aux Djiboutiens éparpillés
dans le monde entier. Mais je me pose des questions :
Pourquoi
et comment se fait t-il que vous avez pris tant d'années
pour vous montrer aux Djiboutiens ? Je pense, en particulier,
au fameux M. Aïnache qui nous adressait toujours des
lettres, sans toutes fois se montrer ... et pouf, un bon matin
de 27 fevrier, vous nous faites voir votre visage et vous
dites sur notre journal que vous avez été persécuté
par M Guelleh et par sa poilice politique (les fameux SDS).
Je sais
bien qu'il faut des moyens de pressions pour faire partir
le régime mais nous ne voulons pas voir le syndrome
de la Somalie plané sur notre pays. Djibouti appartient
aux Djiboutiens et à eux seuls mais pas à une
tribu ni à un sous clan.
A Monsieur
le lieutenant Alhoumekani,
Vous faites deux déclarations en une seule fois. J'aimerais
savoir pourquoi vous faites des déclarations sur la
télévision belge, et d'autre part vous annoncez
que vous appartenz à ce nouveau gouvernement en exil.
Précisez-nous votre position, Cher Monsieur. Surotut
ne jouez pas le même jeu que celui qu'a joué
un ancien opposant qui n'est autre que M Mohamed Moussa Tour-Tour
qui séjourne en Belgique chez sa soeur. Tout le monde
sait bien qu'il est le beau-frère de l'ex commandant
Ali Abdillahi Iftin (qui est le mari de sa soeur) et qui a
commandé de la Garde présidentielle de Gouled
Aptidon et qui est un refugié à la gomme).
Messieur
les membres de ce Gouvernement, ne faites pas l'erreur que
fait l'opposant malgache face a la République malgache.
Je precise : il ne faut pas être des opposants qui à
la première occasion sautent sur le fameux hochet que
vous tendra le dictateur Guelleh. En voyanT vos photos, la
SDS fera des pressions sur vos proches, sur votre famille
restée à Ddjibouti et aussi sur les membres
de votre tribu.
Cela arrivera
comme suit :
Le Président du GED est d'origine d'Ali-Sabieh. Alors
on lui enverra monsieur Abdalla Chirwa Djibril pour se plaindre
à ses proches.
Si
un membre est Dadabourci, on enverra Hachi Abdillahi Orah
pour intervenir et/ou menacer ses proches..
Si un membre est Issak, on enverra Ahmed Hassan Liban dit
Gohad et Ali Abdi Farah.
Pour conclure,
je vous souhaite une bonne Aïd el Adha et j'attend vos
réponses avec impatience.
[Je confirmerai
ce message en envoyant une lettre ouverte à chacun
des membreles en utilisant son adresse email.)
Anboul Abdalle dit Chine
Ottawa, Canada.
Note
de l'ARDHD :
Nous publions vos questions, mais je dois vous dire que nous
trouvons le texte assez injuste. Pourquoi tirez-vous à
bout portant sur ceux qui ont travaillé pour porter
une initiative et qui ont le courage de se montrer à
visage découvert en vous proposant de participer à
une intiative intéressante et inédite ?
De
plus vous affirmez quelques points qui n'ont pas été
vérifiés :
Par
exemple, M. Aïnache, contrairement à ce que vous
dites (et en ce qui nous concerne) a toujours publié
sa photo et son nom, lorqu'il nous demandait une publication
sur le site et ce, depuis longtemps. Je me souviens même
qu'il avait été très vexé que
nous ne mettions pas son nom en bas de son premier article,
à la seule raison qu'il ne l'avait pas demandé
expréssement.
Pourquoi vouloir méler du tribalisme dans cette action
?
Ne seriez-vous pas en train de nous tromper de cible et de
tirer sur ceux qui pourraient essayer de déboulonner
Guelleh ? Ne risquez-vous pas de contribuer à la pérénnité
de Guelleh en réagissant de la sorte ?
Est-il
plus confortable pour l'opposition djiboutienne de subir le
régime de Guelleh plutôt qu'un autre régime
qui serait dirigé par d'autres (que vous) et moins
exposé aux critiques facile ?
Pardon
de réagir ainsi. Mais nous ne disposons encore que
peu d'information sur cette intiative et il nous semble suicidaire,
dans l'état actuel des choses, de vouloir la tuer dans
l'oeuf, alors que nous en ignorons encore les fondements et
les objectifs. Elle pourrait être porteuse d'espoirs.
En tout cas l'initiative semble avoir été bien
préparée et nous félicitons les auteurs.
Une telle attitude ne pourrait trouver une justifiction que
dans un sentiment de jalousie ou de rancoeur, ce qui ne serait
pas très responsable au fond et qui n'est certainement
pas votre cas.
Pourrais-je
me permettre de vous suggérer d'écouter d'abord
et de juger/critiquer ensuite, ce qui serait devenu alors
tout à fait légitime.
Cordialement
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28/02/02
Affaire Borrel : appel à témoins sincères
!
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28/02/02
Je boycotte Guelleh
Si
vous souhaitez vous joindre à notre action du 1er mars,
cliquez ici pour consulter notre numéro
spécial N° 16. Vous y trouverez toutes nos
informations et en particulier :
- un modèle de pétition à nous envoyer,
- un reportage photographique que nous devons à Roger
Picon, sur la multipliation des actions dans le monde contre
le régime de Guelleh.
Merci
de votre contribution à cette opération, qui
est une première et qui se renouvellera chaque année,
jusqu'à la fin du régime dictatorial de Guelleh.
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28/02/02 Radio-Trottoir toujours à
l'affut !
1.
Dictateur on grandit ....... dictateur on reste .... dictateur
on tombe.
Ismaël Omar Guelleh aurait marqué sa vive opposition,
il y a 4 jours et par Décret présidentiel ...
excusez du peu ...., en mettant son veto présidentiel
aux grandes manuvres annuelles des Forces Françaises
de Djibouti qui devaient se dérouler dans les semaines
à venir.
Les
dites manuvres avaient pourtant reçu son aval
et s'inscrivaient dans un programme d'activités militaires
de l'État Major français établi de longue
date ce qui aurait soulevé moult mécontentements
et quelques vives réactions au sein des FFDJ.
Le
problème avec Ismaël Omar c'est que l'on ne sait
pas ce qu'il fera demain et tout porte à croire qu'il
ne le sait pas lui même. Il est vrai qu'il a nécessairement
besoin de sa "diseuse de bonne aventure" de Dire
Dawa pour penser ..et décider.
A
l'allure où vont les choses il ne lui restera bientôt
qu'elle ...
Sa
décision, se plaçant en dehors des Accords Franco-Djiboutiens,
confirme on ne peut mieux la forte tension qui s'est instaurée
entre le Dictateur et l'État major des FFDJI depuis
plusieurs mois et dont nous nous sommes fait l'écho
à maintes reprises.
Cette
décision d'IOG s'inscrit dans la pratique que nous
lui avons toujours connue consistant à vider les caisses
de l'État, détourner les aides compensatoires,
tendre la main pour que d'autres Aides viennent compenser
le désastre et contraindre la France à accepter
ses conditions.
N'y
aurait-il pas un lien avec le retard pris par le FMI qui pourrait
avoir quelques réticences à verser les aides
promises sans bilan séreux, fiable de l'utilisation
de celles versées précédemment... ?.
Si l'on y ajoute le mécontentement de la population
qui gronde, le fait que ses proches et les "collabos"
sont évincés et commencent à mieux cerner
les turpitudes du personnage, le bras de fer dans lequel s'est
lancé le Dictateur ne risquerait-il pas d'accélérer
sa chute ?.
Inch'Allah
! comme diraient nos amis (es) djiboutiens (es).
2. Arrêt des soins gratuits
prodigués par les militaires français à
la population djiboutienne :
Le Commandement des Forces Françaises à
Djibouti vient de refuser aux Djiboutiens le privilège
qui leur était octroyé jusqu'à présent
et par dérogation consistant à bénéficier
de soins (gratuits) auprès des services médicaux
de l'Hôpital militaire français et des diverses
infirmeries rattachées.
Les
restrictions de budgets attribués aux FFDJ ne seraient-ils
pas à l'origine de cette décision du commandement
militaire ou aurait-on décidé de faire payer
indirectement à Néron le feu qu'il met sans
cesse dans ses étables ?.
Il faut savoir que Djibouti est doté d'un hôpital
civil ( hôpital Pelletier) qui, il faut le préciser,
est à l'image de l'État djiboutien en pleine
déliquescence.
Face
à ces carences de soins médicaux, quasi inexistants,
et devant l'immobilisme de l'État, dont les membres
se font soigner sans bourse déliée dans les
hôpitaux notamment parisiens, les djiboutiens de condition
modeste n'avaient jusqu'à ce jour d'autre alternative
que celle consistant à se présenter aux consultations
médicales des militaires français...
3. Ismaêl Guédi Ared
entendu par le Juge Parlos dans l'affaire Borrel.
On s'interroge quant aux raisons qui ont poussé
le Juge Parlos à entendre aujourd'hui, dans le cadre
de l'instruction du dossier sur la mort du Juge Borrel ; Ismaël
Guédi Ared, ancien Directeur de Cabinet du Président
Gouled et incarcéré à Gabode avec Moumin
Farah Bahdon par Ismaël Omar Guelleh.
Nous
sommes d'autant plus perplexes sur les raisons qui ont conduit
le Juge français, ayant en charge ce dossier, à
interroger pour la première fois une personnalité
politique au bout de plus de 6 années de procédure.
L'ancien
Directeur de Cabinet du Président Gouled va t-il enfin
témoigner auprès du Juge français de
ce qu'il sait dans cette affaire ou ne serait-ce pas, une
fois encore, une manuvre d'Ismaël Omar Guelleh
comme il l'a fait avec Moumin Farah Bahdon qui a brusquement
perdu la mémoire de ce qu'il a vu et entendu afin de
ne pas perdre ses biens immobiliers à Djibouti menacés
d'expropriation par le Dictateur Guelleh ?.
Dans l'hypothèse où Ismaël Guédi
Ared apporterait ainsi et indirectement sa caution à
Ismaêl Omar Guelleh (nous n'avons aucune information
sur le contenu de l'entretien) ce serait, dans ce cas une
nouvelle démonstration, qu'outre le peuple qui souffre,
certains hommes politiques de la vieille garde djiboutienne
sont, eux aussi, pris en otage et qu'ils se couchent devant
la dictature de l'abject.
Est-ce
ainsi qu'il pensent pouvoir conserver leurs privilèges
? Sans dignité ni mémoire !
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28/02/02
Deux nouvelles réponses de candidats à l'élection
présidentielle française.
Même
si ces deux nouvelles réponses nous semblent peu satisfaisantes,
nous ne ferons aucun commentaire avant d'avoir reçu
l'intégralité des prises de position des candidats.
1
- MIGUET - RCF
Cette adresse e-mail est EXCLUSIVEMENT
destinée à une communication politique (?)
2
- Parti Socialiste
Nous avons bien reçu votre mail et vous en remercions.
La
langue de bois pour le moment, même en période
électorale ?
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28/02/02
Droit de réponse d'un djiboutien déçu
par " les miroirs des alouettes"
(Mohamed Quaya s'exprime à propos de l'échange
entre Freeman et A. Waberi)
Le premier
mot qui vient a lesprit à son sujet, quand jai
lu cette lettre, est nonchalance. Ajoutons-y quelques synonymes
: indifférence, insensibilité, mollesse, paresse
intellectuelle etc.
Il est
caractéristique que, dans cette lettre dAbdurahman
A Waberi, le sentiment soit allié à limage
dynamique dun trajet.
A maintes
reprises, la biographie d Abduraman nous (les djiboutiens)
a donné limpression dune perpétuelle
fuite en avant.
Tous les
personnages de ses écrits, y compris lauteur
nont pas tant cherché un lieu ou être bien
quun chemin pour se fuir.
Cest
peut-être aussi pour traduire ce désir de fuite
quAbdurahman se montre tellement hanté par les
interpellations.
Un Abdurahman
A Waberi ironique qui étrille, roule et boule ses interlocuteurs
dans le grand rire dévastateur de la satire.
Cest
peut-etre, précisément, cet écartèlement
qui la fait écrivain.
Cette
lettre résume parfaitement, dans une concision étonnante,
le personnage, la personnalité et le parcours de son
auteur.
Ressort
bien ainsi la part de démonstration liée a la
fabrication de son personnage et le message se lit assez clairement
: léchec est consubstantiel à la génération
de 1977 puisque des origines, des tempéraments, des
choix opposes et des voies divergents y conduisent pareillement.
On ne peut que voir dans cet échec inéluctable
laffirmation dun pessimisme notoire.
Il est
difficile dévaluer la sincérité
tenue dans cette lettre lorsque lon sait ses propos
tenus dans la Nation (cest toujours la faute de ces
jeunes journalistes et non celle de lui).
Si elle
ne savère pas sincère (ce nest quune
hypothèse), nous serions dans le pur registre dune
séduction démagogique ou notre cher écrivain.
va dans le sens dune partie du public sans partager
pour autant lopinion quil défend, afin
den attirer les dividendes sur sa personne.
Être
interpellé est devenu pour lui actuellement léquivalent
davoir un échange forcement désagréable.
Pour être
franc avec lui, cest rompre (avec la politique ), un
euphémisme pour une horrible altercation.
Dans la
langue courante, cela veut dire démolir.
Je ne
prétend pas détenir la vérité
comme vous le mentionnez dans votre lettre en adoptant la
stratégie de rupture-discrediter les autres-qui me
parait, vouée a léchec
Comment
losez-vous prétendre alors que vous savez que
A chacun sa propre vérité
De quel
enseignement tirez-vous cela ? De quel droit jouissez-vous pour
pouvoir nous cracher cela ?
Autant
de questions qui demeurent sans réponses. . .
Je pense
que les internautes sont assez lucides pour sen rendre
compte de la réalité djiboutienne et ce ne seront
pas ces miroirs des alouettes qui les empêcheront de
dire ce quils en pensent.
Il serait
intéressant dassumer la faillite de votre mission
plutôt que den rejeter la responsabilité
sur les autres.
On pardonne
plus facilement à son auteur de ne pas répondre
aux questions quon se pose, que den soulever dimportantes
qui ne nous (les djiboutiens) concernent pas, et qui pourtant
devraient intéresser tout djiboutien.
Abdurahman
le dit et le redit : Engagement ! Engagement ! Engagement
de qui ? Auprès de qui ? Avec qui ? phrase ou le mot
engagement est peut-etre le plus important.
A-t-il
ouvertement nie lexistence de son non-engagement ? Chacun
reste juge de son opinion.
Mais cette
attitude qui consiste a ne pas se prononcer quand on ne peut
prouver son engagement, cest-a-dire à ne pas
affirmer et à ne pas nier non plus, nest-elle
pas celle de lagnostique que celle de lathée
qui affirme quaucun dieu nexiste ? Etait-ce la
un non-engagement déguisé.
Sa dernière
formule est néanmoins un chiasme.
Ce chiasme
signe le retournement de situation auquel est parvenu Abdurahman
A Waberi grâce a la manipulation du débat dont
il peut se poser, une fois de plus, en victime.
Il part
dune position défensive pour terminer sur une
reconquête presque totale des positions.
Combien
de temps faudra-t-il attendre, après Omar Osman Rabeh,
Ali Couba, DAF, pour retrouver ce courage chez un écrivain.
?
On est
surpris de voir par exemple leur intolérance à
ce régime mafieux se traduire par des mots aussi forts
que ceux quils choisissent pour invectiver.
Très
amicalement
Mohamed Qayad
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28/02/02
Constitution du Gouvernement en Exil de Djibouti
embargo 28/02 à 1h00
GMT
http://www. gouv-exil. org
Nous
avons reçu un communiqué nous informant de la
constitution à partir de demain le 28/02/02, du GED
- Gouvernement en Exil de Djibouti.
Nous
saluons, comme il convient, cette première initiative
de Djiboutiens qui semblent décidés à
retrousser leurs manches pour prendre en main leur destin
et pour construire l'avenir de leur pays. Nous les félicitons
d'agir à visage découvert et dans la transparence,
ce qui pourrait confirmer qu'ils prennent des risques et qu'ils
ont l'intention de les assumer, sans se réserver la
possibilité de conduire un double jeu éventuel
avec le pouvoir, comme cela s'était déjà
vu, dans le passé !
Nous
les félicitons sincèrement et nous les assurons
de tout notre soutien, chaque fois qu'ils en auront besoin,
pour les aider à diffuser leurs idées et leur
programme.
_______________________
Communiqué du 28/02/02
Constitution
du Gouvernement en Exil de Djibouti
Pour
quelles raisons ?
Les équipes de Gouled puis de Guelleh ont méthodiquement
supprimé tout l'environnement démocratique à
Djibouti. Nous estimons que les conditions d'un débat
démocratique n'existent plus depuis plusieurs années.
Ismaël Omar Guelleh n'est pas légitime, dans la
mesure où il a usurpé le pouvoir en organisant
une gigantesque fraude électorale. Ni lui, ni son Gouvernement
ne sont plus crédibles !
De plus ils ont détourné et ils continuent de
détourner des montants vertigineux qui appartiennent
au peuple djiboutien. Après avoir dressé ce constat
qui est incontestable, nous avons décidé de
prendre notre destin en main, considérant qu'il n'y
avait pas de fatalité en ce qui concerne Djibouti.
Nous sommes en exil, parce que chacun d'entre nous, pour des
raisons différentes, mais toujours en relation avec
un refus, soit de l'injustice, soit de l'avilissement de la
population, nous avons été contraints de nous
établir à l'Étranger dans des pays qui
nous ont accueillis.
Djibouti
dispose des ressources nécessaires pour assurer son
redressement sur tous les plans.
Djibouti dispose de ressources importantes : ressources humaines,
ressources économiques et ressources peu ou mal exploitées
: commerce et tourisme. Nous avons la conviction la plus profonde
que l'État peut être redressé en quelques
années sur tous les plans ; justice, démocratie,
respect des libertés, santé, éducation,
économie, par un groupe de Djiboutiens responsables,
ayant l'ambition de servir leur pays, solidaires et convaincus,
n'ayant aucun lien direct avec la vieille garde politicienne
classique.
Une
réponse adaptée à l'urgence et à
la gravité de la situation.
La formation d'un gouvernement en exil est le moyen d'action
que nous avons privilégié pour mobiliser et
pour sensibiliser nos compatriotes afin qu'ils retrouvent
l'espoir et qu'ils soient prêts à défendre
leur honneur et leurs droits. C'est aussi un support idéal
pour construire et pour présenter un projet d'avenir
crédible au Peuple et aux institutions européennes
et internationales, sans le soutien desquelles toute tentative
de remise en ordre serait vouée à l'échec.
Les
grandes lignes de notre projet sont déjà disponibles
sur notre site Internet et nous allons progressivement développer
et publier chaque chapitre avec les mesures à prendre.
Nous interviendrons non seulement pour commenter
l'actualité lorsque cela sera souhaitable mais aussi
pour vous informer de l'accueil qui sera réservé
à notre initiative par tous les Djiboutiens, épris
de liberté, de justice et de développement économique.
Un
objectif prioritaire : créer les conditionsqui permettront
de donner aux Djiboutiens la liberté de choisir leur
gouvernement.
Nous
sommes animés par la volonté et l'engagement
de mettre en place toutes les idées que nous proposons.
Pour cela, nous ne voyons pas d'autre alternative que de faire
pression sur Ismaël Omar GUELLEH afin d'obtenir qu'il
quitte le pouvoir qu'il a usurpé et que nous puissions
installer le Gouvernement d'Union Nationale qui sera chargé
d'organiser des élections libres, justes et transparentes.
Nous
sommes à l'écoute de vos encouragements, de
vos suggestions et de vos critiques qui nous permettront de
faire évoluer et d'améliorer la qualité
de ce projet, que nous voulons partager avec tous les Djiboutiens
opposés à la dictature.
Bonne
fête à tous les Djiboutiens à l'occasion
de l'Aïd el Kebir
Composition
du Gouvernement en Exil
Président
Mahamoud Idriss Ahmed
Membres
: MM
Mohamed-Moussa Aïnaché
Mohamed Saleh Alhoumekani
Abdillahi Isman Waberi
Abdourhaman Yassin
Pour
prendre contact : cliquez
ici
____________________
Haut de page ________________
27/02/02
Les premières réponses des hommes politiques
français et des candidats à l'élection
présidentielle.
12
heures après nos premiers envois, nous avons déjà
reçu une première réponse précise
que nous publions. Toutes les réponses seront ensuite
regroupées dans un numéro spécial. Bravo
à Monsieur Bourre pour sa rapidité de réaction
qui montre son intérêt pour la cause des D. H.
dans le monde et sur les conditions dramatiques des peuples
soumis à la tyrannie.
__________________________
Reçue le 27/02/02
M.
Philippe BOURE
Candidat du Parti Social Républicain.
Monsieur SCHAAL,
Ma position
sur les questions relatives aux droits de l'Homme et du Citoyen
est claire et ne peut faire l'objet d'aucune négociation.
La France ne doit plus entretenir de relation diplomatique
avec les dictateurs et les régimes qui méconnaissent
des droits et libertés fondamentaux de l'Homme.
Nous avons
le devoir moral de dénoncer tous les pays où
les valeurs de Démocratie, de respect de la personne
humaine, d'égalité de traitement entre les hommes
et les femmes ne sont pas respectées.
Les pressions
existent pour ébranler et détruire ces régimes
contraires à nos idéaux. Pour autant, il ne
s'agit pas de remplacer un dictateur hostile par un serviteur
des intérêts français. Nous devons aider
les peuples opprimés à trouver la voie de développement
qui leur est propre. Je ne pense pas qu'il y n'existe qu'un
chemin démocratique universel, mais une multitude de
voie qui sont propres à chaque culture.
C'est donc en fonction de chaque pays qu'il convient de réfléchir,
avec ses représentants, à la meilleure forme
de gouvernance possible, toujours dans le respect des valeurs
premières de l'Homme.
Djibouti
a autant le droit que les autres pays a bénéficier
de ce programme. La présence de troupe française
est de nature à aider les forces libres de ce pays
à prendre le pouvoir.
De manière
plus générale, il convient d'annuler la dette
financière de tous les pays qui démontrent de
leur volonté d'entrer dans un processus de démocratisation.
Les aides publiques se doivent d'être accordée
par la suite en fonction des actions réelles qui seront
menées par la classe politique du pays concerné.
Il ne faut plus "payer pour voir", mais bien payer
pour avoir vu.
D'ailleurs,
je me suis engagé notamment à appliquer l'ensemble
des propositions du manifeste pour le développement
durable proposé par l'association "Convictions".
j'espère,
cher Monsieur, avoir répondu à vos attentes.
Si ce n'était pas le cas, n'hésitez surtout
pas à me recontacter.
Bien amicalement
Philippe
BOURE
____________________
Haut de page ________________
27/02/02
Messages de la Communauté djiboutienne d'Ottawa à
DAF.
__________________________
Nous tenons à vous féliciter, M. Daher Ahmed
Farah, Président du PRD pour la lettre ouverte que
vous a adressée un membre de la Communauté djiboutienne
d'Ottawa : M. Anboul Abdallé 'dit Chiné' et
qui a mis la locomotive dafienne en marche.
C'est
avec beaucoup de joie que nous avions reçu les informations
tant attendues et qui nous viennent directement de Djibouti.
Hommes, Femmes et Jeunes djiboutiens tienent à vous
remercier pour ce geste. Ils remerecient aussi Anboul Abdallé
dit chiné, ce politicien d'ottawa pour son initiative
Hassan
Elleyié et Fatouma Robleh
Djiboutiens vivants à Ottawa.
Les vieux Djiboutiens de Rideau
__________________________
Je suis très heureux que le Président du Parti
du Renouveau Démocratique (PRD) M. Daher Ahmed Farah
(DAF) ait bien reçu et entendu mon message et qu'il
se soit empressé de nous transmettre la derniére
édition de son journal qui est publié au pays.
Je
remercie DAF et son parti. Le PRD qui nous informe de la situation
dans laquelle le pays se trouve et des conditions de l'élection
fantoche qui se prépare à grands coups de matraque
et d'argent sale.
Merci
encore DAF.
Anboul
Abdallé dit Chiné et Hadji Dagahalein
Ottawa, Canada.
____________________
Haut de page ________________
27/02/02
Le jour arrive . . .
(Abdillahi kHAIRDON)
. . .
Je suis impressionné par la capacité de quelques
personnes avec peu de moyens et beaucoup de conviction qui
peuvent changer le cours de choses pour le pire ou pour le
meilleur.
Nous vous sommes reconnaissants. Notre site (ARDHD) fait partie
intégrante de notre histoire actuelle.
Je vois parfois, il n'est pas facile d'apporter son soutien
à des gens qui ont peu de conscience et surtout une
mémoire courte. Mais soyez assuré vous avez
apporté votre part dans la lutte pour la Justice et
la Liberté du peuple de Djibouti. Certes lorsque on
s'élève contre ceux qui veulent maintenir le
déséquilibre cela demande un prix. Le poids
n'est pas lourd pour une personne qui conçoit cet effort
comme un devoir et qui n'attend pas une reconnaissance de
ses semblables.
Merci
de publier l'article que je joins à ce message.
Le jour est arrive
J'ai un ami écrivain de l'Afrique du Sud qui
aime dire Le jour est Arrive, pour répondre affirme
t-il a ses ancêtres qui dans leur moment de désespoir
disaient: un jour, un jour nous serons
. . . . .
Il
est vrai que tous les indices de notre pays indique un naufrage
prochain et certain, il est vrai la jeunesse l'espoir même
a le regard vers des horizons lointains, il est vrai que l'étau
de précarité jour après jour se serre,
il est vrai que nos politiciens ont échoue et ne pensent
qu'a leur propre salut, il est vrai que nos opposants semblent
débordes incapable de comprendre le contexte, saisir
les enjeux et anticiper les évènements, il est
vrai que le reste du monde nous regarde en spectateur, il
est vrai que notre tuteur a qui le peuple attend secours n'est
que le co-auteur de notre descente aux enfers . Il est vrai
que nous sommes désempares. Il est vrai que la providence
ne nous a pas abandonner.
Le jour
est arrive, Guelleh, Guelleh, c'est vrai il n'est pas le seul,
c'est vrai nous avons notre part, c'est vrai nous sommes injuste
envers nous même, c'est vrai nous fermons les yeux sur
maintes injustices, c'est vrai que nous avons encore de l'espoir, c'est vrai.
Guelleh
?
Ne
faites pas grand bruit de son cas, l'histoire a déjà
condamné, le compte à rebours est déjà
engagé la question que toute personne responsable et
consciente doit se poser, celle qui doit être dans les
consciences, celle qui doit animer l'espoir, l'interrogation
nécessaire pour ne pas laisser les autres décider
a notre place
"Que
ferons nous de l'après Guelleh ? "
Cette
interrogation est plus grande que les questions sur la personne
de notre sang sue Guelleh et ses acolytes car elle est liée
a notre destin, que deviendrons nous après le typhon
Guelleh ?
Les autres
interrogations sur la personne de notre sangsue et ses acolytes
comme " Faut -il laisser Guelleh jusqu'à son prochain
mandat ? Faut -il réclamer haut et fort son départ
? Faut il lui demander compte de toutes les injustices commises
? Faut il le juger ? Faut il l'exiler ? Faut il lui donner
un délai ? Faut il lui pardonner ? "
Ces questions
appartiennent a toutes les fils et filles du pays. Ces questions
peuvent se régler en quelques temps mais celle qui
est L ultime, Apres Guelleh ? demande réellement des
hommes de conviction, des vrais qui n'ont pas peur, qui ont
un réel programme, qui ne sont ni presse ni aveugle,
qui ne demandent pas remède aux sources de nos maux,
qui ne se vendent pas pour quelques liasses, qui savent que
l'avenir de leurs enfants de leurs petits enfants et leurs
arrières petits enfants et l'existence même du
pays se jouent aujourd'hui, qui sont prêts a payer les
rançons que réclament ces fils qui arriveront.
Qui sauront se lever non pas pour partager la dépouille
de notre pays avec ses malheureux irresponsables, qui nous
ont voles l'espoir, nous ont vendu a vil prix, a la merci
des autres. Mais qui sauront nous sauver de ces pirates et
nous faire amorcer une descente en douceur.
J'ose
voir l'avenir en couleur, qui sait ce que nous resserve Le
Seigneur, après tout, a part notre ignorance nous sommes
un peuple sans grande méchanceté et plus jamais
nous n'accepterons comme responsable que quelqu'un qui ne
changera pas notre nature et qui ne pervertira nos murs,
ni assassin ni voleur.
Nous devons
travailler a reussir cette periode post Guelleh qui est tres
cruciale, regardez l'histoire et autour de vous vous allez
voir que les hommes et la jeunesse ont manque le rendez vous,
ce n'est pas aujourd'hui qu'il faut renoncer.
Abdillahi
kHAIRDON
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27/02/02
Les noms d'Arrey djiboutienne et de Siitti n'ont pas de véritable
existence à Ottawa. Associations-bidon ? (Lecteur)
Je
me suis bien renseigné et j'ai d'abord appelé
l'aide sociale qui délivre les chèques que le
gouvernemnt canadien donne au nouveau émigrants qui
arrive sur leur sol.
Ensuite,
j'ai pris contact avec un commerçant djiboutien qui
nous informe beaucoup sur la culture que les jeunes ont trop
tendance à oublier. Il ne fait pas de tribalisme.
Je
suis en mesure de vous dire que Sitti semble bien être
une association bidon. Je m'adresse maintenant à celui
qui vous a demandé d'annoncer en grande pompe la niassance
d'un site WEB :
"où êtes-vous situé / domicilé
. . à Rideau. . à Elmeval. . . à Wookli. .
à la mosquée d'Ottawa. . . au Time Morton . . où
? Où peut-on vous trouver ?
Et j'ajoute que votre petit logo "paix et lait"
ne brille pas ! On se croirait dans la savane que nos grand-parents
ont quitté, cela fait belle lurette ! "
Ce
Moussa Iyeh qui a publié ce livre le Xeer Issa n'avait
nullement reçu l'autorisation du Ougass Hassan Hersi
(decédé aujourd'hui). Et j'ajoute que on livre
lui a valu les foudres du chef de cabinet de Gouled, qui n'était
autre que M. IOG, actuel Chef de l'Etat. A la suite de cela,
il avait été obligé de partirà
Paris pour occuper un poste à l'Ambassade.
Ce
cher Ali Moussa Iyeh est ensuite revenu en force, après
que des notables issa aient discuté avec le chef de
la sécurité de l'époque, M Ismail Omar
Guelleh. Il a été nommé Substitut du
Procureur de la Rèpublique sur ordre du Palais de l'Escale
et contre les avis du Ministre. Il faut savoir que M Ibrahim
Idriss Djibril, le Ministre de la Justice, natif du district
d'Obock, Sécrétaire général adjoint
du RPP, avait pourtant refusé cette nomination : il
lui préférait Ali Hamadou, jeune avocat qui
rentrait de Paris.
Qui
etes -vous M Mahdi ?
J'espere
vraiment que des jeunes comme (*), joni de damouria' et d'autres
ne font pas partie de votre conseil . La rumeur dit que votre
bureau se trouve au Tim Morton de St-Laurent, prnicipalement
de Donal.
Nous
autres les Djiboutiens d'Ottawa, nous vous demandons des explications
sur les raisons qui ont motivé la création de
cette Association dont aucun objectif ne correspond aux besoins
de notre communauté.
"Etiez-vous,
ce jour-là, sous l'emprise du miro (sorte de khat importé
d'Angleterre) ou du boudo (exporté par Djibouti) qui
sent si mauvais que même les animaux ne veulent pas
le voir ? "
Ou
alors, vous avez peut-être été conseillé
par l'un de ces sigles mothers qui ravagent la ville d'Ottawa
et qui imposent leurs dictats aux hommes, comme le fait (entre
nous) la femme d'IOG.
Nous vous
attendons M Mahdi Mohamed.
(*)
Nom supprimé à la demande de l'intéressé.
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27/02/02
Remue ménage parmi les proches de Guelleh : il licencierait
encore et encore.
(Information transmise par un lecteur)
Selon
l'un de nos lecteurs qui a reçu cette information de
sa famille qui est à Djibouti, IOG aurait mis à
la porte des collaborateurs proches, ex-protégés,
ex-amis. Cette information est à prendre avec prudence,
en attendant une confirmation, mais si elle est vérifiée,
cela confirmerait ce que nous écrivons depuis des semaines
: IOG fait le vide autour de lui pour tenter de se maintenir,
ce qui montre une fois de plus l'état de faiblesse
dans lequel il se trouve. Ah ! Si la Banque mondiale ne lui
avait pas accordé une bouffée d'oxygène
! Mais la Banque n'a pas encore envoyé l'argent . . . .
Il
s'agirait de :
Ismail
Houssein Tani, Directeur de la Présidence.
Osman
Ahmed Moussa, Ministre des Affaires présidentielles.
Osman
Ahmed Youssouf, ancien Ministre du Port et actuel Trésorier
de la Présidence de la République.
Nous ne
pleurerons pas sur le sort de ces personnages qui ont soutenu
l'injustice et la dictature.
Dernière
nouvelles : Madhi, le tortureur aurait été libéré
de son assignation à résidence et il aurait
conservé sous ses ordres une petite unité de
gendarmerie. Il aurait bien été démis
de tous ses autres commandements, comme nous l'avions écrit.
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27/02/02
Texte de la lettre que l'ARDHD va adresser à tous les
candidats à la Présidence de la République
française
Nous
publierons toutes les réponses qui nous parviendront.
Paris,
le 28 février 2002
Objet
: Quelle devrait être la position du Gouvernement français
face aux régimes qui violent les D. H., en particulier
celui de Djibouti ?
Madame, Monsieur,
C'est
en votre qualité de candidat(e) à la Présidence
de la République que je m'adresse à vous, pour
connaître le détail votre programme, dans le
domaine dans lequel l'Association, que je préside,
est impliqué et pour vous poser deux questions.
L'ARDHD,
Association pour le Respect des Droits de l'Homme à
Djibouti se bat depuis 1991 aux côtés des Djiboutiens
opprimés par deux dictateurs successifs : les Présidents
Hassan Gouled Aptidon et Ismaël Omar Guelleh, son neveu
et successeur.
Ces régimes
sont coupables des plus hauts crimes : assassinats de citoyens
innocents, exécutions sommaires, emprisonnements arbitraires,
viols, sévices sur mineurs, détournement de
fonds publics, torture, soupçon grave d'assassinat
d'un magistrat français. La liste est malheureusement
encore longue
!
Ces faits
sont parfaitement connus des autorités françaises
: ils se déroulent sous les yeux de nos diplomates,
de nos militaires et de nos coopérants. Et pourtant,
la France continue de soutenir ce régime, tant sur
le plan financier que sur le plan diplomatique.
L'importance
de la présence française (la plus grosse base
militaire française en territoire étranger :
3. 500 hommes au minimum) dans un pays de 500 à 600. 000
habitants nous donne une vision extrêmement précise
de toutes ces crimes. Et pourtant le Gouvernement français
ne les a jamais dénoncé.
Nos questions
:
1 - " Nous aimerions connaître votre position personnelle
et les mesures que vous pourriez prendre concernant précisément
Djibouti, afin de faire cesser toutes les atteintes aux droits
et à la dignité des hommes et d'obtenir la restauration
de la Démocratie, de la Justice et de la Liberté
pour tous les Djiboutiens ? "
2 - "
Plus généralement, quelle serait votre position,
si vous étiez élus, face à tous les dictateurs,
particulièrement nombreux en Afrique ? "
Afin de
conserver la transparence de notre enquête, nous allons
poser les mêmes questions à tous les candidats
actuellement déclarés et nous publierons les
prise de position sur notre site Internet : http://www. ardhd. org.
Je vous
remercie à l'avance des réponses que vous voudrez
bien m'adresser, par E-Mail, par Fax ou par courrier.
Recevez,
Madame, Monsieur, l'assurance de ma meilleure considération.
Jean-Loup Schaal
Président
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